Suite de la page 2 baigeng INFO-PARENTS eS a hea algré le fait que Dame Nature ne semble pas vouloir collaborer, I’été est quand méme a nos portes, nous annongant la fin de l'année scolaire, le début de la période des vacances pour plusieurs d’entre vous et le numéro de fin d’année du bulletin «Info Parents»... J’aimerais profiter de l'occasion pour clarifier la situation actuelle par rapport au fait que je siége présentement sur le Conseil scolaire francophone a titre de conseillére et sur le Conseil d’administration de I'A.P.F.C.B., a titre de Présidente. Certaines personnes semblent interpréter cette situation comme étant conflictuelle par rapport aux intéréts des deux entités. Lorsque j'ai accepté ma nomination au sein du Conseil scolaire franco- MOT phone, j'ai écrit au ministre de I’Education de l’époque, Art Charbonneau, pour lui rappeler que j’étais toujours présidente de |’Association des parents francophones, et qu’a ce titre je n’endossais absolument pas la régle- mentation adoptée par le gouvernement provincial. L’Association et ses con- seillers juridiques jugeaient cette reglementation non conforme a /’Article 23 L A de la Charte canadienne des droits et libertés et conséquemment elle continuait la poursuite juridique. A Cependant, malgré le fait que Association Fo RES ; D Ee NTE n’endosse pas l'initiative gouvernementale, elle allait quand méme supporter la mise en place du Conseil scolaire afin de s'assurer que I’éducation de nos enfants ne subisse un préjudice irréparable d'ici la résolution du litige actuellement devant les tribunaux. C’est pour cette raison que j'ai accepté la nomination au poste de conseillére et monsieur Charbonneau n’y a pas vu de potentiel de conflit d’intérét. Le fait de participer de mise en place du Conseil scolaire francophone, tout comme notre participation au_ développement du Programme cadre de francais, ne signifient nullement que nous considérons ces structures comme rencontrant les obligations du ouvernement en vertu de /’Article 23. De par ma présence sur le Conseil scolaire, je suis en mesure de faire entendre la voix des parents francophones de la Colombie-Britannique et de m’assurer qu’il y ait quelqu’un qui parle au nom des enfants, qui représente leurs besoins et qui fasse en sorte que le processus pertube le moins possible le systeme d’éducation francophone. ll faut se rappeler également que les buts du Conseil scolaire et de I’A.P.F.C.B. se ressemblent beaucoup, en ce sens qu’ils sont basés sur une vision commune, a savoir que «les francophones de la Colombie-Britannique regoivent une éducation en frangais reconnue pour son excellence et sa contribution a l’épanouissement de la culture francophone», et que cette vision ne sera atteinte que si tous les partenaires en éducation travaillent ensemble dans un climat de respect et de confiance. J’espére que cette bréve mise a jour vous permettra de mieux comprendre pourquoi j'ai accepté de siéger sur le Conseil scolaire. Ce n’est pas pour des raisons politiques, ni pour des raisonsjuridiques et encore moins pour des raison pécuniaires. C’est tout simplement pour le bien-étre des enfants francophones de la province. Sur ce, j’aimerais souhaiter a toutes et a tous, de belles vacances en famille avec beaucoup de repos et plein de bonnes choses. Septembre viendra bien assez vite...! Martine DE TOUT ET DE RIEN... C.-B., une éducation de qualité qui continueront l'automne prochain. Ces réponde a leurs besoins, plus activités déboucheront surun forum, en février 1997, qui aura comme théme «l’6cole etla culture». Lors de ce forum, les participants (parents, enseignants, étudiants, membres de la communauté) auront l’occasion d’élaborer tous ensemble, le cadre d'un projet éducatif pour! école francophone de la Colombie- Britannique. C'est a travers des initiatives comme celles-ci, que nous serons en mesure d offrir aux enfants francophones de la particuliérement aux niveaux culturels et linguistiques. De beaux projets pour la prochaine année... Nous espérons que vous serez au rendez-vous!!! En terminant, jaimerais souhaiter a toutes et a tous, parents, ensei- gnants(es), administrateurs(trices) et éléves, un bel été plein de soleil, en espérant que vous reviendrez en grande forme pour le début de la prochaine année scolaire. @ LA COUR EST OUVERTE COLOMBIE-BRITANNIQUE Les parents francophones dela Colombie- Britannique ne sont pas les seuls a poursuivre le gouvernement provincial pour faire respecter leurs droits par rapport ala gestion scolaire. Terre-Neuve, I’ile du Prince Edouard et’Alberta sont aussi des provinces qui ne respectent pas le droit des parents francophones a une éducation en frangais de qualité pour leurs enfants. TERRE-NEUVE Al’extréme est du pays, les parents ont déposé la cause Félix contre la reine au début du mois d’avril. Les parents réclament le droit de gérer cing écoles frangaises qui regroupent environ 325 eléves. Terre-Neuve et le Labrador constituent la derniére province qui ne reconnait en aucune facon le droit des parents francophones a un certain contréle des écoles frangaises. ALBERTA Apres la cause Mahé, on croyait que l’'Alberta ne retournerait pas devant les tribunaux pour la gestion scolaire. Ce n’est pas le cas puisque des parents de Lethbridge veulent obtenir un droit de gestion et de contréle de leur école frangaise. Avec la nouvelle loi scolaire de 1993, c’estunconseil de coordination sans aucun pouvoir décisionnel qui transmetles recommandations au conseil scolaire anglophone. Les parents sont insatisfaits de ce procédé ou ils doivent encore rendre des comptes au Conseil scolaire anglophone pour gérer |’école frangaise. ILE DU PRINCE EDOUARD Les parents de Summerside demandent au ministére de 'Education de respecter leurs droits. Les parents croient notamment que le transport fourni de Summerside a Evangéline n’est pas conforme aux exigences de la Charte canadienne des droits et libertés. Ils demandent également au ministre de Education d’établir la structure provinciale recommandée par un rapport ministériel.