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8 Le Soleil-de Colombie-Britannique, vendredi 8 novembre 1996

Pour vous, nous allons

PAR CLAUDINE LAVALLEE

Depuis le XIle siécle, et par-
ticuliérement en France, la soupe
désignela tranche de pain sur laquelle
on verse du bouillon, une sauce ou un
apprét liquide, d’oti1’expression fa-
miliére: tremper la soupe. Il est vrai
que le pain est le meilleur accompa-
gnateur des potages et des soupes,
surtout lorsqu’il est grillé auparavant.
Cette légére torréfaction développe
l’ardme du pain et donne a la soupe
unesaveur agréable.

Aujourd’hui, avec] ’évolution
des habitudes alimentaires, le role de
la soupe est grandement modifié. I
est rare qu’elle serve de plat de base
ouencorede plat unique commec’en
était le cas autrefois. Bien sir il est
encore des pays ou elle demeure tra-
ditionnelle comme en Russie par

Qu’elles soient
bonnes ou mauvaises,
étonnantes ou
prévisibles,
les nouvelles de
votre région sont

importantes

pour vous et...
pour nous!
8

EN COLOMBIE-BRITANNIQUE

Lundi au vendredi 18 h 30
En reprise du lundi au vendredi 22h30

saab yA eae
Télévision
SRC (<o)) Colombie-Britannique

DE TOUT POUR FAIRE UN MONDE

: ro a Travaux publics et Public Works and

Services gouvernementaux Government Services
Canada Canada

APPEL DE DECLARATIONS D’INTERET
ESPACE LOCATIF
LOCAUX A BUREAUX
SURREY (C.-B.)

Travaux publics et Services gouvernementaux Canada (TPSGC) lance un appel
de déclarations d’intérét aux bailleurs intéressés 4 louer des locaux répondant
aux critéres suivants:

Environ 248 m? (2.670,2 pi?) de surface utile d'espace de bureaux pour une période
de cing (5) ans a compter du 1° octobre 1997. L'immeuble doit étre a proximité
du réseau de transport en commun et d'un stationnement public.

exemple ou encore dans certaines
régions d’Espagne et de France et
l’expression “a la soupe!” témoigne
d’une époque oi elle servait de base
alimentaire.

Il ne faut pas oublier que le
premier établissement 4 recevoir le
nom derestaurant, en France, en 1765,
fut ouvert parun marchand desoupe,
dénommé, BOULANGER. Depuisles
cuisiniers n’ ont cessé, et a juste titre,
de louer les vertus de la soupe. Mais
nul autre n’a su le faireavecautant de
verve que le cuisinier LOUIS P. de
GOUY, chef cuisinier Frangais qui
travailla durant une partie de sa vie
aux Etats-Unis: “Elle est le mets le
plus réconfortant qui soit, elle rassu-
re, elle console et, aprés une journée
harassante, elle rend aimable” et
d’ajouter “Un bol de soupe chaude
n’a pas sonpareil avec ses volutes de
fumée aromatique qui chatouillent

Le Chabrot ou Chabrol

BIEN DANS SON ASSIETTE!... LA SOUPE

agréablement les narines.” Enfin la
soupe est dans tous les pays, un met
d’antique tradition. Au Moyen-Age
on la préparait 4 l’oignon, au lait
d’amandes, auchouet aux pois. Trés
souvent elle était mouillée au vin,
enrichie d’herbes vertes et parfois
coloréeau safran. Le CHABROL, ou
CHABROT une tradition rustique
typique des régions du Centre et du
Sud-Ouest de la France qui consistea
ajouter du vin rouge dans uneassiette
desoupe dontona déja consomméune
partie est probablement une
réminiscence des coutumes du
Moyen-Age.

Qu’elles’appelle, potage, bis-
que, consommé, créme, ou velouté, la
soupe a plus d’un “tour” dans sa
marmite! récemment et comme de
louche en louche elle nous revient, au
grand bonheur de bien des gourmets.

Les locaux doivent étre dans un immeuble situé dans les limites suivantes:

SOUPE AUX LEGUMES

Nord: 108° Avenue

Sud: 64° Avenue
Ouest: route Scott (OULADE)
Est: 152° Avenue

De nos jours, le mot soupe a
pris unsensrustique par opposition au
“potage” qui est citadin et “distin-
gué”. Dans la Centre de la France
cette soupe de légumes se faisait
cuire autrefois dans un récipient de
cuivre appelé “oule” d’ot le nom
d’?OULADE.

