Le ProGrées MARS 1997 larité moins élevés pour les études post- secondaires ou une augmentation de la rémunération des professeurs. Si, au moment de choisir, les répondants avaient eo eo Faire un choix es ro!) sans en connaitre les couts (premiére de trois) re proposition quia été le plus souvent Ror David E-" Bond retenue. Seulement9 % des répondants Selon les résultats d’un sondage _ ont indiqué qu’ils favorisaient une dimi- effectué dernidrement,lesCanadienspré- — nutiondesimpéts. féreraient que le gouvernement augmente Que signifient ces résultats au son soutien aux programmes sociaux plutét qu’il ne réduise les impéts. Dans cesondage les répondants étaient appelés Ase prononcer sur la question suivante: puisque le gouvernement fédéral adépas- séles objectifs qu’ils’était fixés en matiére de diminution du déficit, 4 quel usage devrait-il consacrer les surplus disponi- bles: 1) au financement des programmes de santé et d’éducation; 2) ala diminution du déficit; 3) ala création d’emplois ou 4) alaréductiondesimpéts. C’est la premié- juste? En fait, laseule interprétation que l'on puisse en faire pourrait se décrire de la fagon suivante lorsque l'on demande auxcontribuables de faire des choix, sans leur en préciser les colts, ils optent systématiquement pour celui quileur of- fre le plus d’avantages immédiats. Par ailleurs, ce choixest fondé sur une vague idée générale des secteurs de|’6ducation etdelasanté. Alalumidrede cesrésultats, iln’est pas possible de déterminer siles répondants privilégient des frais de sco- Apply for Business Planning for Agri-Ventures. The new national program designed to help you succeed in your agricultural and agri-food business undertakings by providing expert planning advice and paying up to 50 percent of professional fees. To qualify, you must be a Canadian farmer or partnered with someone who is. For details or a registration form: Call toll-free: 1-888-322-2728 Fax toll-free: 1-888-322-7742 Internet: http://www.bpav-ppia.com Write: Gloria Ponich - Exchange Tower, Suite 1550, 10250 - 101 Street, Edmonton, AB T5J 3P4 Bed Agriculture and Agriculture et Agri-Food Canada Agro alimentaire Canada FCCAS SCA disposé de renseignements appropriés sur les cofits associés 4 chacune des options, ils auraient peut-étre donné une réponse différente. Les programmes sociauxne sont pas donnés eta moins quelesimp6tsne soientréduits, ilest peu probable que ces programmes puissent étre préservés sous leur forme actuelle. La sagesse de cet énoncé n'est peut-étre pas évidente toute- fois. Nousy reviendrons plus tard. Cette semaine, mon commentai- re portera sur les imp6ts auxquels nous sommes assujettis. La semaine prochai- ne, fexaminerailes répercussionsa long terme de notre fardeau fiscal et, lasemaine suivante, j'analyserai différentes avenues d'intervention. Lareprise économique quia dé- butéen 1991 est la moins vigoureuse de la période d’aprés guerre. Cette situation est attribuable auximportantes augmen- tations d’imp6ts combinées 4 la baisse considérable des dépenses du secteur public. Cen’est pas par altruisme que nos dirigeants politiques se sont résolus a appliquer ces mesures. Ilsne pouvaient tout simplement plus se permettre d’as- sumer les cofits croissants desemprunts et savaient qu'il viendrait un moment ou ils ne pourraient plus emprunter. Pour régler le probléme du défi- cit, le gouvernement nes’est pas cantonné aune seule solution, soit laréduction des dépenses, car unetelle démarche aurait eu des conséquences fort négatives sur le plan politique. La plupart des gouverne- ments ont donc décidé d’augmenter les imp6ts (sans vraimentl'admettre toute- fois) et de couper dans les dépenses. Par exemple, le gouvernement fédéral a choisi d’axer ses efforts de compressions budgétaires sur les dé- penses qui ne touchaient pas directe- ment les particuliers. Ila donc réduit le montantdestransfertsdestinésauxpro- grammes conjoints, laissant aux provin- ces la tache de se débrouiller avec le manque de fonds. Cette manoeuvre était d’autant plus astucieuse que les princi- pauxpostes de dépenses des provinces sontjustementlasanté et éducation, ces mémes secteurs auxquels opinion pu- blique attache tant d’importance. Le gouvernementfédéralaalors pu se retirer de la mélée et jouer a celui qui essaie de préserver la qualité des services offerts dans les secteurs qu’ila lui-méme contribué a mettre en 6tat de crise. Bien sfr, le gouvernementaeffec- tué quelques coupures dans |les secteurs