24— a eee ee Le Soleil de Colombie, vendredi 29 juin 1984 La C.b. met le Canada en contravention avec les instances internationales 4 Suite de la page 1 dernier. En clair, la commis- sion des droits de la person- ne est officiellement suppri- mée, et un service entier du ministére du Travailchargé de traiter les dossiers dans ce domaine est remplacé par un comité de ... cing personnes. Or, la commission des droits de la personne avait un réle essentiellement éducatif et promotionnel. Elle cons- tituait donc un organisme comme un certain nombre de pactes internationaux obli- gent chaque pays signataire a en entretenir un (le pacte relatif aux droits économi- ques, sociaux et culturels de 1976 en particulier. Déja, 1'0.i.t., l’Organisation inter- nationale du travail, com- mence a faire des remarques au Canada sur la suppres- sion de la commission en Colombie britannique. D’autre part, la transfor- mation d’un service ministé- riel entier en un comité de - cing personnes inquiéte beau- coup Mark Berlin. «M. McClelland, ministre du Travail de la province, indi- que-t-il, a vaguement fait allusion a une possibilité pour ces cing personnes d’utiliser les services des relations indus- trielles. C’est presque pire car cela reviendrait 4 confier des dossiers sur les droits de la personne a des gens qui n’y connaissent rien». Pourtant, Mark Berlin se défend d’avoir fait le dépla- cement en Colombie britanni- que uniquement _— pour embarrasserle gouvernement Bennett. «Les organismes’ internationaux nous posent des questions et nous ne savons comment y répondre, dit-il, alors je suis venu ici pour demander au gouverne- ment de justifier sa posi- tion pour que nous-mémes puissions répercuter ces expli- cations auprés de ces orga- nismes.» Il n’en reste pas moins que la position du Secrétariat d’Etat est trés claire. Dans une lettre adres- sée le 18 mai au ministre du Travail McClelland, Serge Joyal se sent «obligé de sou- ligner ses préoccupations au sujet des oublis évidents de la loi 27 qui ne semblent pas avoir été comblés par le gou- vernement de Colombie britannique quand il a établi _le nouveau projet de loi». L’audio-visuel doit rester petit Suite de la page 1 bénévolat, 225 000 dollars. Le secrétariat d’Etat a refu- sé. Purement et simplement dans un premier temps, et ensuite au moyen d'une lettre signée d’Orest Kruhlak, direc- teur régional du Secrétariat d'Etat, qui .affirme: «Le dos- sier prioritaire appartenant © au domaine des communica- tions électroniques a été défini a l’échelle nationale par une programmation de Radio- Canada plus adaptée aux réalités régionales et par un accroissement de la produc- tion dans les régions». En d'autres termes, le développe- ment de la communication communautaire appartient a ... la chaine nationale et provinciale. Autre déception pour ls S.a.v., Pétude de faisabilité sur une maison de production francophone basée a Vancouver pour desservir tout Youest, a donné des résultats peu encourageants. Selon les trois spécialistes engagés par ~la S.a.v. pour trois mois, une maison de production homo- géne (possédant ses propres €quipements) , n’est pas viable pour Jlinstant. Il donc selon eux envisager de produire des émissions ou des films en anglais également, et surtout penser projet par pro- jet, au lieu d’établir une struc- faudrait _ ture permanente. Si les résultats de cette étude n’ont surpris personne, — combinés avec le refus du Secrétariat d’Etat, ils encou- ragent une certaine lassitude au sein des membres de la S.a.v., qui était perceptible lors de l’Assemblée générale. D’autant plus qu’une petite vingtaine de membres avait fait le déplacement alors que la Société en compte tout de méme 94. Ne soyez pas étonné si quelqu’un vous demande de donner un dollar pour la cause d’un film. sur Maillardville. Au cours de l’Assemblée générale de la S.a.v., les membres ont voté une motion deman- dant a la Société historique de réunir cet argent, pour de travailler. Pierre Grenier est en train de monter un film sur Maillardville. Au cours de ses recherches, il a déniché un peu partout de vieilles photos dont il a besoin pour son film et qu'il a proposé de repro- permettre a Pierre Grenier Pour 650 dollars de plus duire pour la Société his- torique afin qu’elle puisse les conserver dans __ ses archives, une fois le film réalisé. L’ensemble du projet est chiffré a 1 300 dollars et Pierre Grenier en a déja obtenu 650 de la célébre Fondation Bronfman, 4 la condition qu'il trouve les 650 dol- lars supplémentaires. Pierre Grenier a donc été frapper a la porte de la Fédération des Franco- Colombiens, qui lui