16 Le vendredi 20 février 1998 ANGLOPHILE ET FRANCOPHONE ENGAGEE ANNICK GOODWIN arisienne, Annick Good- win a vécu toute son enfance ect son ado- lescence dans les environs du bois de Boulogne. La jeune Annick ne ratait jamais Poccasion de vaquer dans les rues de Paris mais affectionnait aussi de baa t) s’évader le temps d’unc_ pro- menade loin de la demeure familiale & la recherche d’air pur et de nature. « Je me sentais trés privilégiée, dit-elle, de vivre dans ce milieu urbain assez proche de la campagne. » « Toute petite fille, Pavais des habitudes: de citadine, me dé- placant aisément dans cette im- mense fourmili¢re que représentait Paris. Mes parents habitaient 4 Porée du Bois me donnant la chance de m’adonner a4 mes loisirs favoris dans des aires de jeux appropriées », évoque-t-elle aujour- d’hui avec un brin de nostalgie dans la voix. Adolescente, elle vouait une affection singuliére pour les études. Dés son premier contact avec langlais, la jeune collégienne tomba littéralement amoureuse de la langue de Shakespeare qui lui ouvrit 4 cet age déja de nouveaux horizons. C’était une sorte d’évasion, se rappelle-t- elle. La culture anglo-saxonne, tout en étant aux antipodes de ses origines latines, semblait étre une ouverture sur un monde différent qui n’a cessé de la fasciner. Et Papprentissage de l’anglais au collége représentait un sésame qui Daiderait & connaitre les dif- férentes facettes de cette langue, prélude plus tard au_ grand plongeon culturel. UN PROF AMERICAIN A PARIS L’explication qu’elle donne aujourd’hui de cette fascination hier langue anglaise. se confond avec les traits d’un jeune professcur d’anglais de citoyenneté ricaine yvenu_ ensei- gner 4 Paris dans la période de laprés- deuxiéme- guerre. En plus. de pour la 4 amec- cela, se souvient-elle, ce dernier était le seul professeur masculin dans une institution scolaire catholique de jeunes filles. Rien que cela faisait de cet éducateur une sorte d’idole et un point de mire de toutes les éléves qui, studicusement, riva- lisaient maitriser cette mati¢re. pour CLASSES SOCIALES ET FLEGME BRITANNIQUE Toutefois le goat pour anglais ne s’arrétera nullement & ces années de collége puisqu’elle décidera plus tard de suivre dans le cadre de ses études supérieures une formation en_ secrétariat bilingue avec sa langue favorite comme option. Dés la fin de son cursus, elle fait le saut de autre cété de la Manche en direction de Londres ot I’attendait son premier emploi chez Dunlop, le célébre fabricant britannique de pneus ot elle servira quelques temps avant de se retrouver dans un cabinet de consultants en urbanisme. La Grande-Bretagne du début des années 1960, qui accucillera la jeune frangaise de 22 ans, reste culturellement marquée par la rigidité du clivage des classes sociales. Une sorte de ligne Maginot ot ces derniéres évoluent chacune en vase clos constatera-t-clle dés son arrivée. Mais ce principe longtemps bien établi lom de la rebuter va plutét titiller sa curiosité d’étrangére. De la méme fagon, le flegme — britannique, tout en étant énigme de plus vers la connaissance de cette culture _d’adoption, dépaysera néanmoins la jeune parisienne qui profitera de son séjour londonien de quelques années pour micux découvrir et connaitre l’Ame anglo- une saxonne. DE LONDRES A MONTREAL La vie londonienne et le hasard des rencontres font qu’un jeune universitaire canadien originaire de Vancouver en partance pour le pays s’éprend de la parisienne exilée 4 “Londres ct ” lui propose de poursuivre leur idylle au Canada. Bien qu’attachée a la grouillante grande ville britannique, le temps du dilemme sera éphémire et elle débarque en compagnie de celui qui est devenu par la suite son mari a Montréal durant I’été 1966 dans une métropole québécoise qui se préparait fébrilement a rentrer dans histoire avec les festivités de ’Expo 67 a Phorizon. « Nous avions a ’époque choisi de nous installer & Montréal au licu _radio de Vancouver & cause de sa proximité géographique et de son caractére bilingue », précise-telle. Mais les hivers rigoureux se succédant dans l’Est leur font changer d’avis. En 1973, le couple, avec leurs deux enfants nés au Québec, se transportent a Vancouver qui n’était encore qu'une bourgade au début des années 1970. Durant ses 25 années dans la grande métropole de Quest, Annick Goodwin s’cst personnel- lement beaucoup impliquée dans ce qui est devenu aujourd’hui la francophonie britanno-colombienne. Secrétaire -fondatrice de la Chambre de commerce