[2 Le Soleil de Colombie, Vendredi 16 Juin 1978 EXPOSITION TAPIS FAITS MAIN par Thérése chicoine-Palmer DU 15 JUIN AU 14 JUILLET EXPOSITION DE TAPIS DANS LA TRADITION app ead UTILISANT DES ViETEMENTS CENTRE CULTUREL COLOMBIEN 795, 16e AVE. QUEST, VANCOUVER Ouvert tous les jours du lundi au vendredi de 9h a 5h ENTREE LIBRE La Caisse Populaire severe a ee ee ee ee. ,050-026-8-0-0-0-0: sprererere. Collége Mathieu Trop souvent de nos jours la course au marché du travail relégue au second plan la valeur de I’éducation. Au Collége Mathieu, on poursuit un idéal de discipline chrétienne, de formation intellectuelle, de santé physique, et de vie de partage. D’étroites relations éléves-professeurs, des normes d’enseignements trés élevées, les services de biblio- théque incomparables, un programme parascolaire comprenant activités sportives, culturelles, sociales, et liturgiques réalisé sur un beau campus de 14.2 hectares, voila ce qui caractérisent le milieu du Collége Mathieu. Le Collége Mathieu offre des résidences pour garcons et filles et accueille les étudiants de la 8e a la 12e année. Ca vous intéresse? Renseignez-vous en vous adressant au: Collége Mathieu Tél.: [306] 648-3105 Gravelbourg, Sask. SOH 1X0 : ener ere rere rere ere lela te ele ere ere el eelee ‘o*e n° n"e"e"e"e"e petetetereteterere oe” revo"e"e" PROPRIETAIRES——_ Joignez-vous 4 nous pour obtenir des renseignements au sujet d’éventuels locataires 873-6335 Greater Vancouver Landlords Information Ltd _Mardi— samedi 9-4 p.m. =| et la Communauté Semaine du Canada Si vous voulez savoir ce qu’est vraiment le Canada, demandez a ceux qui vien- nent d’immigrer au pays. Si vous avez voyagé 4a I’étran- ger, vous vous étes rendu compte qu’en disant “Je suis Canadien”, presque tout le monde vous accueille avec une franche cordialité. Com- bien d’autres nations peu- vent se vanter d’étre aussi bien vues des autres? Le Conseil pour l’unité canadienne, organisme apoli- tique groupant des bénévo- les, a institué la Semaine du Canada (25 juin - ler juillet) en 1969 en vue d’affermir Vidée d'un Canada pour tous les Canadiens. L’initiative a pris de |’ampleur avec les années. Groupant des gens de toutes conditions et de tou- tes les classes de la société, le Conseil entreprend au jour le jour des actions positives en vue de combat- tre le séparatisme sous tou- tes ses formes, et il appuie toutes les initiatives suscep- tibles de promouvoir |’unité sur toute l’étendue du terri- toire. Les Canadiens traversent présentement une période critique de leur histoire. II peut méme sembler qu’il reste trop peu de temps pour trouver une solution équitable. Votre comité local de la Semaine du Canada est la pour vous aider 4 partici- per a la promotion de la cause de l’unité canadienne. Il y a des gens au Québec qui pensent quiils seraient plus heureux et qu’ils joui- raient d’une plus grande sécurité culturelle s'ils dis- posaient d’une nation sépa- rée. D’autres au Canada pensent que le pays se rendrait un service en aidant le Québec a sortir de la Confédération. Les deux points de vue sont désas- treux et mal inspirés. Ces gens-la n’arrivent pas a voir ‘ 4 quel point le Canada est une nation privilégiée. Aux yeux de bien des étrangers, notre pays est un symbole — d'espoir et la terre de leurs réves. Il appartient a tous et a chacun des Canadiens de confesser leur foi dans le Canada, la diversité de ses habitants et l’avenir qu’il reste a édifier. Laisser un pays pareil se désagréger par apathie, indifférence ou ignorance serait une tragé- die pour nos enfants et pour par Roméo PAQUETTE Caisse Populaire de Maillardville CHAPITRE 22 L’importance de l’encadrement La semaine