a répondu non en vertu du principe selon lequel elle n'est pas un organisme subventionneur mais: au contraire une organisation subventionnée par le Secrétariat d’Etat. ‘ il ne reste donc plus que les bonnes volontés pour réunir ces photographies qui deviendront peut-étre un jour inestimables pour la culture franco- colombienne. En tout cas, il semble que ce projet ait créé un précédent a la F.F.C. Le dernjer Conseil d’administration a décidé d’étudier la possibilité de créer une fondation «auto- nome» qui, tout en étant liée a la Fédération pour- rait, elle, distribuer des fonds a ce genre de pro- jet. Le doyen s’en va Suite de la page 1 la derniére assemblée généra- le. Avec les employés et les nouveaux élus du conseil d’ad- ministration, j'ai confiance dans l'avenir, ajoute-t-il avant de jeter un regard en arrié- re sur ces quatre ans Pendant cette période j'ai vu des changements dans les organismes francophones qui sont a mon avis beaucoup plus ouverts qu’avant». Il n’est pas encore fixé sur son avenir. «D’abord prendre des vacances!», dit-il. Ensui- te, il continuera peut-étre a travailler dans le développe- ment communautaire ou bien il retournera étudier a Montréal. Mondanités C’est ainsi qu'un amant dont lardeur est. extréme, aime jusqu’aux défauts des person- nes qu'il aime. = Moliére, «Le Misanthrope» 202 - 222 E. 15éme Avenue Vancouver, B.C. V5T 2P9 L’aventure mexicaine Vous lirez la semaine eee ee mexicaine racontée par Roger Dufrane. L’éducation des Franco-Albertains L’ ACEFA menace d’aller en Cour Par Jean-Francois Fournel L’Association canadienne de _|’Alberta (ACFA) exige du gouverne- ment albertain l'enchasse- ment du droit a Tensei- —— du frangais dans la sco . Le gouverne- ment Lougheed tient bon et YACFA menace d’aller en cour. Edmonton aura son école francophone dés la _ rentrée prochaine dans le cadre de la commission scolaire catholi- que de la ville. Le gouver- nement Lougheed s’engage d’autre part a fournir pour septembre prochain aux com- missions scolaires une grille d’accés, facilitant les démar- ches pour ouvrir une école francaise. Mais c'est tout. Contrairement aux voeux de VACFA, le gouvernement ne veut pas entendre parler d'une intégration des droits des francophones dans la loi sco- laire. > Comme en Colombie britannique et en accord avec la charte canadienne, cette loi astreint le ministére de l’Education a ouvrir une école francophone si un certain Vous déménagez Si vous déménagez, écri- vez ou téléphonez votre nouvelle adresse. Chaque retour coute au Soleil 37 cents. Certaines semaines, nous versons au facteur 10 dollars pour le retour de vos journaux! nombre de parents en font la demande (en Colombie britannique, il faut dix demandes) . Une modification de la loi scolaire telle que la désire |‘ACFA permettrait a chaque foyer francophone, méme isolé, de pouvoir dis- poser d’un enseignement en francais pour ses enfants. Une seule demande suffirait alors ur qu'une commission sco- aire ouvre une classe ou bien envoie l'enfant dans une autre commission scolaire ow I’ensei- gnement en francais est dispo- nible. Le gouvernement Lougheed refuse de proposer une modification de la loi scolaire a la législature pro- vinciale par crainte d'une contre-coup politique comme au Manitoba. Et JTACFA menace d’aller en cour. Si association décide de faire appel aux tribunaux, son appel rejoindrait alors la déposition de parents d’éléves qui ont saisi pour les mémes raisons la Cour du Banc de la Reine en octobre dernier. Selon Paul Poirier, direc- teur général de l’ACFA, cette décision abrupte est motivée ' par l’impasse entre l’associa- tion et le gouvernement. «Le ministre de I’Education nous avait promis un éconcé poli- tique et maintenant il nous dit que ses collégues du cabinet considérent le moment inop- portun», a-t-il indiqué. En fait, la position du gou- vernement albertain semble assez proche de celle que le Premier ministre ontarien Bill Davis a €noncé dans sa fameu- se réponse a Pierre Trudeau: _ Oui aux services en francais et non a l’intégration de ces services dans la loi. Mais la décision récente du gouverne- ment Lougheed de garantir une grille d’accés aux commis- sions scolaires désireuses d’ou- vrir une école francophone, semble aussi dictée par un~ accord intervenu récemment entre l’Alberta et le fédéral. Comme presque partout ail- leurs au Canada, Ottawaet les ministéres de |’Education pro: vinciaux se sont mis d’accord pour que le cout supplémen- taire de l’enseignement en langue minoritaire repose essentiellement sur les épaules du Secrétariat d’Etat. 263-1203. Le Liévre et la tortue