a ee ee SSS LITER EE OE EC OE LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE- BRITANNIQUE VOL. 13 No6 VENDREDI 30 MAI 1980 Vancouver selon J. Volrich: André Piolat exposition Transport 80. provincial. la population canadienne. ry Ouest”. Unavenir brillant L’avenir de Vancouver est brillant”, c’est ce qu’a déclaré M. Jack Volrich, maire de Vancouver, a l'occasion d’un diner offert aux journalistes de la presse ethnique, vendredi dernier a l’Hotel Holiday Inn. Il a annoncé que le gouvernement provincial va se rendre acquéreur des 152 acres sur larive nord de False Creek, propriété des chemins de fer Canadien Pacifique. Actuellement, servant a des voies de garages, ces terrains, devenus propriétés publiques, vont @tre le site du.projet de stade sportif et de Plus de. 80 pays vont participer en 1986 A ce congrés-exposition international sur les moyens de transport. Plusieurs d’entre eux ont indiqué qu ils vont _ construire des pavillons permanents qui feront parti de la Place des Nations, promise par le gouvernement M. Volrich a invité les journalistes ethniques a se concerter avec leurs différents groupes pour créer une ébauche de Centre Multiculturel qui pourrait étre construit sur la Place des Nations. Celui-ci abritera lhistoire des multiples cultures qui ensemble; chacune .4 leur maniére, ont contribué au développement de notre province. Le maire de Vancouver a rappelé que beaucoup semblent ignorer qu'aujourd’hui, les groupes ethniques, autres que francais et anglais, forment 1/3 de - Se disant heureux des résultats du Référendum au Québec qui a montré que les Québécois désiraient demeurer dans un canada uni, M. Vorich a ajouté qu'il est important de ne pas retourner a l'inertie du passé. | _ - lily. des probiémes, non | ‘itutionne’ “seulement avec le Québec, mais avec les provinces de suite page 3 a er, de s’acclimater a la vie ‘québécoise. Monsieur se ” fait tour a tour bicheron, -mineur a Gagnonville et a |. Poeeasion compositeur de - | chansons, tandis que. ~ Madame se tourne vers la. conciergerie. “II faut bien _ vivre!” Tous ces travaux _ temporaires obligent M. Trividic 4 transporter ses | racines toujours plus a louest. On lui avait dit qu'il trouverait un emploi facilement dans son métier. Bien vrai, il tra- _ vaille depuis 16 ans pour’ la commission scolaire de Vancouver en tant _ qu’ingénieur stationnaire, c'est-a-dire qu'il s’occupe particuliérement du _ chauffage d’une école ang- L'abonné de lasemaine... ' Cette semaine “Le Soleil” tend ses rayons. sur la “famille Trividic. Un jour M. Trividic de son nom — typiquement breton quitte la Bretagne de dentelle pour: _ tenter l’aventure du cété du Canada enneigé. Il arrive & Montréal en avril 1957. Quelques mois plus tard Mme ‘Trividic rejoint son mari, accompagnée de leur ler fils. “La famille Trividic au complet! Pendant. sept ans, la. ~ famille essaie de s'implan- 3% vives et joyeuses, la famil- le, composée de 4 garcons, place pour sa langue bre- tonne écrite et parlée. -étrangers au pays de souhaite! Héléne Desbiens ie A laise. . ; Ala maison aux polis parle: frangais; méme, André, le plus jeune, qui pourtant étudie a l’école . anglaise Eric Hamber. M. Trividic garde entre le francais et l'anglais une Les Trividie possédent encore une maison en Bretagne. Pourquoi? Au cas ou..... Pourtant, au- jourd’hui, ils se sentent leurs péres. N.B. Si l’on traduisait. le nom de Trividic, cela pourrait signifier “trois fois riche”. Je le leur Aprés le référendum... SECOND CLASS MAIL COURRIER DE 2e CLASSE No. 0046. 