derniére, nous tentions de clarifier une: certaine confusion qui consiste, parfois, 4 mettre en opposition le principe de lentreprise privée et la phi- losophie coopérative. Nous avons, de nouveau, souligné le fait qu’en économie capi- taliste aussi bien qu’en éco- nomie socialiste, la notion d’entreprise privée en est une qui tombe en désuétude rapidement pour étre rem- placée par le totalitarisme de droite, s'il s’agit du capi- talisme, et par le totali- tarisme de gauche, s'il s’agit du socialisme. A preuve le stade d’évolution actuel du capitalisme, en occident, ot la génération des entrepre- neurs a fait place 4 celle des “managers” qui se retrou- vent surtout dans les “board rooms” des multinationales et des grandes sociétés “in- tégrées” (1). Dans le camp du socialisme-étatique, avec, asa téte la Russie-soviéti- que, l'état est le seul entre- preneur et toutes les fonc- tions intermédiaires sont mandatées par des agences de l'état. Ni dans l'un ni dans J’autre camp y a-t-il place pour une véritable politique de J’en- treprise privée, 4 moins que ce ne soit a un* niveau purement artisanal. Les suc- cés isolés, dont on. fait men- tion iciet 1a, semblent €&tre des accidents de parcours. S‘il y a réussite, les offres d'intégration ne tardent pas. L’individu qui, par son initia- tive, a réussi 4 mettre sur pied une entreprise viable, trouve bientét son prix: soit un poste sur le Conseil d’administration de l’inté- grateur qui l’a absorbé, ou une somme globale qui va lui permettre une retraite pré- coce sur les plages tropi- cales. Mais il est un aspect particulier qu'il est surtout important de considérer pour les francophones du Canada, hors-Québec. C’est que l’encadrement.de toute initiative économique per- sonnelle, qui pourrait s’appe- ler ‘privée’ si elle est au niveau de l’entreprise, sera entre les mains de la culture dominante, 4 moins de met- tre sur pied nos propres structures. Par l’encadrement, nous parlons, ici, d’un ensemble d’activités, horizontalement intégrées (par opposition a Vintégration verticale du capitalisme) qui sont complé- mentaires les unes des au- tres, mais qui, par le type de contréle qui les caractérise, ~ pourraient se mettre a l’abri de l’'absorption par le milieu culturel majoritaire. Ces notions peuvent appa- raitre abstraites si elles ne sont pas appuyées par des exemples. Nous avons celle des Acadiens du Nouveau- Brunswick. Leur situation, sur le plan de la représen- tation politique, est, a peu prés, celle que les Franco- Colombiens pourraient espé- rer apres une vingtaine d’an- nées de regroupement com- munautaire. Nous pourrions nous retrouver dans des agglomérations suffisam- ment fortes pour détenir la balance du pouvoir. Nous pourrions, surtout, présen- ter un front: économique qui nous assurerait une auto- détermination sociale et culturelle, plus importante, dans bien des circonstances, que la représentation quan- titative. Monsieur Gilbert Finn, Di- recteur Général de 1’As- somption, Compagnie Mu- tuelle d’Assurance-Vie, la plus grande entreprise éco- nomique chez les Acadiens, présentait un exposé a I’ate- lier économique du Forum National des Francophones Hors Québec, le 6 mai der- nier. Il y décrivait les actifs économiques des Acadiens du Nouveau Brunswick a partir de la Société l’As- somption et ses quelque 850 millions de dollars de poli- ces d’assurances en vigueur et ses $75 millions d’ac- tif investis dans divers sec- teurs de l’économie acadien- ne; la Fédération des Cais- ses Populaires Acadiennes qui regroupe 90 caisses po- pulaires pour des actifs dé- passant les $200 millions; la Société d’Assurances des Caisses Populaires