relevant presque exclusivement de sa juridiction, mais celles-ci auraient pu étre beaucoup plus importantes. La baisse des taux d’intérét a réduit de moitié le cofit du service de la dette. En fait, sile gouvernement a si bien réussidanslalutte au déficit, ce n'est pas tant 4 cause de son programme de coupures qu’ cause de l’'augmentation des impéts et de la baisse des taux d'intérét. Ainsi, les cotisations 4 'assu- rance-emploi ont dépassé les dépenses de ce programme de prés de huit mil- liards de dollars. Les taux d’imposition margi- naux ont également été un facteur impor- le ie wah, Editeur PROGRES Jacques Baillaut Secrétaire/comptable .............. Infographisme eeecerecccccececoce Arlette Francis Gaétan Laquerre Publicité Libasse Niang Ouverture dujournal : 9h a | 7h, du lundi au vendredi Toute correspondance doit étre adressée au Soleil. 1645, Semeavenue Ouest, Vancouver, C.-B. V6J IN5 Tél. : (604) 730-9575 Fax : (604) 730-9576 addresse éléctronique: 102627.2172@compuserve.com Internet web: http://www.culturalexpress.com/news/soleil.html Impression : Horizon Publications Fondé en 1994 par Jacoues Baillaut L’QUEST EN DIRECT Avec MARC-ANDRE MASSON LEUR DONNE LA PAROLE ET VOUS MENE AU COEUR DE L'ACTUALITE tant dela réduction du déficit. Chaque fois que lerevenud’uncontribuableaugmente, le plus souvent a titre de compensation pour la hausse du cofit de la vie, son niveau d'imposition augmente également. Cette mesureaeffectivementcontribué au suc- cés de la lutte au déficit entreprise par le ministre des Finances, M. Martin, maiselle a eu aussi pour résultat de maintenir le revenu disponible (soit les revenus aprés impéts) A un niveau constant, au cours des cing derniéres années. Une fois prise en compte inflation toutefois, force nous est de constater que le revenu disponible des contribuablesadiminué. L’ons’étonnera ensuite que la consommation n’ait pas été au rendez-vous durant cette période de reprise! Le gouvernement a également apporté quelques petits changements en matidre de déductions fiscales. Ainsi, les frais de gestion d’un REER, quireprésen- tentun montant de 100 4 200 $ par parti- culier, mais qui, reportés sur Iensemble de la population, s’élévent 4 un montant considérable, ne sont plusdéductibles. II en va de méme pour les paiements de pension alimentaire versés pour subvenir auxbesoinsdes enfants. La personne qui les paie ne peut plus les déduire de son revenu. Un grand nombre de personnes estiment que le seul bénéficiaire de cette modification est le gouvernement. Celui- cidevraitréaliser des revenussupplémen- taires de 600 millions de dollars car les péres qui disposent d’un revenu 6levé seront désormais imposés sur le plein montant de leur revenu, duquelesttiréela pension alimentaire. Il va sans dire que cela ne se traduira pas par des montants plus élevés pour les enfants. Par ailleurs, lestravailleurs autonomes ont été soumis aunefoule de modifications en matiére de fiscalité, ce quia eu pour effet de hausser leur contribution ala lutte au déficitde plus de un milliard de dollars. La hausse d’impét la plusimpor- tante, soit 'augmentation des cotisations au RPC, est encore avenir. Evidemment, cette mesure n’entrera en vigueur qu’aprés les élections fédérales. Bref, pendant que économie progressait a un rythme légé- rement supérieur a 2 %, les imp6ts du gouvernement fédéral augmentaient aun rythme plus de deux fois plus rapide, de sorte que les Canadiens doivent mainte- nant composeravec destauxd'imposition beaucoup plus importants que ceux de nombreuxautres pays.) Ce Bulletin économique, quiest rédigé par M. David E. Bond, vice-prési- dent, affaires gouvernementales et rela- tions publiques, et 6conomiste en chefala Banque Hongkong du Canada, exprime Topinion personnelle de l’auteur sur les demiers événements économiques, laquel- le n'est pas nécessairement celle de la Banque Hongkong du Canada et de son conseil d’administration. Ce Bulletin ne constitue nullement une étude exhaustive de tous les faits nouveaux ni n'est publié dans l'intention de fournir des conseils financiers. Nousrecommandons aux |lec- teurs de communiquer avec un expert- consellavantde prendretoute décision que ce soit, fondée sur les commentaires de notre économiste en chef. ‘ Cette publication ne peut étre re- produlte, en entier ou en partie, sans fautorisation écrite de laBanque Hongkong du Canada. a midi en Colombie-Britannique, du lundi au vendredi sur RDI disponible sur le cable zt L’‘information continue