Information 3 Les Acadiens celébrent leur féte nationale le 15 aout L'autre societe distincte Le 15 aout, les Acadiens eélébrarsrtdaneiajole ive a Edith Butler sans oublier Roch nationales de certains dans la __ petite féte de ]’année derniére qui la ferveur leur féte nationale. La petite communauté acadienne de Vancouver, elle aussi, fétera avec fierté une identité et une culture qu’elle veut résolument distincte. | 1 est un domaine oi les Acadiens parlent tous comme un seul homme, au moment ow celui qui cherche a pénétrer l’identité acadienne en vient irrémédiablement 4 la question maintes fois posée de savoir ce qui différencie un Acadien d’un autre francophone. “On est autant différent des Québécois que les Québécois sont différents des Francais” affirme Gilles Vienneau, originaire de Robertville (Nouveau-Brunswick) qu’il a quitté en 1987. La comparaison est reprise en termes quasi- identiques par Alain Comeau, originaire dela baie Sainte-Marie, en Nouvelle-Ecosse, qui définit affectueusement un Acadien comme “quelqu’un qui a une joie de vivre et qui aime beaucoup la partager avec sa famille et sa communauté”. Et la culture de ce peuple se confond avec son histoire etsa géographie: le Grand Dérangement, l’isolement face a |’Atlantique ont développé un instinct de survie, une musique, une nourriture et une culture incontestablement distincte, d’Antonine Maillet etsa Sagouine Voisine. Jean Wolf, journaliste a Radio-Canada, de retour d’un séjour de deux mois a Moncton, se dit “fasciné” d’avoir constaté une telle vivacité de la culture. “Les problémes d’ affirmation de leur identité sont maintenant réglés et la _ bataille d’aujourd’hui, c’est.celle de V’affirmation économique” constate-t-il, avant d’insister sur la. grande ouverture d’esprit des Acadiens qu’ ila rencontré durant son séjour: “tous ceux qui ont un emploi et qui ont plus de 35 ans ont voyagé et ont voyagé loin”. Et c’est pourquoi, selon Jean Wolff; “l’affirmation de leur fierté et de leur appartenance ne nécessite pas une séparation avec le reste du monde”, contrairement aux aspirations Une nouvelle correspondante nationale pour Radio-Canada ~ Un oeil a Vancouver pour le Telejournal Parfois accusé de se cantonner quasi-exclusivement a Vactualité québéco-québécoise, le Téléjournal de Radio-. Canada n’ ignorera plus Il’Ouest canadien, grace ala nouvelle correspondante nationale, Ghislaine Bouffard. "Ouest canadien ne figurait pas souvent au menu du Téléjournal de Radio- Canada mais il devrait désormais s’y retrouver réguliérement avec Varrivée 4 Vancouver d’une nouvelle _ correspondante nationale. C’est a Ghislaine Bouffard qu’il revient de composer le plat qu’elle adressera auquartier général du Téléjournal a Montréal. Entrée dans ses nouvelles fonctions depuis le 6 juillet dernier, la journaliste de 32 ans vient combler le poste de correspondant national, laissé vacant depuis prés d’un an. Ghislaine Bouffard sillonera la Colombie-Britannique, le Yukon, 3 l’Alberta et la céte ouest des Etats-Unis (en cas d’événement 2 re exceptionnel) pour le Téléjournal & et la radio nationale de Radio- Canada. La nouvelle venue *® entend . démontrer aux téléspectateurs du Québec que “la Colombie-Britannique, ce n’estpas seulement des saumons qui remontent les riviéres”’. Contrainte dese retrouver ~ au bureau dés 7h du matin, décalage horaire oblige, nour fuseaux horaires et les différentes heures de tombée qui lui sont assignées. Journaliste au Palais de Justice de Montréal durant trois ans, puis reporter aux affaires municipales avant son ~ atrivée 4 Vancouver, la nouvelle . correspondante devrait rester en Ghislaine Bouffard, en poste dés 7h du matin... communiquer avec Montréal, Ghislaine Bouffard expérimente encore le difficile art qui consiste a jongler toute la journée avec les poste pour une période d’au moins trois ans. R.H. Le