an een Les Grands Courants VOICE LA DIX-SEPTIEME DES CHRONIQUES ECONO- MIQUES DESTINEES AU SOLEIL ET SIGNEES PAR L’EMINENT ECONOMISTE QUEBECOIS LAURENT LAUZIN. LE COMMERCE BOURSIER EST SUR LA VOIE D’UN RENOUVEAU Nos bourses locales ont ' traverse l’an dernier une période difficile comme 1|’in- diquent les récents rapports publiés par les dirigeants de ces deux organismes, tant 4 l’occasion du Nouvel An que des assemblées annuelles de ces deux organismes. La lutte menée contre |’inflation. et le loyer élevé de l’argent ont influencé le niveau des transactions boursiéres qui, ont fléchi en volume et en valeur, reflétant aussilavé- ritable crise boursiére qui s’est produite aux Etats- Unis. De l’avis du président du Comité des gouverneurs de la Bourse de Montréal, M. Fred R. Whittall, l’année 1970 laissera le souvenir de l’une des plus tragiques dans JV’histoire financiére moderne, notamment aux Etats-Unis, ot les fusions d’entreprises dans le com- merce boursier ont été par- ticuliérment nombreuses. Aux fins d’éviter le dévelop- pement d’une situation en- core plus tragique, on en est méme venu 4a épuiser presque complétement le fonds de prévoyance desti- né A parer aux chutes trop accentuées qui peuvent se développer dans le rende- ment de ce commerce. Le bilan boursier a ce- pendant conserve un meil- leur comportement au Ca- nada, les statistiques annuelles et le fonds de prévoyance,| constitueé depuis quelque, temps déja grace a Vga: tive de la Bourse de Mont- réal, est resté intact. Une, amélioration fort enable! s’est produite dans les der-! niers mois de l’année et comme le constatent | les cours ont connu une vi- gueur nouvelle alors que les mesures prises pour frei- ner l’inflation sont devenues moins sévéres. Profonde évolution Le commerce boursier, comme nous venons de le signaler a été trés sensible 4 la conjoncture défavorable de 1’an dernier. Il a vivement réagi, tant au Canada qu’aux Etats-Unis, aux experiences de controle conduites dans les méthodes prises. pour combattre l’inflation. L’en- semble de cette situation a naturellement réduit dan- gereusement le rendement de ce commerce et ébranlé la confiance de l’investis- seur. Celle-ci a cependant servi de stimulant 4 ceux. qui dirigent nos principaux marchés des valeurs dans. l’examen du role qu’ils doi-,| vent jouer dans notre socié- té et dans le développement! des relations qu’ils doivent concevoir avec les épar- gnants. Le fait semble encore peu connu du grand public qui comprend souvent mal non' seulement le rdle de la bour- se mais surtout ses divers mécanismes de fonctionne- ment, mais dans le domaine du commerce des valeurs boursiéres, comme ailleurs dans le monde financier, il se produit une profonde évo- lution qui est le résultat des recherches conduites par divers comités et par l’examen des exigences nou- velles qui se manifestent dans la vie moderne. Notre © parquet local, comme on 1’ appelle communément, n’est plus seulement un lieu de rencontre pour 1’échange ou encore la vente de nouveaux titres. I] constitue un orga- nisme, doté d’une gestion moderne, qui exerce aussi un role de surveillance non seulement sur le comporte- : ment des valeurs inscrites . mais encore sur celles des: entreprises dont les titres sont inscrits 4 la cote. Il. suit beaucoup plus attenti- | vement le travail et les transactions effectuées par ses membres, considérant qu’il est aussi de son role’ d’informer et de protéger l’investisseur. Nous ne donnerons pas en détail l’inventaire de toutes | les méthodes de controle exercées par nos bourses en Amérique du Nord et au Canada non plus que les nouveaux projets. en cours détude pour améliorer 1’ efficacite du commerce boursier. Ces projets sont nombreux et certains sont d’une nature technique qui apparaft d’une explication difficile. I1 convient cepen- dant de signaler le déve- loppement d’une collabora- tion beaucoup plus intense entre la Commission des valeurs mobiliéres du Qué- bec et les autorités du par- quet local, cette