i | | : 16 — Suite de la page 1 position des textes par les journalistes eux-mémes n'est pas encore réalisée) . L’article, écrit dans le cas du Sun par l'un des 56 re- porters, 20 correspondants, 8° reporters. sportifs, 10 journa- listes du “desk” (1), 13 rédac- teurs des services “vie prati- que” et “loisirs”, est ensuite relu par le chef de service, renvoyé a l’auteur s'il est par trop incomplet, ou réécrit par des “rewriters’’. Un autre service, “le news desk”, s'empare du texte pour lui trouver un titre et lui attribuer la grosseur de carac-- tére nécessaire (le calibre). On décide également d’une couleur, s'il y en a une et du choix possible d'une illustra- tion. Bandes perforées, bandes magnétiques Toutes ces informations sont digérées, traitées, inté- grées par l’ordinateur central qui ressort ces informations sous forme de bandes-papier perforées ou de bandes ma- gnétiques. Atmosphére de ro- man policier: non, on ne peut pas voir cette salle — le data processing — oui il y a une petite fenétre mais elle est voilée par un rideau noir. Toute la paye transite éga- lement par les cellules de Vordinateur... Un étage au-dessus, re-dé- dale de couloirs et d’escaliers, une piéce bien aérée pour tenir au frais deux énormes “Mergenthaler 606”, a $750 000 l'unité. Ces machi- Le Soleil de Colombie, vendredi 19 aofit 1983 Des journaux aux mains de 1’ informatique nes extrémement __ sophisti- quées — trois mécaniciens sont 1a pour veiller 4 leur bon état de marche — nourries des bandes issues de |’ordinateur, produisent les textes préts au montage, accompagnés de leur titre, de la signature, des intertitres, etc... Leur “intelli- gence” est telle qu’elles peu- vent réaliser une page de petites annonces classées, tou- te montée, en deux minutes... Moins de correcteurs d’épreuves A la mise en page juste- ment, nous rencontrons un ancien linotypiste, recasé 1a avec une garantie d’emploi a vie. Tout en montant une page “entertainment”, il nous fait part de son dépit. En plus de la composition, il était chargé de la relecture et de la correction des articles. Aujourd’hui, les quelques correcteurs qui demeurent ne sont plus affectés qu’a la relecture des petites annonces et des publicités commercia- les. Economie, économie... Pour le reste, les articles, on fait confiance au journaliste et a ses collégues de la salle de rédaction. Nous nous en éloignons a_ toute vitesse alors que la page montée — la maquette — subit une série de transfor- mations techniques. Elle est d’abord photographiée; le né- gatif est ensuite transposé sur une plaque de zinc, traitée chimiquement, et alors direc- tement montée sur les rou- - leaux de la presse. Les presses tournent dans une marée de bruit, et dans un océan de papier. Des di- zaines et des dizaines de bobi- nes d'une tonne attendent d’étre dévorées par les vieilles: machines. Vieilles? Eh oui, Tune d’entre elles date de 1920! Difficile de remplacer ces anciens modéles par des engins plus modernes 4a plu- sieurs millions de dollars, quand les changements tech- nologiques intervenus au ni- veau de la rédaction ont déja grevé les budgets. Cela arrive méme chez les rois du métier: une pellicule-photo est entzére- ment! gachée, irrécupéra- ble. C’est ce qui nous est arrivé lors de notre wsite dis “SUN = et du PROVINCE. Tous nos cli- chés, destinés a illustrer le processus de la fabrication d'un journal, sont ratés. Rage! Ceci se passe le jeudi. Le vendredi, je me prépare a aller rattraper Verreur avec un nouveau film. Malheureusement, le méme responsable quit nous avait guidé la veille nous explique maintenant que “a cause de divers problémes techniques et de personnel”, un report de _ notre visite a l’'automne est nécessaire. “C'est juste Comme des intrus tout, environ 245 000 Sun sont tirés tous les jours de semaine et autour de 280 000 le samedi. The Province va sous presse a 22h15 pour sa premiére édition et 23h30 pour la seconde, qui ne différe de la précédente que par les der- niers résultats des courses (2)... En ce qui concerne son tirage, Dona Harvey, son adminis- tratrice-directrice, précise que le passage du quotidien au format tabloid a stimulé les pour une petite demi-heu- re...” “Non, pas question.” _ Dé&a la _ veille, nous avions été accueillis plus comme des intrus qu’en tant que journalistes ayant pris rendez-vous une se- maine a lavance. Si la rédaction du PROVINCE, et notamment Dona Harvey, fut coopérative,. au SUN ce. fut “niet” sur toute la ligne. Pas de pho- tos, pas de journalistes dans les parages. Les journaux sont tou- jours les premiers a récla- mer davantage d’accés a Vinformation. Southam News devrait faire qu’a Vavenir Vinverse — infor- mer sur linformation — soit