Soleil de Colombie province voisine. La: mer. Dans tous les domaines de la vie acadienne, on laretrouve présente. “La mer, ¢a facgonne un peuple” remarque Gilles Vienneau, a tel point que le champ lexical de la mer a lui aussi influencé le parler quotidien. Alain Comeau remarque qu’en Acadie, on ne stationne pas son automobile dans la cour mais que |’”on havre sa voiture”, et que |’”on amarre ses lacets” lorsqu’ailleurs, on les attache. Pour célébrer tout ce qui compose leurs valeurs, les Acadiens ont fixé leur féte nationale le jour del’ Assomption, le 15 aodt, notamment pour se démarquer de la Saint-Jean Baptiste, considérée comme “la féte des Québécois” et non celle des Canadiens frangais. “Le 24 juin, nous ne fétons pas la Saint- Jean Baptiste, ou alors nous marquons I’ événement en allant souhaiter une bonne Saint-Jean Baptiste aux Québécois” explique Gilles Vienneau avec un brin d’ironie. La féte, 4 Vancouver aussi Le samedi 15 aoiit a Vancouver, les Acadiens et leurs amis se retrouveront pour marquer 1l’événement, dans l’espoir de réitérer le succés de la avait réuni une quarantaine de personnes. S’il reconnait qu’il s’avére presque impossible de définir le nombre d’Acadiens de Vancouver, Gilles Vienneau estime cependant qu’ ”il y en a beaucoup plus que l’on pense” et évalue leur nombre entre 300 et 400, en s’appuyant sur l’exemple de la Société acadienne d’Edmonton, qui regroupe précisémment entre 300 et 400 Acadiens. A Vancouver, il n’existe pourtant pas de regroupe- ment d’Acadiens, de type informel ou institutionnel. “Ici, la communauté _ franco- colombienne est encore jeune au niveau institutionnel et il y a encore beaucoup d’autres priorités” explique Gilles Vienneau. A Vancouver aussi, les Acadiens entendent bien maintenir 1’attendrissante tradition du tintamarre, qui veut qu’au petit matin du 15 adut, les Acadiens sortent dans les rues pendant une trentaine de minutes pour faire leplus de bruit possible avec tout ce qui peut leur tomber sous la main, histoire de démontrer qu’ils sont toujours bels et bien présents et qu’ils n’ont pas |’intention de tomber dans l’oubli. A Vancouver, la petite cérémonie devra sans doute se montrer plus discréte, pour éviter les plaintes pour tapage... Renaud Hartzer ATTRIBUTIONS fonctions similaires. secrétariat. s MODALITES ih | Gouvernement du Québec Bureau de Vancouver OFFRE D’EMPLO! SECRETAIRE DE DIRECTION Cette offre d'emploi vise & combler un poste au nouveau Bureau du Québec a Vancouver. Sous |'autorité du représentant du Québec, voir au bon fonctionnement du secrétoriat du représentant, retranscrire sur un appareil de. traitement de textes des lettres et des rapports, assurer |'enregistrement du courrier et le suivi des dossiers, accueillir les visiteurs, collaborer G la préparation et 4 l’organisation des réceptions officielles, tenir 4 jour le classement des documents et effectuer toutes autres tiches connexes @ Ia tenve du secrétariat. CONDITIONS D'ADMISSION Dipléme d'études secondaires, expérience pertinente d’au moins cing ans (5) dans des Bonne connaissance de la bureautigue et des logiciels reliés au secrétoriat; maitrise du francais et de l'anglais parlés et écrits; connaissance des usages et méthodes propres @ la tenue d'un REMUNERATION ET AVANTAGES Traitement pouvant aller de 24,436 a 27,066 selon |'expérience (en voie de révision); vantages et congés sociaux selon la Directive sur le régime d'emploi des personnes recrutées pour exercer des fonctions au sein d'une représentation du gouvernement du Québec. $ Foire parvenir votre curriculum vitae, copie des attestations d'études et lettre de présentation 4 M. Peter Dunn, représentant du Québec en Colombie-Britannique, World Trade Centre, 404-999 Canad Place, Vancouver (Colombie-Britannique), V6C 3E2 DATE LIMITE D'INSCRIPTION: LE 21 AOUT 1992 Québec 22 Vendredi 14 aoiit 1992