Dés les premiers jours de la nouvelle année, des hommes et des femmes en colére, souvent accompa- gnés de leurs enfants, ontmarché dans les rues de Prince Rupert, Prince George et Gibsons. Pancartes, discours, des manifestations typiques, qui se sont déroulées dans l’ordre et n’ont pas né- cessité l’intervention des forces poli- ciéres anti-émeute. . Les manifestants voulaientain- Si protester contre les sentences trop légéres imposées dans deux cas de con- duite en état d’ébriété ayant entrainé la mort. A Prince Rupert, un chauffard ivrea tuéun homme etses deuxenfants, et a Gibsons, petite localité proche de Vancouver, un autre a tué une femme et blessé trois membres de la famille de cette derniére. Des amis des victimes ont orga- nisé les manifestations et peuvent se féliciter d’avoir réussi 4 faire passer leur message, grace a la présence des médias, en particulier des équipes de télévision. Ce message était chargé d’émotion, mais.aussi de colére. Ce n’est pas la premiére fois, loin de 14, que des Canadiens et des Canadiennes dénoncent |’attitude de certains juges pour qui la vie humaine nesemble pas avoir une grande valeur. Onasouventpu entendre ou lire qu’au Canada les criminels étaient traités avec plus d’égards que leurs victimes ou les familles de leurs victimes. © Depuis plusieurs années, des victimes de crimes et leurs familles se regroupentafin, d’une part, desesoute- nirpsychologiquementet, d’ autre part, de faire du «lobbying» (comme onditen bon frangais), c’est-a-dire d’exercer des pressions sur les pouvoirs publics. Le grand probléme est que traditionnellement le pouvoir judiciai- re est séparé du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif, afin de garantir son indépendance et son impartiali- té. Ceci serait parfait si les juge- ments rendus étaient toujours irré- prochables, mais tel n’est pas le cas. Si certaines sentences sont trop légéres, il arrive que d’autres soienttrop lourdes : récemment, un juge de la province a imposé une sentence excessive, simplement pour faire un exemple; |’accusé et son avocatse sont portés en appel et ont gagné; la sentence a été réduite. La justice devrait étre im- partiale et «normalisée»; des «ta- rifs» devraient étre fixés. Ainsi, la sévérité des sentences imposées ne serait plus laissée, dans une certai- nemesure, ala discrétion des juges. Il y a quelques années, un jugede North Vancouvera condam- néa unepeinetrés légére unhomme accusé de voies de fait surla person- ned’unefemmeet, a quelques jours d’intervalle, ce méme juge a impo- sé une sentence plus lourde 4 un homme accusé d’avoir volé des couches dans unmagasin (oui, vous avez bien lu, des couches de bébé). N’est-il pas renversant qu’un juge ait puestimer que voler des couches constituait un crime plus grave que frapper une femme? On se souvient des campa- gnes d’opinion ausujet dela Loisur _ les jeunes contrevenants. La cam- pagne qui vient d’étre lancée en Colombie-Britanniquene vise pas, cette fois-ci, les députés fédéraux mais les juges :ils’agit deleurfaire comprendre bien clairement qu’ils (etelles) ne sont pas au-dessus dela loi. Yeaun-Claude rortuison Du nouveau a Granville Island Toujours attentifs aux besoins desa _d’établissement (bon divertissement clientile, la direction de Granville Island est mais nourriture qui laisse a désirer). TQ heureuse de souhalter la bienvenue aux offre les deux : un divertissement de nouvelles entreprises qui ont décidé de s'y qualité et un repas délicieux. 1502, rue installer. Entre autres, le “KAMET ROYALE _ Duranleau, Al’entrée de Granville |sland. OCEAN”, un restaurant japonals dont une __ Billets : 688-0304 ou chez Ticket Master des spécialités culinaires consisteaservirdes 280-3311. fruits de mer frais. 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Danidlea -accepté le défi avec courage et persévérance; elle nous aaidésaremet- tre de l'ordre dans les finances et les programmesde la Société; elle a entre- pris le retour des bureaux a I’école Brodeur eta donné une nouvelle image au Réverbére. Le conseil d’administra- tiona putravailler avec efficacité sachant qu'il y avait au bureau une personne honnéte et une personne de confiance. Daniéle nousa souvent dit qu’elle occu- pait seulement temporairement sa posi- tion comme coordonnatrice, qu’aprés quelques moiselle poursuivrait une autre carriére; le moment est venu pour faire des changements dans sa vie. Daniéle nous a quittés comme coordonnatrice des programmes mais elle esttoujours i pportunité d'emploi : membre dela société et reste profondément attachée a la francophonie a Victoria. Elle veut s'impliquer dans nos associations fran- cophones de Victoria et nous sommes sOrs que nous entendrons encore parler de Daniéle. Nous avons beaucoup apprécié le- travail de Daniéle; savoir qu’elle était la pour nous 6pauleret partager sesidéesavecnous fut pour nous un facteur encourageant. Merci, Danidle Losier, de la part