Ingrédients: trois carottes, 2navets,
2 oignons, trois belles pommes de
terre, un panais si possible, 3 litres
d’eau, 100 g de lard de poitrine ou
bacon salé, 50 g de beurre, thym, per-
sil, feuille de laurier réunis en bou-
quet. A cette base on ajoute tous les
légumes de saison que1’on peuttrou-
ver tels: haricots blancs, haricots verts,
petits pois, quelques asperges, une
courgette, un morceau de potiron, 2
branches de céleri ou un morceau de
céleri rave ou une ou deux cdtes de
bettes...Evidemment tous ces légu-
mes ne sont pas indispensables mais
plus on en a, meilleure sera la
OULADE.

Préparation: Mettre |’eau salée a

Pour obtenir plus d'information, appeler Hendrika Ferris au (604) 623-6345 avant
le 12 novembre 1996 et au (604) 775-6889 a compter du 12 novembre 1996.

Avant le 12 novembre 1996, les réponses écrites doivent 6tre adressées a:
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada
Services de locaux 4 bureaux
#301 - 1166 Alberni Street
Vancouver (C.-B.)
V6E 3W5
Télécopieur : (604) 623-6370

A compter du 12 novembre 1996, les réponses écrites doivent adressées a:
Travaux pubiics et Services gouvernementaux Canada
Services de locaux a bureaux
1330 - 800 Burrard Street
Vancouver (C.-B.)
V6Z 2V8
Télécopieur : (604) 775-6634

Pour étre considérées, les déclarations d'intérét doivent étre regues d'ici le 15
novembre 1996.

Les agents doivent fournir a TPSGC une lettre du propriétaire les autorisant a faire
une déclaration d’intérét.

Cecin’estqu’une demande pour connaitre la disponibilité de locaux a louer. TPSGC
ne lancera pas nécessairement d’appel d’offres de location ni ne louera l'un
queiconque des locaux proposés.

bouillirdans une grande marmite (un
pot-au-feu). Cette quantité est en prin-
cipeprévue pour deux jours, la soupe
étant encore bien meilleurelorsqu’elle
est réchauffée. Couper tous les légu-
mes en dés ainsi que le lard et les
mettre dans ]’eau bouillante avec le
poivre et le bouquet garni. Laisser
cuire 3/4 d’heure environ 4 petits
bouillons. Retirer le bouquet, verser
dans la soupiére et ajouter le beurre.
Les tranches de pain sont classiques
mais elles nesont pas indispensables.

LA SOUPE AU LARD

C’est la soupe classique des
campagnes et elle peut servir de plat
unique. Bien entendu elle peut com-
porter des variantes suivant les pays
et les régions. Ici on utilise des len-
tilles alors que la on préfére y ajouter
des haricots secs. Ce qui est certain
c’est qu’il faut l’avoir goitée pour
savoir combien elle remonte lemoral
durant les longs jours de grisaille en
hiver.

Ingrédients: 250 g de pois chiches,
200 gde lard salé (bacon salé), 1 kgde

pommes de terre, 3 poireaux, 4 carot-

tes, 1 oignon, 1 petite tranche de po-

tiron, un petit chou, Thym, persil et
feuille de laurier en bouquet, deux
grosses cuil. de graisse d’oie (ou de
canard, ou de poulet) ou encore 4
défaut de porc, 2 gousses d’ail.
Préparation: 4 heures avant de com-
mencer mettre les pois chichesatrem-
per. Au bout dece temps, les €goutter
et les mettre 4 cuire dans de |’eau
froidenonsalée, avecla graisse. Eplu-
cher et couper en morceaux tous les
légumes. Oter les cétes du chou et
couper les feuilles en laniéres. Ha-
cher le lard. Mettre le tout dans la
marmite oti cuisent les pois. Poivrer.
Ordinairement lesel du lard doit étre
suffisant pour saler le tout, mais on
peut toujours rectifier en fin de cuis-
son. Laissermijoter encore deux heu-
res et verser sur des tranches de pain
rassis. Sil’on ajoute a cette soupe des
petits jambonneaux que]’on fait des-
saler au préalable, cette soupe cons-
tituealors un platunique. C’est la que
faire chabrol...s’impose.C)