La. prématernelle Liévre et la tortue», 3525, 24¢me avenue ouest, Vancouver, accepte les enfants fran- ‘eophones de 3 et 4 ans pour la ren- trée de septembre. Tél.: 222-8418 et francophone «Le i ttt tt Suite de la page 1 suis passé par des moments assez durs. On était invité a des discussions sur les réseaux de télévision, de radio ... Le refus est indé- niable, quelqu’un d’autre voulait la job! En plus a l’époque. je parlais assez mal l'anglais, avec un accent francais, et mon associé était lui-aussi un ‘importé’, il est Hollandais». Aprés les parcs, Gerry essaie la ville. Pourquoi ne pas faire promener les touristes dans les rues de Vancouver dans des calé- ches? L’administration, qui est toujours trés rapi- de, met six mois a répon- dre non. Raison : trop de circulation. «Mais tout récemment, la ville a don- né l’autorisation a des pousse-pousse tirés par des bicyclettes. Nous avions pourtant tout étudié méme le crottin aurait été ramassé par des petits chariots!» Aprés cette mauvaise ‘expérience avec les autori- tés municipales, Gerry et son associé se sont tour- nés vers la montagne de Grouse, ce sommet au panorama recherché par les visiteurs. Pour soixante- quinze cents, les petits peu- vent se promener 4a dos des quatre poneys miniatures et les plus grands pour deux dollars sur les dix ‘Ses chevaux n’ont pas de roues poneys plus hauts. La montagne de Grouse essaie d’offrir autre chose a ses deux cent mille visiteurs que les pop-corns et les ballons. Elle espére bien l’été prochain développer un projet aux nombreuses attractions, un petit Disneyland, quoi. «Le pré- sident de la compagnie d’exploitation de la monta- gne a remarqué que j‘étais agressif, il est d’accord pour développer une sorte d’attraction «western» ow il y aurait une écurie et ot adultes pourraient louer des chevaux pour des pro- menades sur les 1 200 acres de la montagne». Il y a bien le championnat mon- dial de delta-plane le mois prochain, mais ce n'est pas suffisant pour attirer la foule. La semaine prochaine, une caléche sera montée au sommet, on pourra faire des petits tours dedans. Si Gerry s’accroche a un tel projet et s'il est tous les jours au sommet de la montagne pour surveiller de prés l’exploitation, c’est pour prouver qu'il est sérieux; il voit d’un trés bon oeil Expo 86 s’en venir a grands pas. «Je pourrais promener les touristes et visiteurs dans des caléches entre leur hétel et le site de l’Expo». Mais 1a encore, Gerry s’attend a une lutte farouche mais, il est prét. Conversation mondaine.._ Si les enfants devenaient ce qu’en attendent ceux qui leur ont donné la vie, il n’y aurait que des dieux sur la terre. A. Poincelot, «Etudes de l’homme>. Canada exigible. land, C.B. soumission a 1’Association gamés, Vancouver; au constructeurs de Calgary, C.A. de Kamloops, , Edmonton, Alberta. Dépét : 500.$ Date limite : 11h00 On ut aussi consulter Burnaby. soumissions. aucune des soumissions. APPEL D’OFFRES | LES SOUMISSIONS CACHETEES, visant les entre- rises ou services énumérés ci-aprés, adressées au Chef, Soumissions et contrats de la Région du Pacifique, Travaux publics Canada, 1166 rue Alberni, Vancouver, (Colombie britannique), V6E 3W5 seront recues jusqu’a l'heure et la date limite détermi- née. On peut se procurer les documents de soumis- sion par ]’entremise du bureau de distribution des plans, a l’adresse ci-dessus sur versement du dépét PROJET No 035253 — pour Agriculture Canada. Construc- i tion d’un centre de recherche agricole, Summer- Les intéressés saa: consulter les documents de — Service de distribution des - plans en construction, Burnaby; aux bureaux des elowna, Penticton, Vernon; au bureau PWC, Piéce 200, 2¢me étage, 99 Date limite : 11h00 PDST - PROJET PR 101209 - remplacer le toit, Edifice fédéral, 2248 rue McAllister, Port Co pidlam, CB: mission a |’Association des constructeurs Amalga- mated, Vanc.; & au Service de distribution des plans, PROJET PR 101144 — remplacer le toit, Edifice fédéral, 11135, 48éme Avenue, Delta, C.B. Date limite : 11h00 PDST - INSTRUCTIONS Le dépét afférent aux plans et devis doit étre établi a Yordre du Receveur général du Canada. Il sera remboursé sur retour des documents en bon état dans le mois qui suivra le jour de Jouverture des Le Ministére ne s’engage a accepter ni la plus basse ni Le cerveau des enfants est comme une bougie allumée dans un lieu exposé au vent : sa lumiére vacille toujours. _ Fenelon, «De ]’Education des filles» Travaux publics Public Works | Canada des constructeurs Amal- Edmonton, Victoria; S.I. 25-109 rue, 24 juillet 1984. 19 juillet 1984. les documents de sou- 18 juillet 1984.