plus facilement réa- lisé. M.G. Les trois rotatives produi- sent chacune 23 000 exem- plaires a l’heure. Elles tra- vaillent a partir de 8h30 pour la premiére édition du Sun, 11h30 pour la seconde. En ventes: “dans la premiére se- maine, nous sommes passés d’un tirage moyen de 143 000 exemplaires 4 165 000. Le linéage publicitaire a égale- ment augmenté de 20%. Cer- tes, on peut assister a un tassement dans les semaines a venir mais la progression est réelle. La réponse du public a dépassé nos espérances...” Des ouvriers, un casque an- ti-bruit sur les oreilles, extir- pent de temps en temps un exemplaire de la chaine aé- - rienne qui transporte les jour- naux de la presse vers la salle d’expédition. Contréle de la une, des premiéres pages des différentes sections. Ajuste- ment conséquent si nécessaire. Mémoire gigantesque Dans la salle d’expédition, lordinateur a opéré la présé- lection des envois. Sa mémoi- re gigantesque indique qu'il. faut tant d’exemplaires pour telle boite, tant d’autres pour le dépét de la 15éme rue de Salmon Arms. Les paquets comptés, ficelés, ils sont em- barqués dans les voitures du’ Sun et du Province ou dans celles de compagnies privées. La course au bus, au ferry, a commencé. Course renouvelée jour aprés jour, sans fin, dans la seule dépendance de I’actuali- té et... des équilibres finan- ciers. Au troisiéme étage, des journalistes surveillent et met- tent en forme le flot des nouvelles. Mais au second, des comptables compilent et ana- lysent les chiffres des recet- tes publicitaires et de la vente au numéro et décident fina- lement de la viabilité de l’en- treprise... (1) Journalistes mettant en forme les nouvelles provenant des agences. (2) Notons que cette heure de bouclage, pour un ‘Journal du matin”, est trés avancée par rapport a beaucoup de journaux de la méme caté- gorie qui sont imprimés a 2h, 3h ou parfois 4 heures du matin, Cela se passe en Angleterre, par un— beau matin de juin, dans les 1890. Ber- nard Shaw, la téte alors remplie d’idées révolutionnaires, ha- rangue une foule dans un square. Debout sur un gros baril, il excite ou fait enrager tour a tour son auditotre. Tout a coup, il dis- Canada i+ parait. Il s’est enyoncé dans le-baril. La foule s'esclaffe. On sort le nouveau : Diogéne de sa demeure impro- visée. Sans presque s'in- terrompre, il tire parti de l’incident en s’é- criant: ‘‘Ai-je besoin d’ajouter que mes ar- guments ont du poids!’’ Travaux publics Public Works Canada Commission canadienne des transoorts ie Avis d’audience publique Le Comité des transports par chemin de fer de la Commission canadienne des transports tiendra une audience publique a Duncan (C.B.), le 7 septembre 1983, relativement a: — la requéte présentée par Canadian Pacifique Li- mitée, en vertu de l'article 253 de la Loi sur les chemins de fer, en vue d’obtenir |’autori- sation d’abandonner |’exploitation de la subdi- vision Lake Cowichan depuis Hayward (point milliaire 0.0) jusqu’é Lake Cowichan (point milliaire 18.3), dans la province de la Co- lombie-Britannique. Les montants des pertes réelles subies par une partie de la subdivision Lake Cowichan de Cana- dian Pacifique Limitée, pour chacune des années de comptabilité prescrites, ont été les suivants: Année Coitstotaux$ Recettes$ Pertes réelles 5 1979 1191981 755 808 436 173 1980 422 826 246 515 176 311 1981 178 193 47 899 _ 130 294 1982 138 914 71118 67 801 L’audience débutera 4 10 h de |’avant-midi, le mercredi, 7 septembre 1983, en la salle d’audience n° 1, Edifice du Gouvernement, 238, rue Government, Duncan (C.-B.). Les personnes qui ne peuvent assister a l’au- dience pourront présenter leurs commentaires par écrit au moins dix (10) jours avant la date de audience, en les faisant parvenir a: M. J. O'Hara, Secrétaire, Comité des transports par chemin de fer, Commission canadienne des transports, Ottawa (Onta- rio) KIA ON9, avec une copie a: M. J.L. Bowles, Procureur général, Canadien Pacifique Limitée, C.P. 6042, Succursale “A”, Montréal (Québec), H3C 3E4. Les personnes qui le désirent pourront présenter leur point de vue sur I'affaire précitée au cours de l'audience. Les parties et les intervenants désireux de soumettre des documents, de témoigner ou d’inter- venir devant la Commission en frangais peuvent le faire et la Commission, lorsque avisée par cette partie de son intention de le faire, mettra a la disposition de celle-ci les meilleurs services d’interprétation qui pourront étre fournis en raison des circonstances. Canada M. L’Ecuyer Secrétaire suppléant Comité des transports par chemin de fer i+ Conseil de Ia radiodittusion et des Canadian Radio-television and Ald i, .