d'une communauté reconnaissante. Puisque c'est la période des Fétes, je profite de cette occasion pour souhaiter un Joyeux Noél et une Bonne Annéeatous nos membres. Gérald Moreau, C.M., Ph.D., Président. La parole est au président ll est difficile de regarder en avant sans d’abord jeter un regard en arriére; on est, qu’on le veuille ou non, intimement lié ason passé. L’année 1995 fut pour la Société francophone de Victoria une année chargée d’émotion etdecontroverse; lesvolontaires qui sont allés au front (pour employer une tournure militaire) et qui se sont engagés Nothin, lie Suleil Recherche VENDEUR (EUSE) D’espaces publicitaires des affaires. les directives. Le (la) candidat(e) idéal(e) devra: ° étre bilingue Anglais/Francais. ° étre autonome et motivé(e). ° posséder le sens des initiatives et © respecter les heures de tombées et Conditions avantageuses avec prime au rendement. Envoyez votre CV au Soleil de Colombie 1645 5¢Ave. Quest, Vancouver, C. B. V6J 1N5 (SVP Ne pas téléphoner) dans la lutte 6pique pour reprendre la Société et la redonner 4 ses membres, savent trés bien de quoi on parle. Mais ‘ Cette situation est révolue; on en remet histoire entre les mains des futurs histo- riens, Quanta nous, il fauttourner la page, terminer le chapitre ou... en ouvrir un nouveau. C’est donc vers l'avenir que l’on doit se tourner! Et qu’est-ce que!’onvoit dans cet avenir? On dit qu’il sera ce qu’on en fera; A nous donc dele préparer! Ses fondations sont maintenant posées et so- lides; ona rarementvu dansles 54ans de son histoire une Société entre d’aussi bonnes mains, une Société aussipromet- teuse qu’au début de la nouvelle année 1996. II n'y a pas que le conseil d’admi- nistration qui confére a la Société ses nouvelles qualités - certes |e conseil d’ad- ministration y compte pour beaucoup -; pensonsaussiafenthousiasmedesmem- bres, la bonne entente entre toutes les associations francophones (une situation rarement vue dans Ihistoire de notre Société) eta la volonté detransformer,de créer et d’avancer. Bientét I’on vous présentera ’6bauche de nouveauxstatuts pour la Société; on adonné au Réverbére une nouvelle image pour laquelle les membres ont exprimé beaucoup de satis- faction et onestentrain deregrouperles ainés. On réve - réver est la premiére condition - de la réalisation d’un centre communautaire bien a nous (on vous en parlera de plus en plus au cours des prochains mois) -; et on a proposé des activités culturelles et athiétiquesaptesa __ intéresser nos membres. Le plusimpor- tantde tout cela c’est la confiance rétablie dansle conseil d’administration et en nos membres. Aujourd’hui, en ce début de l'an 1996, je salue et remercietous ceux et toutes celles qui onttant travaillé et qui continuenta le faire pour transformer la Société francophone de Victoria. Je |’ai déja dit et je le répate : lorsque nous restons solidaires, que nous travaillons fort et que nous avons une cause juste nous finissons toujours par gagner. Mer- cide votre collaboration, de votre enthou- siasme et de votre confiance! Ensemble nous prouverons quenoussommesca- © pables de grandes réalisations. Puisque c’est le fin d’une année et le début d’une autre je saisis cette occasion pour remercier tous ceux et toutes celles quioeuvrent pourlafranco- phoniea Victoria, Je pense évidemmenta notre conseil d‘administration dévoué, a tousnosbénévolesgénéreuxdeleurtemps, anos membres etatous les organismes francophones de laville. Merci, mille fois merci, Je vous souhaite une Bonne et Heureuse Année, Gérald Moreau, C.M., Ph.D. Président ‘Date eXxp.: Envoyer au: eil de Colombie, 1645, 5i¢me avenue Ouest, “ Vancouver, Y6J 1NS5, tél: (604) 730-9575 Te Soleil Toute correspondance doit étreadresséeau Soleil. 1645, 5éme avenue Ouest, Vancouver, C.-B., V6] IN5. Tél: (604) 730-9575. Fax: (604) 730-9576. E-Mail: 102627.2172@compuserve.com OSC «= —=APExc: -| Tél. :(613)241-5700 Membre del’Association Téléc.:(613)241-6313 delapresse francophone Fondation Bonatien rémont, Inc. Tél : (613) 241-1017-Téléc. : (613) 241-6193 Président-directeur : Jacques Baillaut Assistant a la direction: Jean Pierre Poissant Administration et gestion : Sandrine M. Lejeune Infographisme: Joseph Gaétan Laquerre Correspondant national : Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Collaborateurs : Jean- Claude Arluison, Nigel Barbour, Sara Léha, Marie Michaud, Odette Morin, David Bond, Caroline Tessier, Danielle Dufour, Huguette Gagnon, Jeanne Baillaut, Yvan Tremblay, Genevieve Gouin-(Correspondante de Montréal),Caroline Fleury, Serge Moreau. Ouverture du journal : 9h a 17h, du lundi au vendredi ; L'abonnement annuel coiite 28$ au Canada, 58$ a l'étranger. : Le journal Le Soleil de Colomble-Britannique est publié par Le Soleil de Colombie Ltée. Enregistré comme courrier de deuxiéme classe. No 0046. - TPS No R 103242624 Impression : Horizon Publications ' Hebdomadaire fondé en 1968 par André Piolat BS