ae eee ay ee ane j 1 é { bx: photos L'INSOLITE DANS LE FAMILIER ene . Gh . é ys.” sah Mey v aN ae “Ca, c’est le début de ’église en chantier, ily aun mois...C’est bizarre, c’est rempli de croix.” “Je veux étre bien honnéte: j’ai vu bien des photos dans les magasines avec ce théme-la, et je voulais l’essayer...” Notre chronique photo: Jean-Jacques Baillaut Jean-Jacques. Le photographe -souvent- officiel de la francophonie. Nous !’attendons, il nous a dit qu’il serait 14 vers 5hres. Il passe comme un coup de vent aux bureaux du journal, il nous apporte’ses photos qu'il a - développées dans la journée. II nous parle des films (nouveau genre) qu'il a utilisés, du papier a photos qu'il a essayé, des thémes qu’il a voulu -aborder. “Les titres, Jean-Jacques, c’est quoi les titres de tes photos?”. “J’y ai pas pensé, merde!” qu’il répond. Et en vrac, comme ¢a, un peu pressé -une voiture I’attend, il doit vite repartir- il nous laisse ses impressions sur chacune des photos, prises sur les sites d'une église en construction, sur la 14iéme avenue, a Vancouver. eae com My Ba, - Ook *(S)(0) = *(Q)(O) = cfc PACHA HOMSH HT HOY Un petit jeu simple, pour ce premier numéro. Simple au premier abord, mais plus compliqué si on a pas toute l'information en mains...A toi de jouer: identifie le drapeau des francophones des provinces et territoi- res du Canada. Fais-nous parvenir ta réponse aux bureaux du journal, “Le Temps”, 103-853 Rue Richards, Vancouver, V6B 4K5. Un tirage’ sera fait parmi ceux qui auront plus de 5 bonnes réponses: deux GAGNANTS SE MERITERONT CHACUN UN MICROSIL- LON! Les résultats seront annoncés dans le prochain numéro du “Temps”. 2 o3] [ — poésie . Le paysage glacé Il existe au fond des yeux un paysage a découvrir; on le cherche dans les cieux, Si l'on craind son avenir Ce paysage est bleu et noir, sans chaleuretl’on peut croire qu’il soit royaume de frissons. Il n’a point de dimensions, ni de régles, mais des regrets; quand I’on attend son horizon on veut rire, ou bien pleurer. — le soir, au coucher des sentiments on les observe dans la mer. Ils sont chauds, ils sont coupants on les gofite et ils sont amers. : ‘C'est ainsi que je revois un visage sans expression, je le voudrais pour moi- mais il fuit, sans attention, et ces moments de souvenir me sont pénibles, quand je vois ces instants, oi l’impossible, était caché au fond de moi, page centrale, Le Temps, décembre 1981 Mon bon violo Excuse-moi, bon violon, _ pour tous les jours ou j’étais vieux, jaurais dfi faire, jaurais di dire, mais que veux-tu, jétais malheureux. Excuse-moi, doux violon, A pour tous les jours ot je pleurais. J’étais tout seul, tu le savais, et le ciel gris Au fond de moi : se refermait au fond des yeux. J’aurais dé faire, é jaurais df dire, mais que veux-tu jétais trés vieux. Le soir, au creux du feu je jouais et tu chantais, Mes mains I : étaient fleurs douces, mon esprit velours caché. je te parlais, : ‘ aux yeux du feu et tous les soirs jétais heureux. Tu étais ami, mon bon violon, et le son que tu donnais était l'image de ma vie, au creux du feu au creux du vide . és je jouais et tu chantais. Tullio Galliano Ailleurs, c’est peut-étre. Une maison, un endroit - Ou tu me parles ot je t’écoute Ou je te parle od tu m’écoutes Juste a c6té de toi Juste a cété de moi A cété de vous, a cété de nous - Ailleurs, c’est peut-€tre aussi Un petit moment un instant Ou je t’appelle ot tu m’écris i Od je te chante od tu me mime: . Ma facon de t’écouter Lg Ta facon de me parler. A cété de toi, a cété de nous. Ailleurs, ¢’est peut-étre enfin, Un ami, une amie Qui nous regarde, qui nous voit Qui nous comprend, nous attend Juste a cdté de nous, Juste a c6té de vous, A cété de moi, a cété de toi - Ailleurs : a a eres bay oes si ine