Le Soleil de Colombie, vendredi 24 aoat 1979 ‘kamouraska” 7: Au Cinéma canadien qui sera télévisé le samedi 25 aout a 20 h 30, on verra Kamouraska, un drame sentimental réalisé par Claude Jutra, qui met en ve- dette Geneviéve Bujold, Richard Jordan et Philippe Léotard. Le scénario du film est inspiré du roman d’Anne Hébert. Au chevet de son mari mou- rant, Elisabeth Rolland se remé- more l'aventure de son premier mariage et son issue tragique. Mariée trés jeune a Antoine Tassy, seigneur de Kamouraska, elle fut vite rendue malheureuse par cet homme tourmenté, vi- veur et coureur. Réfugiée chez sa mére aprés la naissance de son premier enfant, elle fut soi- gnée par un jeune médecin a- méricain établi 4 Sorel, George Nelson, dont elle s’éprit. George se laissa emporter par cette passion et sur les instances d'Elisabeth, en vint a tuer An- toine. Aprés son procés, Elisa- beth devait épouser Jéréme Rol- Kamouraska land, qui s’éteint maintenant de- vant elle. conversation Guy Lafleur ae oe eee Le samedi 25 aot 4 18 h 05, la télévision de Radio-Canada propose une agréable rencon- tre entre deux personnalités in- titulée Conversation. Deux per- sonnalités trés connues et ap- préciées, l'une pour sa voix et ses dons artistiques, l'autre pour ses performances athléti- ques et son beau caractére. Cet- te Conversation a pour parte- naires la chanteuse francaise Mireille Mathieu et notre cham- pion du hockey Guy Lafleur. Chacun d’eux léve le voile sur sa vie privée et les grandes éta- pes de sa carriére: Mireille Ma- thieu sur les scénes internatio- nales et Guy Lafleur sur la glace du Forum ou des grands centres sportifs américains. Le film nous présente des sé- quences des exploits de Guy Lafleur dans notre sport national et un bref récital des grands succes de Mireille Mathieu. Elle chante, entre autres, Folle, fol- lement heureuse, Un jour tu reviendras et Un million d'en- fants, trois chansons qu'elle a- vait interprétées a la Place des Arts en 1975. Conversation est une réalisation de Jean-Char- les Gilliot. Production: Serge Doyon, de Kébec Films. @ Pierre Paquette recoit a |'é- mission le Temps de vivre, le mercredi 29 aoait 4 14 h 30, un groupe de. l'Age d'or de St-Jac- ques, dans la région de Joliette. Parmi les invités, Mgr Edouard Jetté, ex-évéque auxiliaire de la ville de Joliette. Chronique in- formation: |'assurance-chémage, avec Me Elaine Joly-Ryan. Loi- sirs: la magie, avec Henry Ven- ® Dossier présente, le vendredi 31 aott 4 21 h 30, le 4e et der- nier épisode d'Une histoire de la médecine. Réalisée par Pierre Gauge et intitulée De /'anatomie a fa chi- rurgie:. a corps ouvert. ‘les derniers jours de mussolini”’ Aux Grands Films du jeudi 30 aodt a 20 heures, nous verrons les Derniers Jours de Mussolini, - un drame historique réalisé par Carlo Lizzani, avec Rod Steiger, Lisa Gastoni, Henry Fonda, Lino Capolicchio, Franco Nero et An- drea Aureli. A la fin du mois d’avril 1945, Benito Mussolini est a Milan sous protection allemande. Le cardinal Schuster, évéque de la ville, tente d’engager des pour- parlers pour que |'ex-dictateur ~ puisse se rendre aux Améri- cains. Mais Mussolini quitte Mi- lan et se réfugie dans la région du lac de Céme en compagnie de sa maitresse, Clara Petacci et de quelques fidéles. Les par- tisans italiens finissent par s’emparer de lui et le 28 avril, il est abattu dans une rue déserte. Selon la critique, en retracant les circonstances ignominieuses de la mort du Duce, Carlo Lizza- nia évité les écueils et présen- te un récit dépouillé ot se re- flétent les complexités politi- ques de la situation. Les Derniers Jours de Mussolini Tyk