collabora- tion ayant surtout comme objectif principal de mieux sélectionner les nouveaux ti- ' tres 4 inscrire, surtout sur ! ce marché d’essai et de : : ! risque que constitue la Bour- se Canadienne. Le but ul- time de ce véritable tra- vail d’équipe est cependant d’assurer une meilleure protection de l’épargne in- , vestie dans les titres of- ferts au public et un mar- ché plus efficace pour 1’ investissement direct dans la mise en valeur de nos ressources. Tache difficile Comme le mentionne M. Whittall dans son rapport aux membres, tout le tra- vail de réforme conduit 4 ‘|développant de meilleures la direction de nos diffe- rents marchés boursiers a4 travers le pays ne recoit pas le support dont il au- rait besoin pour atteindre l’opinion publique et méme susciter la collaboration de tous les membres des dif- férents marchés. Les opi- nions sont partagées quant 4 la nature et 4 la nécessité de telles réformes et les rivalités qui existent entre _certains parquets sont non | seulement connues mais considérablement agrandies par les réactions qu’elles provoquent. parfois 4 l’ac- tualité. Nos bourses sont, dans une certaine mesure, touchées par le climat de tension qui régne au pays et, de ce fait, elles éprou- vent plus de difficulté 4 ga- gner et méme conserver la confiance de l’investisseur. Elles sont, comme tous les organismes mis en place par notre régime de libre entreprise, visées par le mouvement de contestation qui agite notre société. “Les autorités locales sont fort conscientes de ce phé- noméne comme celles aussi des autres parquets natio- naux. Elles cherchent Acor- riger cette situation en relations avec les investis- seurs et surtout le public épargnant. Pour le moment, elles étudient en profondeur quelles sont les conditions a remplir pour donner aux Canadiens un marché bour- sier idéal, bien axé sur les besoins réels de notre éco- nomie et la protection du consommateur. La pro- chaine étape consistera A informer le public des rai- sons pour lesquelles il doit confier ses épargnes A ce parquet renouvelé. Jeu bilingue de mots croises Par A.A.Hards HORIZONTALEMENT 1. Ingérence. 2. Illusoire. 3. La dixiéme partie d’un dollar - nuque - la moi- tie de Bali. 4. Articles - se suivent dans nuit - un Ecossais. 5. Terme du tennis - jupe. 6. Note de musique (fran.) - divinité féminine des bois, des fleuves, etc. - Institut de Massachusetts (abrév.) 7. Emettre - Automobile Club en Angleterre (abrév.) - qui trompe. 8. Rongeur - prép. 9. Collége anglais célébre . - prénom d’un homme d’ étt de la premiére Grande Guerre. esquiver - 10. Nég. - prép. - com- plet. 11. Ensemble des hommes assurant le service d’un navire - fait des notes (fran.) -}12. Organe de la vue - le plus propre. Les définitions sont en frang< ec eee a 6 VERTICALEMENT 1. Etat d’une personne qui n’a aucun motif de prefé- rence. 2. Pronom - amoureux. 3. Journal célébre de Lon- dres - Tito (décapité) - voyelles jumelles. 4. Chaque chose concourant avec d’autres pour former un tout - A présent. 5. Initiales de l’auteur de “*L?Tle au Trésor’? - étable a4 porcs. 6. Gafté - de peu de volume - surnom masc. 7. Fils d’Isaac et de Rébecca - ee» Goddard, actrice. 8. Plutét mr - prénom fém. 9. Mangea du fruit de l’ar- bre du bien et du mal - ville anglaise prés de Lon- 'dres. 10. Nord-est (abrév.) - pré- nom fém. - jour du mois. 11. Lasso - adj. dém.(fran.) 12. Loi promulguée par 1’au- torité d’un souverain - or- gane des végétaux. ‘s et les réponses en_anglais.] ikea aes 10 11-12 : to .. 1} 1z Jeu bilingue de SOLUTION DU 2 AVRIL mots croisés 1 he 4 5" 67. 8 0. 10-11. 12 LICIOJRINJE][ [LILIE O 27EIRIABBAIR{ I [ID Be 31NMECIAIMIU/S BB OILIGIA 4ITIRITIMIO/PIPIOINIE INIT S}EIOINMBNIT BBIE eee oINITIEITRLISILIS BIE} 7INISHBRAIVIOICIATT] LOIN] 811 |TIE|MMNIOITIE 1 1D 9IAIEIGCIIISMBRIE/PIEIL i /LIRMBLITIRIE > iG il EIVMMRI L [DIDIAINICIE 2)E/RIO|D EIDE SITIAINID Tous droits réservés. 1212, rue Bangor (cain pve nenchi _VAN COUVER. | _ + Tél: 683-4622 | Vill, LE SOLEIL DE VANCOUVER, 9 AVRIL 1971.