Acadien- nes; la Coopérative des pé- cheurs acadiens, dont le chif- fre d'affaires annuel dépasse les $4 millions et dont l’usine de transformation emploie plus de 500 personnes; d’au- tres coopératives de péche- ries acadiennes font un volu- me d’affaires de plus de $8 millions par année en fai- sant, elles-mémes, leur pro- pre commercialisation. Quel- que 8,000 sociétaires sont actifs dans le domaine des coopératives de consomma- tion et de nouvelles unités se forment continuellement. A ce secteur coopératif s’ajoutent plusieurs entre- prises familiales et sociétés privées, trop nombreuses pour en faire la nomencla- ture ici, qui oeuvrent dans ‘les milieux et villages aca- diens. Il faut ajouter a ceci une banque canadienne-francai- se, la Provinciale, dont les 26 succursales en miliew aca- dien offrent de nombreux emplois et complétent le réseau économique franco- phone des Acadiens. Il ne faudrait pas négliger le secteur de |’éducation qui comprend tout un réseau d’écoles couronnées par l'Université (acadienne) de Moncton, avec ses campus d’Edmunston et de Shippa- gan. Un quotidien, L’Evangéli- ne, quatre hebdomadaires, deux stations privées de radio en plus de Radio- Canada ajoutent l’aspect in- formation et expression culturelle a des infrastructu- res communautaires dont la liste que nous venons de donner est bien incomplete. Le lecteur comprendra mieux ce que nous voulons dire par l’expression enca- drement. Les activités éco- nomiques et communautai- res sont encadrées quand les rapports qui existent entre elles, d’une part, et avec la communauté francophone, d’autre part, sont tellement intimes qu'il ne fait plus de doute quant a leur identifica- tion culturelle. Les membres de la communauté s’y recon- naissent, et les sociétés, coo- pératives et individus ne se sentent pas pressés d’éten- dre leur circuit commercial a la recherche d’une clientéle plus large. D’autre part, les perspectives de succés, a Vintérieur méme du circuit, sont suffisantes pour attirer des initiatives individuelles - sérieuses. Somme toute, l’économie d'une société ne se mesure pas uniquement par le suc- cés personnel d’un certain nombre d’individus. Ce suc- cés doit se refléter par des entreprises facilement iden- tifiables et, dont la commu- nauté elle-méme peut se réclamer. En Colombie-Bri- tannique, il serait intéres- sant d’en faire le décompte. (1) “The Industrial State” ‘J.K: Galbraith. peut paraitre difficile d’em- brasser les problémes_ aux- quels ils doivent faire face; il le monde. Ensemble, célébrons donc la Semaine du Canada! _ Le dernier Congrés du Nouveau Parti Démocratique Pléniére de mettre a l’ordre du jour de son prochain " Congrés en 1979 la question des droits linguistiques en. matiére d’éducation de la minorité francophone de la d’éducation a décidé de constituer une commission IRI FAR 8D) iro meh Dyn ot alg: mete Ie Der me A Ae NRA RE de Colombie-Britannique a décidé en Assemblée~|_ province. Pour préparer cette discussion, le comité | = cette commission? ci-joint. constituée de francophones du N.P.D. Voulez-vous étre informé des réunions et du travail de Si oui, remplissez et renvoyez-nous le formulaire ADRESSE ——————~—— TELEPHONE —————— Renvoyez a Jeanne Dancette, 1526, 7th Ave. - New Westminster, B.C. V3M 2K8, tél. 525-8136. 4 PREMIERE REUNION COMMISSION FRANCOPHONE DU N.P.D. SAMEDI 24 JUIN ‘9 HEURES SALLE MACDONALD-CARTIER Centre Récréatif de Coquitlam ' Rue Poirier [avant la parade de la Francoféte] (a suivre) POUR MAIGRIR en raffermissant: hanches, taille,cuisses Dés la premiére séance Traitements complets de beauté Centre d’esthétique Peggy Lee a: 254-1544. 688-9488 Cécile ou Marie-Thérése