A la derniére émission de la série Pulsion, le mardi 28 aodt a 22 heures, a la télévision de Radio-Canada, l’animateur Pierre Létourneau§ nous _ présentera deux autres artistes de la relé- ve: Alain Bergeron et Jean-Guy Durocher. Alain Bergeron inter- prétera J’essaye, Mots magi- ques et Sentinelle, et Jean-Guy Durocher chantera Sans vous, le Boxeur et Bizarre, étrange. Alain Bergeron Né a Lachine en 1948, Alain Bergeron quitte le collége Sain- te-Marie en 1965 pour écrire ses premiéres chansons. En 1967, il donne ses premiers récitals et chante en vedette américaine dans . les spectacles de Pierre Létourneau. De 1970 & 1975, il chante dans les cafés de Montréal et en pro- vince. || fait la connaissance de nombreux amis, dont Fabienne Thibault et Jean-Francois Lamo- the. En 1973, il enregistre un pre- mier disque et il profite de cet- te premiére expérience de stu- dio dans ses nombreux récitals. En 1977, Alain Bergeron partici- pe a |'émission Moi, mes chan- sons et a /a Reléve, une série de Radio-Canada. En 1978, il en- registre avec Francois Messier et Gilles Nadeau. Travailleur a- charné, Alain Bergeron chante a Pulsion et partage la vedette a cette émission avec Jean-Guy Durocher. Jean-Guy Durocher Né en 1950, Jean-Guy Duro- cher a lui aussi écourté ses étu- des secondaires pour faire de la musique et il a appartenu au groupe nommé la Famille Cas- grain avant de fonder le trio «James, John et Francois», avec Francois Guy et Jay Boivin. Entre 1971 et 1973, gistré un album a New York et deux. 45 tours a Montréal. En 1975, Jean-Guy Durocher parti- cipe a une premiére revue musi- cale avec Francois Guy, «Tout chaud», une production donnée sur la scéne du Théatre de Quat'sous, production dans _la- il a enre- — quelle il est a la fois musicien, chanteur et acteur. En 1976, il participe a une au- tre comédie musicale & |'Evé- ché, «Circociel», une production dans laquelle il est auteur-com- positeur, musicien-chanteur-ac- teur. Il répéte le méme exploit en 1977 dans la revue «Paquet voleur». En 1979, année de «L'lle en ville», une autre revue pré- sentée au mois de mars au ciné- ma Outremont. C'est un ardent qui a toujours mille idées en téte et une volonté a toute épreuve. Rappelons qu’au cours de |’é- mission, Pierre Létourneau s’en- tretient avec ses invités et qu'il nous présente des extraits de leurs répétitions et de leurs ré- citals devant l'auditoire des stu- dios de Radio-Canada a Ottawa. Les musiciens Au cours de cette série esti- vale, le directeur musical et chef d’orchestre Richard Gré- goire a dirigé un orchestre de dix musiciens: Serge Lahaie (guitare électrique), Florian Ri- chard (basse), Richard Pérotte (batterie), Francois Laporte (per- cussions), Jean. Beaudet (cla- vier), Suzanne Sabourin (violon), Christine Rondeau (violoncelle), René Lavoie (saxophone, flite et clarinette), Guy Robichaud Alain Bergeron alain bergeron et jean-guy ¥; fn durocher (saxophone, flGte et clarinette) et Roy McDonald (trompette). Fiche technique L'équipe technique de la série Pulsion, dirigée par René Melo- che, comprend Allan Donovan (éclairages), Peter Gauer, John Chyurlia, Pierre-Paul Lafreniére (prise de son), Quentin Meek (conseiller au son), Laurent Pel- letier (aiguilleur), Bernard Ma- guire, Guy Ouellet, Bruce Lefeb- vre, Paul Thibault et Yvon Whis- sel (caméramans), Rock Sarrazin (contréle de l'image), Oscar Riel (opérateur du magnétoscope), Glenn Dunn et Richard Jamieson (assistants techniciens) et Phil Coborne (entretien technique). L'équipe de production de Pul- sion réunit les noms de Paule Tremblay et Marjolaine Saint- Pierre (script-assistantes), du