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\ du 18 décembre

TELEVISION
ERNATIONALE

Information,
culture,
spectacles,
sans frontigre

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pages 14-15

vol 29 n° 34

Mercredi 18 décembre 1996

cents
Courier 28me classs/Second Class Mai w 0046 1645, S8me Ave, 0., Vancouver, (604) 730-9575, Fax : (604) 730-9576, adresse électronique : 102627.2172@compuserve.com 60 TPS indese

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nos bureaux
seront fermés

au 2 janvier

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PROGRES

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5-6, 11-12

LoS

pHoTO: Bruno KasPRzaK
La jeune Alison, fille de notre photographe semble tout ébahie de sa visite au Pére Noél!

a leil

de Colombie-Britannique —

Sa Direction
ef te
Pemomned
du Soleil

L’ effet

Pere

PAR MAMADOU GANGUE

-La nouvelle année appro-
chea pas accélérés. La fébrilité des
préparatifs des célébrations de Noél
et de la Saint-Sylvestre occupe
d’ores et déja tous les esprits. Les
enfants se font emboiter le pas par
les adultes qui ne veulent pas laisser
aux plus jeunes le monopole de la
magie de Noél.

Le vieil homme a la barbe
blanche vétu desa toge rouge a déja
quitté au pas de course les frimas de
son Péle Nord pour venir répandre
la générosité légendaire qu’on lui
connait depuis des lustres. Mais le
Pére Noél tronquera-t-il cette an-
néesa grande besace habituelle pour
uni petit contenant de fortune? Ne
serait-il pas lui aussi frappé dans
son Péle Nord par]’airdu temps a
Vinstardeses hétes qu’il va récom-
penser pendant le temps des Fétes?

Noel

Rigueur, Austérité, Crise et
Compressions, des termes qui font
désormais partie de la réalité quo-
tidienne ont peut-étre atteint sa cor-
poration dans sa lointaine contrée
imaginaire. Si tel est le cas, il sera
tout de méme au rendez-vous pour
marquersymboliquement|’événe-
ment avec ses inconditionnels qui
ne lui tiendront pas rigueur, car
vivant eux-mémies une situation
similaire. Dés lors, ils seront moins
enclins a lui demander la lune.

La bonhomie et la jovialité
du Pére Noél ne manqueront pas de
dérider|’atmosphére. Sa présence
pendant le temps des Fétes aura un
effet certain sur la morosité am-
biante. Peut-on résister 4 la magie
de Noél? Certainement pas. Cette
période de l’année est par défini-
tionsynonyme de réjouissances, de
solidarité et d’espoir.Q

Ecole francophone
dans le «West-End»

PAR KATHRYN PEDERSEN

Les parents francophones
du «West-End» de Vancouverse-
ront heureux d’apprendre qu ’ilest
possible qu’une école francopho-
ne soit construite, dans leur voisi-
nage, pour le mois de septembre
prochain.

Quelques personnes doi-

vent se demander pourquoi une
école dans le «West-End » de
Vancouver? Nous avons déja une
école exceptionnellea Vancouver,
’école Anne Hébert. La réponse
estsimple: la distance. Les parents
des enfants résidant dans |’ Ouest
dela ville, et qui étudient a l’école
Anne Hébert se plaignent du long
trajet d’autobus que leurs enfants
doivent effectuer. La plupart des
parents francophones envoient
leurs enfants a |’ école anglaise ou
enimmersion frangaise. Le résul-
tat entraine une perte de rapports

avec le reste de la francophonie et
par conséquent, la perte du fran-
gais comme langue premiére. En
outre, la communauté de |’école
Anne Hébert appuie fortement
notre projet visant 4 répondre a une
demande sans cesse grandissante
et au nombre de places restreint.

Tous les enfants, dont un
des parents est francophone, peu-
vents’ inscrirea cette nouvelle école
de langue francaise. Les enfants
qui ne parlent pas frangais pour-
ront bénéficier d’un programme
spécial quiles aideraa apprendre la
langue.

Lecomité pour!’ école fran-
cophone du «West-End» est com-
posé de deux parents, du quartier,
Mmes Fabienne Goulet et Kathryn
Pederson. La requéte du comité,
formulée au mois de septembre
dernier, a rapidement regu l’appui

(VOIR "ECOLE™ EN PAGE 16)

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