12 Le Soleil de Colombie, Vendredi 6 Janvier 1978 Conférence de l'ONU sur la désertification Uadoption d'un ambitieux dlan d'action contre |’avan- sée des déserts et un désac- ord “Nord-Sud” quant a son mode de financement ont marqué la fin de la Confé- rence de l'ONU sur la déser- tification, réunie a Nairobi, au Kenya, du 29 aofit au 9 septembre. Le plan d'action, fruit d’un travail de deux ans de 500 experts, est sorti considéra- blement étoffé par l’examen auquel se sont livrés les quelques 1,500 délégués, re- présentant 100 pays et 150 organismes intéressés. A- dopté a l'unanimité, il com- porte 26 recommandations. Il prévoit notamment la création de ceintures vertes au nord et au sud du Sahara, la mise en valeur: commune des eaux souterraines en Afrique du Nord et dans la péninsule arabique, |’obser- yation systématique par sa- : “HASARD, CHANCE EN PHOTO?” ou préméditation C'est un état d’esprit, une certaine idée qu'il est néces- saire de définir et d’incul- quer au photographe, chas- seur d'images animales, un certain respect profond de la faune et une probité vis-a-vis d’un monde et de son équi- libre, qui bien souvent nous échappent a cause du fait que l’on fonce, force dans la nature, et le cliché obtenu est celui d’une béte traquée, apeurée et cette effraction n'est pas digne de l’auteur et la seule grande vertu 4 mon avis pour conquérir des tro- phées non sanglants reste la patience, douceur de vivre et laisser-vivre mais quand méme accompagnée d’astu- ce, de ruse, pour absorber les manques et toutes dé- fiances. Tout cela pour voir un animal en face de soi qui ne doit jamais déceler ou soupconner votre intrusion sur un terrain qui est d’abord le sien. Avant méme d’étudier les problémes purement techni- ques propres a cette acti- vité de la nature, j’insis- terai sur l'importance des prises de vues de l’animal dans son milieu, qui nous permet mieux de compren- dre son comportement. Seu- lement, l'image ‘de l’oiseau Se ok TAN RS EAR RTT posé sur son nid est bien dépassée, il est nécessaire aujourd hui de batir un petit scénario diapositive, vue de campagne, forét, sous bois, quelques champignons, un buisson, le nid avec l’oiseau; alors, on percoit mieux son ‘€ 4 ay fe lhe” "Fs spree tee MN Si Pda univers; c’est de cette facon qu’on peut rendre intéres- sante la projection des su- jets et avoir des jeunes leur attention, leur donner une meilleure- connaissance d’ une nature qu’on se doit de protéger. En ce qui concerne le matériel et I’équipement du chasseur photographe, il dépend surtout en grande partie du but recherché; exemple, s'il s’agit d’ani- maux sédentaires ou migra- teurs, temps dont on dispo- se, terrain a parcourir, sans oublier la personnalité du photographe. Certains veulent en faire une sortie physique, d’au- tres, les naturistes calmes et réfléchis préférent 1’obser- vation, tout en méditant de longues heures. Les résul- tats obtenus suivants sont classés en deux catégories qui sont sommairement: Vapproche ou l’affit. Pour ma part, je! ne,.crois)pas a la photo due au hasard. bel zores desertiques existantes zones susceptibles 42 devonir des deserts tellite des zones arides de l'Asie occidentale, |’aména- gement des zones de patu- rage, le contrdéle de la surex- ploitation de la végétation (bois de chauffage et char- bon de bois), lobservation particuliére des steppes et des déserts en Amérique du Sud, la fixation des popula- tions rurales, la sédentarisa- tion des nomades et la réinstallation des ruraux qui ont émigré vers la ville. Le plan d'action considére éga- lement la participation du public comme un élément essentiel de la lutte. Enfin il souligne que la principale cause de la désertification reste la mauvaise utilisation des terres par l"homme. La mise en application du plan d’action sera confiée au Programme des Nations u- nies pour = l'environnement (PNUE) et 4 un conseil de coordination de l’environ- nement regroupant des re- présentants de lONU. II incombera toutefois aux gou- vernements des pays et des régions menacés d’établir leurs propres programmes - avec évidemment l'aide technique et l’appui des or- ganismes internationaux compétents - et de les inscri- re parmi les priorités de leur plan de développement, car, selon M. Mostafa Tolba, secrétaire général de la con- férence, “la mise en applica- tion du plan d’action dépend d’abord de la volonté politi- que et de |’enthousiasme manifestés 4 son égard au niveau national”. Si ’unanimité s’est faite autour du plan d’action, la question du financement a toutefois divisé pays pau- vres et pays riches. Ces derniers se sont fortement opposés a un amendement adopté en derniére minute et prévoyant l’institution d’un compte financier spécial qui serait administré par un groupe consultatif perma- nent et alimenté au moyen de la taxation internationale des pays membres et de dons ou de préts sans inté- réts d’institutions interna‘- tionales. Les pays industria- lisés, dont le Canada, ont donc fait savoir qu’ils ne verseraient aucune somme a un fonds jugé inefficace et bureaucratique, y préférant pour le moment I’aide bilaté- rale ou un financement