frangaise & Vancouver, elle détient une bonne feuille de route d’une francophone anglophile dans l’Ame qui n’a pas hésité 4 exiler pendant quatre ans ses deux enfants en France pour une immersion frangaise au temps ot le systéme éducatif provimcial ne se conjuguait pas encore en frangais. | Chroniqueuse — du segment « Cuisine culturelle » a Micro-midi » de elle communique émission « CBUF-FM, chaque vendredi 4 la radio sa passion de la cuisine. Elle est également présente dans les écoles d’immersion et 4 |’Université de la Colombie-Britannique ot clle donne des ateliers de cuisine frangaise. Ses multiples obligations ne Pont pas empéchée d’embarquer récemment comme bénévole dans le projet d’implantation d’une communautaire — franco- phone en Colombie-Britannique. Citadine comme elle aime se définir, Annick Goodwin est passionnée de plusieurs sports, de Part en général et du théatre. MAMADouU GANGUE L’Association des parents francophones de la Colombie-Britannique est a la recherche d'une personne dynamique, autonome, ayant de I'entregent et un bon sens de l'organ- isation ainsi qu'un esprit d’analyse et de synthése, pour assumer les fonctions du poste de coordination a Ja liaison/formation au seinde son bureau a Vancouver. Sous la supervision de la direction générale, le.la coordonnateur.trice a la liaison/for- mation planifie et assure la réalisation des activités d’appui aux associations locales de parents. Cette personne établit et entretient la liaison avec les associations de parents, crée un cadre de consultation afin de leur fournir un support technique et d’assurer la formation des ressources humaines oeuvrant dans ce secteur. Exigences du poste * Formation académique ou expérience pertinente dans un domaine relié aux com- munications et/ou la formation * Connaissance des logiciels Word ou Word Perfect et un logiciel de mise en page * Trés bonne connaissance du francais parlé et écrit ainsi qu'une connaissance de l'anglais * Expérience en animation/formation * Capacité de rédaction et de mise en page (articles, bulletins, rapports, modules de formation) * Laconnaissance du milieu de l'éducation francophone est un atout. La personne sélectionnée se verra offrir un contrat se terminant le 30 juin 1998 avec possibilité de renouvellement sur une base permanente. Le salaire est 4 négocier a l'in- térieur de la politique salariale de l’'Association. Faire parvenir votre curriculum vitae d'ici le 11 mars 1998 a : Marc Gignac © Directeur général Association des parents francophones de la Colombie-Britannique 223-1555, 7e avenue Ouest Vancouver, (C.-B.) V6J 1S1 UA-PF.C.B. remercie toutes les candidates et tous les candidats de leur intérét. Elle com- muniquera uniquement avec les personnes qui seront invitées a se présenter en entrevue. AGENT/E DE COMMUNICATION aie Si detee des francophones ae La Colombic-Britannigue La Fédération des francophones de la Colombie-Britannique est a la recherche d'une personne dynamique, disciplinée et ayant un esprit d'équipe pour organiser, planifier et assumer l'ensemble des activités reliées aux communications afin d'établir et maintenir des liens entre la FFCB, ses clients et les médias. Exigences: - dipléme universitaire en communication, journalisme ou marketing et/ou expérience connexe; - connaissance du milieu francophone en situation minoritaire; - expérience des logiciels Word, Wordperfect et Pagemaker; - maitrise des deux langues officielles. Salaire 4 négocier avec possibilité de renouvellement pour une permanence. Faire parvenir votre curriculum vitae d'ici le 6 mars 1998 a4M™Yseult Friolet, directrice générale, La Fédération des francophones de la Colombie-Britannique 1575, 7© Avenue ouest, Vancouver (C--B.) V6J 1S1 La bédcération des francophones de la Colombic-Britannighic est organ j : romeo ne ; ; ; cial, sans but lucratif, voud a la promotion et a la defense des droits et miterets des / / j) rot hear , on) eliw } ) oats) / JPFaANCOPROHES ck fol pFOVINGE CLFCRVFOUPE WeMC-GQUualee ASSOCIUHONS JFURCOPHONES Cl foxy francophies SEMAINE INTERNATIONALE DU SCOUTISME 22-28 FEVRIER OM i = E IL Y A TOUT PRES DE 25 MILLIONS DE SCOUTS A TRAVERS LE MONDE Qu CELEBRERONT LANNIVERSAIRE DE LORD BADEN-POWELL, FONDATEUR DU SCOUTISME, LE 22 FEVRIER PROCHAIN.. LES SCOUTS FRANCOPHONES DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE SALUENT LES BENEV @LES @UI FONT VIVRE LE SCOUTISME AUX JEUNES ET VOUS SQUHAITE A TOUS UNE EXCELLENTE SEMAINE DU SCOUTISME REMPLIE DACTIVITES ! (604) 816-2294 aia,