} di Tal, 7 fo r i, AVIS Le C.R.T.C. a été saisi des demandes suivantes: Lignes directrices — Diffusion des services “3—1” de la CANCOM par des entreprises de télédiffusion en direct: Dans I’avis public CRTC 1983-109, le Conseil publiait des lignes directrices servant a faciliter la préparation des demandes présentées par des entreprises de télédis- tribution et visant la diffusion des services de télévi- sion “3—1” de réseaux américains, que Les CANCOM distribuent expressément par satellite. Le Conseil établit maintenant des lignes directrices complémentaires concernant la diffusion en direct des signaux “3—1” de la CANCOM. Les demandes présentées par des entre- pee de télédiffusion en direct qui se conforment aux ignes directrices suivantes seront traitées avec célé- rité par le Conseil, mais resteront assujetties aux exigences statutaires touchant la publication dans la Gazette du Canada et la notification publique. Lignes directrices: A. Télévision par abonnement: 1. Aux fins du présent avis, les entreprises de télévision par. abonne- ment sont des aU de radiodiffusion qui se servent d’émetteurs de télévision de faible puissance pour diffuser, sous forme de signaux codés, des signaux de la CANCOM 4 des abonnées. 2. Les entreprises de télé- vision par abonnement doivent se trouver dans le “marché principal”, c.-a-d. dans un marché ot la diffusion des services canadiens de la CANCOM est actuel- lement autorisée. 3. Les requérantes doivent s’assu- rer de satisfaire aux critéres de distribution des signaux “3—1” décrits dans la décision CRTC 83-126 autorisant la CANCOM 4 distribuer ces pena 4, Avant de présenter leurs demandes au Conseil, les requérantes doivent obtenir du ministére des Communications une attes- tation prouvant que les fréquentes requises sont dispo- — nibles et que les fréquences proposées sont accep- tables du point de vue technique. 5. Les requérantes doivent fournir des preuves détaillées sur les facteurs techniques, économiques et démographiques pour appu- yer leurs demandes d’exploitation d'une entreprise de télévision par abonnement. 6. Les lignes directrices énoncées dans l’avis public CRTC 1983-109 sur les majorations tarifaires pu les entreprises de télédis- tribution de classe (moins de 3 000 abonnés) s'appliquent également aux entreprises actuelles de télévision par abonnement. B. Diffusion de services de la CANCOM par des stations de télévision en direct diffusant en clair. Certaines requérantes se sont vu accorder des licences de diffusion de toute la gamme de services canadiens de la CANCOM a Vaide d’émetteurs de télévision en clair. Puisque ces derniéres, de par leurs licences, sont considérées comme des_ entreprises d’émission de radiodiffusion, elles sont assujetties aux exigences du réglement sur la télédiffusion. Ces exi- gences, tout epacueulerement a cause de leur application aux normes de contenu canadien, font qu'il est impossible au Conseil de traiter les demandes de diffusion des signaux “3—1” de la CANCOM provenant des réseaux américains. (PN-164). - APPEL D’OFFRES LES SOUMISSIONS CACHETEES pour les projets mentionnés ci-dessous, adressées au Chef, Police et Administration des contrats, Département de Tra- vaux publics Canada, bureau 200, 9925 — 109éme rue, Edmonton, Alberta, T5K 238, Tél. (403) 420-3213, seront regues jusqu’d, 11h30, heure avancée des montagnes, a la date limite spécifiée. Les documents de soumission peuvent étre obtenus dans les bureaux du département mentionnés, sur versement du dépét exigible. PROJET No. 003452 — Pour le compte de Parcs Canada Parc National de Banff, Alberta Bow Valley Parkway km 18.0 - km 29.0 Terre de surface, ensemencement hydraulique et ensemencement mécanique. . : Dépét: $25.00 PROJET ~ No. 003092 — Parc National Jasper, Alberta Réparations des dégats provoqués par le gel Route du lac Maligne Dépét: $50.00 _ Date limite pour les deux projets: 07 septembre 1983 ~ Les documents de soumission peuvent étre obtenus au bureau 200, 2éme étage, 9925 - 109¢me rue, Edmonton, Alberta; bureau 632, Edifice Harry Hays, 220 - 4¢me Avenue S.E., Calgary, Alberta; 1166 rue Alberni, Vancouver, C.B.; et ils peuvent étre consultés dans les bureaux de l’Association des constructeurs de routes a Edmonton, Alberta et Vancouver, C.B.; ils peuvent également étre consultés au bureau local du site du projet. ; Pour de plus amples renseignements, contacter: M. E. Viddal Directeur de projet. _ (408) 420-3229 INSTRUCTIONS Le dépét afférent aux plans et devis doit étre établi a lordre du Receveur général du Canada. Il sera remboursé sur retour des documents en bon état dans le mois qui suivra le jour de ouverture des soumissions. Le Ministére ne s’engage a accepter ni la plus basse ni aucune des soumissions. Canada