décorateur Luc Lebrun, des ma- quilleuses Camille Pelletier, Mi- chéle Price et Denise Villeneu- ve, du chef machiniste André Vaillancourt et de l'accessoiriste Richard Lebrun. Toutes les émissions de la sé- rie Pulsion sont animées par Pierre Létourneau et réalisées dans les studios de Radio-Cana- da a Ottawa par Maryse Bour- deau. Jean-Guy Durocher la vie agricole en bretagne A 20h 30 le 26 aout, les Beaux Dimanches invitent les téléspec- tateurs de Radio-Canada chez nos cousins de France: les Bre- tons. Sous le titre de Voyage en Bretagne intérieure, le cinéaste Richard Lavoie nous décrit la vie et les moeurs des paysans et des marins du Finistére. Le film pourrait tout aussi bien s'intitu- ler la vie agricole bretonne. Toutes les provinces de Fran- ce ont quelque chose de parti- culier a apporter aux visiteurs étrangers. Mais la Bretagne of- fre en plus des similarités 6é- tonnantes avec le Québec. Par ses paysages parfois rudes, par- fois débordants de verdure, par ses cultures et ses élevages, par ses gens surtout dont la simplicité et le franc-parler ne différent pas du tout de ceux qui caractérisent les cultiva- teurs québécois. Dans une ferme du Finistére, nous faisons connaissance avec la famille du propriétaire, avec ses enfants et petits-enfants, a- vec les autres: membres de la famille et avec les amis du vil- lage qui viennent rencontrer les visiteurs de ce lointain Canada que les pécheurs bretons con- naissent bien. La caméra indiscréte pénétre _dans Jes cuisines fort bien te-" “ rey et PARC ES *2 {2 2. tny t ; dont les plus 4gées portent en- core la coiffe tuyautée typique- ment bretonne. Elles parlent d'ailleurs entre elles le patois breton et dégustent avec appé- tit les crépes et le café que leur sert |'hétesse. On se retrouve ensuite sur la route ou déambule une vieille dame en noir avec un panier d'osier a la main. La vieille dame attend le passage de la boulan- gére qui fait sa tournée. Elle achéte son pain, suivie bient6t d‘une demi-douzaine d'autres clientes qui repartent chargées de cing ou six miches croustil- lantes et dorées. Et puis, a la suite des Bretonnes nous allons par des sentiers verdoyants au moulin a aubes, chez le sabotier qui nous dévoile les secrets de sa technique. En cours de route, nous sommes égayés par les chansons folkloriques du pays poussées a pleine voix par de robustes paysans. Au passage, nous saluons les femmes qui battent leur linge au lavoir pu- blic. Aux environs du village, nous: visitons un majestueux chateau médiéval dont subsistent enco- re une tour massive, l’enceinte et quelques escaliers de pierres a demi effondrés. Nous rencontrons” aussi*des’. -Mmarins bretons.qui tous parlent.« Bre Bo. Vite PIY239300 "Ie WS ¢Bs des difficultés qu’ils ont éprou- vées quand ils traversaient nos Grands Lacs au début de I|'hiver. Leur hantise: rester coincés des mois entre deux écluses a cau- se du gel. Avant d’étre invités a un ma- riage typiquement breton, nous rencontrons un autre fermier qui nous dit: «Une charrue qui ne travaille pas rouille et s'use. Nous, c'est pareil. Nous n’arré- tons jamais. Quand les autres sortent le dimanche, nous, il faut travailler parce que les va- ches et les cochons n’attendent pas. Les paysans de chez vous doivent avoir les mémes proble- mes que nous.» Pour effleurer la question po- litique, on demande a nos hotes ce qu'ils pensent des séparatis- tes bretons. On obtient comme réponses: «La Bretagne aux Bre- tons, c'est pas pour demain» ou alors: «Bof». : Voyage en Bretagne intérieu- re: un regard sur la vie paysan- ne dans un coin de France d'ou sont venus beaucoup de nos an- cétres. EG: