e rapport annuel fait état des principales activités de la Fédération des fran- cophones de la Colombie-Britannique (FFCB) qui ont marqué la période du ler avril 1997 au 31 mars 1998. La FFCB est un organisme provincial sans but lucratif qui représente et défend les droits et intéréts des quelque 61 000 francophones de la province et regroupe 36 associations fran- cophones et francophiles. Ses interventions touchent les secteurs de la revendication des services en francais, des activités sur la scéne politique, du développement culturel et “communautaire et des ser- vices offerts au réseau associatif. Au nombre des dossiers inscrits 4 sa programmation, la majorité dentre eux ont mobilisé la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique. (g. ad.): Marie Bourgeois; Michel Doucet; Julie Carpentier; Jocelyn Beaudoin; John Richards Forum sur la présence francophone en 1997 es 21 et 22 novembre 1997 se tenait le premier Forum sur la présence francophone en Colombie-Britannique. Ce rendez-vous organisé par la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique a regroupé plus de 150 participants provenant des quatre coins de la province. Les conférenciers invités, les différents ateliers proposés, sans oublier les discussions animées que certains sujets ont provoquées, ont fait du Forum un franc succts. Lessence méme du Forum était de faire le point sur la situation des francophones en Colombie-Britannique, cet objectif ayant été atteint, le Forum a permis une réflexion quant aux actions 4 entreprendre afin de solidifier les liens qui unissent les francophones en Colombie-Britannique. En matinée du samedi 22 novembre, quatre conférenciers de renom ont fait part au public de leurs réflexions sur la situation actuelle et les perspectives d’avenir des francophones, de la dualité linguistique, et enfin de la contribution des communautés francophones a l’unité nationale. Deux invités d'honneur ont aussi participé 4 ce Forum soit M. Gino Leblanc, président de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada ainsi que honorable Hedy Fry, députée de Vancouver-Centre et secrétaire @Etat (Multiculturalisme) (Situation de la femme). Tous deux ont souligné importance de la tenue d’un tel événement pour la francophonie britanno-colombienne. Parmi les moments impor- tants de ce Forum, soulignons le débat qu’a engen- dré la Déclaration de Calgary qui a remis a l’avant- sctne de l’actualité politique la question de l'u- nité nationale et du méme coup de lidentité canadienne. M. John Richards, économiste a Université Simon Fraser et conférencier invité, a qualifié le geste du premier ministre Glen Clark de ne pas nommer un francophone au «BC Unity Panel» «d’une véritable claque 4 la figure des fran- cophones» tandis que M™ Marie Bourgeois, aussi conférenciére invite, affirmait «que cette décision était rien de moins quun déni 4 l’égard des droits constitutionnels de la communauté francophone». Ce travail de réflexion nous a permis de prendre conscience de la fragilité de nos acquis et de importance du soutien des francophones pour lavancement de notre communauté; que si l'appui est inexistant, nos gouvernements sauront quiils nont pas besoin de porter attention aux demandes de nos institutions. Toutefois, plus nous serons organis¢s et solidaires, plus nous aurons la chance d’étre entendus et pris au sérieux par nos gouvernements. Notons que la campagne didentification des francophones qui a été réalisée en 1997 s'asso- ciait au projet du Forum dans la mesure oi elle rendait possible l’envoi d'un questionnaire directe- ment aux personnes identifiées. Ce procédé nous a permis de recueillir un peu plus de 7 000 noms de francophones vivant un peu partout en Colombie-Britannique et d’envoyer un nombre important de questionnaires soit par le biais de nos associations membres ou par le journal Le Soleil de Colombie-Britannique. Cette banque de noms est précieuse pour la FFCB car cest un outil de communication excep- tionnel, nous permettant dinformer la commu- nauté sur les réalisations et les projets des différents organismes. Les résultats du questionnaire furent essentiels dans la mesure owt ils nous ont donné un profil des francophones d'ici ainsi que de leurs préoccupations. Avec aide de M. Daniel Savas de la firme Angus Reid, il fut possible de tirer quelques grandes conclusions. I] est encourageant de constater que les francophones sont trés attachés 4 leur langue et 4 leur culture et quiils veulent avoir accés 4 de l’éducation en francais. Nous pouvons également conclure en disant que les institutions francophones, surtout l’école et les médias sont les véhicules prioritaires par lesquels se traduit ’attachement a la francophonie. ALLITIANO NOAA ‘OLOHd