S.0.S. argent liquide. Wendy Carter OT RE RE NE PTF AE ite page 2 | VOL. 21, NO. 10 VENDREDI, ter JUILLET 1988 Campagne de financement de la Maison de la Francophonie Pour éviter que le projet de a Maison de la Francophonie ne prenne l’eau, le Britannia a largué les amarres la semaine demiére. Sous un beau soleil, avec une bonne ambiance, du beau monde a son bord et une belle vue garantie. Bref, pour une bonne croisiére. Par Patrice Romedenne «Les petits bateaux doi- vent garder la rive» con- seille le proverbe, rappelant sagement et en termes marins que chacun doit agir selon ses moyens. Des moyens, les Francopho- nes ont décidé de s’en donner quelques-uns en s’aventurant dans les eaux pacifiques de l’océan, le 24 juin dernier, abord du Britannia. En effet, la traditionnelle croisiére de la St-Jean-Baptiste marquait, cet- teannée, lepoint de départ dela campagne de financement de la fameuse Maison de la Franco- phonie. Point n’était question de prendre le grand large: le bateau est demeuré suffisam- ment prés des cdtes pour permettre a ses occupants d’admirer un paysage toujours ravissant. Parti de |’hétel Bayshore a 19 heures 30, le Britannia y est revenu 180 minutes plus tard, le temps de pointer sa proue a Horseshoe Bay, et de permettre a quelques personnes, visiblement nouvel- ~“tés dans la région, de chercher désespérément la route qui méne au sommet de Grouse Mountain ou de s’interroger sur lasolidité du Lions Gate Bridge, notamment quand le bateau était dessous. Deux cent trente-deux person- nes (on n’est jamais trop précis) s’étaient jugées le pied suffi- samment marin pour embarquer abord du Britannia. Parmi elles, Yves Merzizen (Président de la fédération des Franco-Colom- biens, Wendy Carter (Secréta- riat d’Etat), René Macchabée (Président du Centre Culturel), Régis Painchaud, Jacques Bernard, des représentants de Radio-Canada avec a leur téte Michel Lacombe (Directeur des. services frangais), des visages familiers du Consulat de France tels René Delille (Consul Général), Michel Gardille (Atta- ché Culturel), Thierry Rosset (Attaché Commercial de |’Am- bassade de France), des membres de l’association Fran- ce-Canada, sans omettre | 'inévi- table équipe du Soleil de Colombie sans qui, cest maintenant acquis, rien n’est possible. C’est un fait, la communauté supporte l’ambitieux projet d'une grande’ Maison de la Francophonie. Et comme I’utile et l’agréable ne font pas nécessairement mauvais ména- ge, chacun a fait honneur au buffet servi a bord et salué la performance de l’orchestre. II était dit que le Britannia ne serait pas le Titanic. Hebdomadaire ‘Courrier 2éme classe ‘Second Class Mail ino. 0046 Un jean, une ceinture, un tee-shirt débardeur et une barbichette qu'il caresse volontiers: Paul Serret exis- te! Rencontrez l’homme- Santoor page 15. A propos... «Une réception pour les dignitaires et la presse aura lieu le 24 juin, de 18h30 a 19h15 a bord du Britanniay. C’était marqué dans le dossier de K Au jour J, a ’heure H, a la minute M, surprise: pas. de réception, encore moins de dignitaires! On a eu beau chercher, fouiller la cale, explorer la salle des machi- nes, rien! Peur du naufrage? Allez savoir... Ases heures perdues, Nigel Barbour déambule dans les rues. Cela lui vaut quelques joyeux atterrissages. Cette semaine a Gastown. Impres- sions page 6. Les représentants de la presse francophone hors Québec seront a Vancouver du 5 au 10 juillet. Le Soleil les y attend de pied ferme avec un double programme: bou- lot et tourisme! Détails page 8. Lire «Qui est le séducteur?» Bonne question posée par Marie-Louise Bussiéres. Elle un texte magnifi- que de Sam Shepard». Ak wine le temps de le saluer et hop, le voila reparti. ———EeEeEeEeEeEeEe———————E" © ON Oe Ol alee tn ee Ge ee Oe ee a i ie i a a il i ki a i a a i i il Sl aa