25 CENTS Le temps des négociations Thierry Clément Le gouvernement fédéral a annoncé lundi soir que se tiendrait, au plus tdt, le 9 juin, une conférence constitutionnelle avec les dix - premiers ministres provinciaux. - Assurément, la question des droits linguisti- ques sera soulevée lors de cette table ronde... Mais que dira le premier ministre Bill Bennett a ce sujet? Et que peut-il dire? Aprés les promesses faites ’ au cours de la campagne référendaire, voici venu le temps des réalisations. I] n’aura pas fallu attendre beaucoup pour que les discussions soient lancées avec les premiers ministres provinciaux. La tournée du ministre fédéral de la justice, M. Jean Chrétien en témoi- gne! Rien n’est laissé au hasard! Il semble que la volonté de changement cons- titutionnel se concrétise sur le terrain par de nombreuses - palabres... le train est sur les rails, mais quand arrivera-t-il en gare? Pour cette conférence cons- est la plus souvent ‘citée. Celle-ci n’est pas encore définitive, pas avant que le gouvernement fédéral ait Porcasion de a avec le L ‘assemblée générale delaF.J.C. elle;ladate du9 juin™ Québec. En ce qui concerne la Colombie britannique, le premier ministre Bennett n’a ‘rien ajouté de plus pour ce qui est des droits linguisti- ques des francophones de la province. Au contraire, dans une déclaration faite 4 la presse la semaine passée, il aurait plutdét tendance a bloquer les négociations sur ce sujet.. Rien de précis n’a d’ ailleurs été dit aprés la visite de M. Chrétien. ; Alors que pourrait-il dire M. Bennett a la table des négociation? En fait pas grand chose sur la cca ‘des droits linguistiqu ‘de son voyage au Qi été abordé mais la question économique. C’est la-dessus que tournerait probablement aap _ : n’était pas ce théme qui avait . les discussions entre le premier ministre Bennett et M. Trudeau! Il ne faut pas s ‘attarder a des concessions en matiéres linguistiques. Selon Jean Riou, directeur delaF.F.C., Gimission, “le gouverne- — tt école N.D. de Fatima Fermera-t-elle ses portes ? L’école Notre-Dame de Fatima va-t-elle fermer ses portes? Pour le moment, il n’en est rien! Toutefois, un doute subsiste quand a l'avenir de I’école catholique francaise de Maillardville... directeur de l’école, M. Raymond Lemoine a donné sa ment provincial n’est pas préparé a discuter sur la Constitution”. D'autre part, qui représen- . tera les francophones hors- Québec a cette table de négociations? (voir éditorial) suite page 5 d’autant plus que le La reléve est assurée Claude TRONEL - Pour l'assemblée générale de la Fédération: ae eunesse = Colaiabaeune [F.J.C.], plus de cinquante jeunes de Burnaby, Vancouver, Powell River, Victoria... ont répondu a I'appel. Ce rallye 1980 s’est tenu les 23, 24 et 25 mai au Camp Elphinstone, prés de Gibsons... un endroit tout-a-fait propice pour ces activités! La F.J.C. est une associa- ‘tion encore mal connue... et souvent assimilée a la Fédé- ration des __ Franco- ' Colombiens, Bien que TaeeRAt dans le. méme édifice et: poursuivant _des objectifs & peu prés identiques, la F.J.C. et la F.F.C. sont deux entités comparables, mais distinc- tes. Fondée en 1975, la F.J. c. s‘attache surtout Aatteindre | et a servir les francophones de 14 a25 ans. - Ce désir de olative: autono- ‘| mie de la F.J.C. vient du. | désir de donner aux jeunes § franco-colombiens les moyens de s’organiser eux- . mémes,de prendre leurs res- ponsabilités et de mettre sur pied leurs propres activités. “Une expérience formative C'est pour donner une for- mation aux jeunes franco- . colombiens que sont: organi- sés les rallyes. Non seulement ces assemb- lées permettent de se plonger dans un milieu fran- cophone en compagnie d’au- tres jeunes, mais elles per- mettent aussi de donner des ateliers (chant, média, théé- . tre, budget...) et surtout de faire participer les jeunes franco-colombiens a une structure qui leur apprend les procédures de base, de réunion et méme de tenu d'un budget. La participation de ces rallyes n’est plus a faire. Ce sont des événements trés attendus. Selon Sevrin Gaudet, prin- cipal animateur de la F.J5.C.. “cesrallyes sont l'occasion de. ~ donner une formation aux jeunes franco-colombiens pour qu’ils puissent assumer leur réle, et organiser eux- mémes ce qu'ils veulent”. Toutetois, prendre en main son destin, n’est pas chose aisée.. surtout lorsque l'on se heurte ala partie administra- tive. “Au début - poursuit M. Gaudet - on ne pensait pas qu'il y aurait tant d'adminis- _tration. suite page 5 “Les jeunes sont capables de prendre en main leurs. activités”.