14 Arts et Spectacles La Bottine souriante Quatorze ans de tournées dans le monde entier, six albums exregis- trés et un Juno pour le demier né de cette production, voila pour rappeler, s'il en était besoin, la notoriété de 1a Bottine souriante. Constitué de cing musiciens, ce groupe se veut défenseur de la chanson traditionnelle. Une sauvegarde du patrimoine dynamique puisque la Bottine souriante n‘hésite pas a réactualiser les mor- ceaux en puisant dans I'actualité et 4 incorporer dans ce folklore des influences jazz trés personnelles. La Bottine souriante, lundi 5 novembre, au W.I.S.E. Hall, 20h30, 1882 rue Adanac. Réservations et informations: 736-3022. Festival En bout de ligne Vous connaissez l’ile Gran- ville? Les 3 salles de théatre, son restaurants. On peut y flaner, y faire des courses, y apprécier les derniéres découvertes en théatre. Mais la semaine derniére, on s’y promenait d’un lieu a un autre _ pour assister aux ateliers du Fes- tival des Ecrivains (Writers Festi- val). C’est la 3@me année que l’automne nous raméne cet évé- nement avec de plus en plus de succés. Beaucoup d’entre vous aime lire! Certains s’essaient a l’écriture, pour le plaisir, afin de s’exprimer ou possiblement un jour se faire reconnaitre en tant qu’écrivain. Vous étes agent de publicité, artiste, fonctionnaire, cuisinier, scientifique ou agent de police. En général, vous devez écrire des rapports ou des lettres dans votre profession. Un jour ou l’autre, vous essayez de produire un article, un poéme, une chan- son, un conte ou méme un roman. Quoi faire avec cela? Au Festival des écrivains, vous pouvez rencontrer des pro- fessionnels mais aussi des gens comme vous qui écrivent comme passe-temps. Peut-étre désirez- vous pousser plus loin votre ta- lent. Les organisateurs, Alma Lee, aidée de Teresa Marshall, Greg Klassen et Moira Keigher met- tent tout en oeuvre, afin que cet événement soit dynamique, créa- uf et utile. Je fus impressionnée par — le nombre de sujets couverts: par exemple, "humour dans la cul- ture amérindienne, comment vi- vre de son écriture, les journa- lisme, la méditation et la visuali- sation, la popularité des histoires d’amour, la poésie, les contes pour enfants, le rock and roll, etc. On pouvait échanger des idées avec des écrivains comme Cécile Gagnon, Thomas King, Salli Benedict, Lee Maracle, Matt Cohen, Trevor Carolan, Anne Garber Daniel, David Moses, Ken MacDonald et une bonne tren- taine d’ autres. Je fus particuliérement intéressée par |’atelier: «Writing Past The Barriers». Trois auteurs, des gens simples qui ont osé relever le défi d’écrire dans leur langue seconde, l'anglais: Mario Pietrantoni, Hong Ngo et Yuko Seki. Un exemple a suivre pour bien des francopho- nes amoureux de cet art. Ecrire dans la langue de la majorité s’avere un avantage certain si l’on veut rejoindre un plus large pu- blic. Et automatiquement, on y améne les éléments de sa person- nalité, de sa culture. Longue vie au «Writers Festival» sur l’ile Granville. Un événement que nous attendons avec un intérét accru. M-LB Vous étiez au nombre de 1714 pour accueillir Gilles Vigneault a l'Orphéum, le 19 octobre dernier. Merci 1714 fois. 2 fas thrave| Vendredi 2 novembre 1990 Navigation un peu ennuyeuse Au théatre cette semaine, j’ai vu la premiére production du New Play Centre, «Inside Water» qui joue au Waterfront sur Vile Granville jusqu’au 10 novembre. L’auteur Deidre Doré dont c’est la premiére piécé produite sur scéne est née a New York mais vit maintenant en Colombie-Britan- nique. Trois hommes et une femme révent de partir en mer. Rassemblés dans une vieille ca- bane au bord de 1’eau, loin de toute civilisation, ils construisent leur bateau. Les problémes d’ar- gent les divisent. Ils font appel a "Inside Water " l’ex-€pouse de |’un d’eux, a son insu. Celle-ci arrive en hydravion avec l’argent. Mais tout n’est pas si simple. Le metteur en scéne, Paul Mears, a bien réussi avec les ac- teurs, surtout Scott Bellis. Avec beaucoup de naturel, il interpréte ce gars naif, simple et sans ambi- tion qui pour la premiére fois de sa vie ose réaliser un réve. J’ai ‘aussi aimé, Jennifer Griffin, en ex-épouse, riche et Patrick McDo- nald, le leader du groupe. Aux prises avec des personnages plu- t6t banals, ils réussissent 4 nous intéresser par moment. Le texte semble cohérent et bien écrit mais sans grand inté- rét. Malgré la meilleure volonté | des acteurs et du metteur en scéne, ils ne réussissent pas 4 soutenir V’attention du public. : Informations pour le spec- | tacle: 685-6217. Marie-Louise Bussiéres N’oubliez pas que c’est la demiére semaine pour voir: «Gone — the Burning Sun». L’histoire du — héros canadien, le Dr Norman — Bethune. Au Station Street, Art — Centre, jusqu’au 3 novembre. In- — formations: 688-3312. A TV5, cable 15*. Le Soleil de Colombie UN GOUT VENU D?’ a ee i Ys i . s... ce oot Cest TV5, l’Eurotélé. Un style, un ton, une ambiance. Une facon de voir, une maniere détre, un art de vivre. Un festival des meilleures émissions europeennes. Pour le désir de savoir: l’Euro-Info. Abondante, documentée, imagée. Un regard europeen sur la situation dans le monde. Pour les joies de lesprit: lEuroculture. Porte ouverte a J‘intelligence et a la créativité. Un regard européen sur les arts et les lettres dans le monde. Pour le plaisir des yeux: l/Eurospectacle. International, haut en couleurs, un regard européen sur les variétés dans le monde. UN REGARD EUROPEEN SUR LE MONDE - 7 U'EUROTELE LEUROTELE *Peut varier. Consultez votre cablodistributeur. ee rir Oe ee oe