assu- ré par les organisations d’ai- de traditionnelles comme la Banque® peek et le® : joindront, & la Colombie-Bri- ’ wy h? PNUD!" La conférence était cepen- dant trés bien préparée et s'est révélée fructueuse, |’é- tude des aspects techniques et scientifiques de la deserti- PUERESIFAAI ESTES ES & = Le coin du traducteur : PEEEEEE EE BDH Popp Pop yerpge RETRACER “Retracer le coupable”. et imagée. Dans l’expression * DEPISTER le coupable DECOUVRIR le coupable HABIT mot HABIT est désuet. BONUS TRACK SUIT (vétement) Au sens propre, retracer signifie: tracer, dessiner a nouveau ce qui était effacé. Ex.: Retracer les lignes d’un dessin. Au sens figuré: raconter, décrire, d'une maniére vive Ex.: Retracer l'histoire d’un régiment. ‘retracer le coupable”, le verbe RETRACER est un calque de I’anglais TO TRACE. I faudrait dire, selon le contexte: RETROUVER le coupable Comme synonyme de COSTUME et de COMPLET, le 1) Le mot “bonus” n’existe pas en frangais. 2) Le mot BONI désigne un excédent des crédits sur les sommes effectivement dépensées et, par extension, un bénéfice quelconque. Ce mot est d’emploi rare. 3) Au sens de PRIME, GRATIFICATION, INDEM- NITE, “boni” ne s’emploie plus. Définition: Vétement comprenant pantalon et blouson, que les sportifs endossent entre les épreuves. Traduction: SURVETEMENT. fication ayant dominé ses travaux. L’examen de la carte ci-contre permet de mesurer la gravité de la situation. Au cours des derniéres décennies, plus de 9,1 millions de km carrés, soit une superficie presque égale a celle de la Chine, sont devenus désertiques. Le sort de 14% de I’humani- ~té, soit 628 millions de personnes, est en jeu. Selon un document du secrétariat de la conférence, la remise _en pleine culture des terres actuellement menacées de désertification assurerait a elle seule des récoltes d’une valeur de l’ordre de $16 milliards par année. Ces chiffres donnent a réfléchir et indiquent l’ampleur de la . tache a entreprendre. LA PHILATELIE OTTAWA--Le ministre des Postes, l’honorable Jean- Jacques Blais, a annoneé que son ministére émettra 34 nouveaux timbres en 1978. Le pro- gramme comprend des tim- bres courants tenant compte .- des hausses de tarifs pré- vues pour 1978, de méme que 28 figurines commémo- ratives. Le programme débutera le 18 janvier avec |’émission d’un timbre consacré au faucon pélerin, deuxiéme de la série sur les espéces menacées d’extinction. A la méme date, le premier de quatre timbres commémo- rant l’Exposition philatéli- que internationale CAPEX 78 sera également lancé. Les trois autres paraitront a la fois sous forme de feuillet- souvenir et en feuillets ordi- naires au moment de |’expo- sition en juin. Cette exposi- tion coincidera avec le cen- tenaire de l’adhésion du Canada a !’Union postale universelle. Le 7 mars, on émettra de nouveaux timbres courants de faible valeur nominale, en prévision des hausses de tarifs du ler avril. Ces figurines représenteront Sa Majesté la reine Elisabeth II, les édifices du Parlement et un arbre du Canada. Le ‘31 mars seront émis les deux premiers timbres d’une série de six marquant les Jeux du. Commonwealth qui se tien- dront 4 Edmonton, en Alber- ta. - En avril,- les: Postes se 3 4 tannique pour célébrer le bicentenaire de l’exploration de la céte du Pacifique par le capitaine James Cook. Deux timbres seront émis en hom- mage a ce célébre explora- teur. La série consacrée aux navires, qui connait beau- coup de succés, se poursui- vra cette année par |’émis- sion de quatre timbres sur. les brise-glaces, tandis que la nouvelle série lancée cette année pour rappeler le patri- moine des Inuit sera enrichie de quatre timbres portant sur les voyages dans !’Arcti- que. Marguerite d’Youville, fondatrice de l’ordre reli- gieux des Soeurs Grises, le développement des ressour- ces au Canada et |’Exposi- tion nationale du Canada feront l'objet de quatre au- tres figurines commémora- tives. Le dernier groupe de timbres courants, qui sera émis en juillet, présentera une fleur sauvage, une scéne de rue et un parc national. Les timbres de Noél com- plétent le programme. Voici le programme complet avec les dates d’émission: Programme de timbres de 1978 18 janvier: Espéces mena- cées d’extinction - Le faucon pélerin (un timbre) 18 janvier: CAPEX 78 - Exposition philatélique in- ternationale (un timbre) 7mars: Timbres courants de faible valeur nominale - Reine Elisabeth II, Parle- ment, Arbre (trois timbres) 31 mars: Jeux du Common- wealth (deux timbres) 26 avril: Capitaine James Cook (deux timbres) 19 mai: Développement des ressources - cobalt, argent; sables bitumineux de !’Atha- basca ( deux timbres) ~ 10 juin: CAPEX 78 - Exposition philatélique in- ternationale (trois timbres - feuillet-souvenir) 6 juillet: Timbres courants - fleur sauvage, scéne de rue, pare national (trois timbres) 3 aout: Jeux du Common- wealth (quatre timbres) 16 aoat: Exposition nationa- le du Canada (un timbre) 21 aoat: Mére d’Youville (un timbre) 6 septembre: Les Inuit - les voyages (quatre timbres) 20 octobre: Noél (trois tim- bres) 15 novembre: Navires - brise-glaces (quatre tim bres) le francais, je le | parle par