-PEU D'INTERET POUR L’ATHLETISME La fiévre olympique est une chose et /‘intérét pour les concours de piste et pelouse, une toute autre ques- tion, dans I’esprit des amateurs québécois. La preuve la plus évidente de ceci a été /‘assistance de moins de 7,000 amateurs qui se sont rendus au magnifique Vélodrome, tout récemment pour assister a une série de concours divers, a I‘intérieur. Alors que l’on pouvait applaudir de nombreux athlétes, parmi les meilleurs canadiens, dans les diverses disciplines, il était évident que /e grand public, celui qui se déplace pour les sports habituels, c’est-d-dire le hockey, le football et le baseball, ne semblait pas plus intéressé 2 /a question. La présence d‘immenses foules aux Jeux Olympiques, présentés en juillet dernier, 4 Montréal, est une toute autre histoire, alors que /’on a enregistré des foules de 50,000 4 70,000 spectateurs dans les gradins du magnifi- que Stadium Olympique. Le public sportif, c’est-a-dire non pas celui qui prati-- que les sports mais celui qui assiste aux divers événements ne s‘intéresse pas d’égale facon a ces diverses disciplines. Ii n’y a pas la de quoi déclarer la guerre aux promoteurs sportifs, et il ne faut pas non plus traiter d‘illuminés ceux qui préférent dautres activités. I! en est ainsi dans tous les pays du monde, et dans certains pays latins, ‘on voit réguliérement des assistances de 75,000 a 100,000 amateurs aux joutes de soccer, alors que les Montréalais assistent 4 de telles rencontres, en petites guantités. L‘important c’est de tenter de comprendre que cha- que personne favorise un sport, un passe-temps, un exercise; i! faut respecter ces opinions et en méme temps espérer que les autres toléreront I’opinion de tous et chacun. Les assistances aux programmes athlétiques, lors des Jeux Olympiques étaient formées d’une grande majorité d’étrangers, européens et américains; ces con- cours de piste et pelouse attirent un public choisi, et les Québécois dans I’ensemble s‘intéressent davantage aux sports 4 titre de spectateurs. |! ne faut pas.non plus s‘en prendre aux athlétes canadiens et québécois, lesquels dans la majorité des cas, n‘ont pas les facilités d’entraine- ment que d’autres ath/étes possédent. Au Canada, I“hiver empéche Ientrainement de nos athlétes de piste, excep- tion faite pour ceux qui résident prés des facilités inté- rieures; aux Etats Unis et en Russie, et ailleurs, les athlétes peuvent s‘entrainer 4 I’année longue. // faut donc considérer ces réalités, et applaudir ceux qui s‘intéressent 4 I’athlétisme, chez nous, sans pour cela vouloir s’en prendre a ceux qui préférent les autres sports. Le nouvel instructeur des Expos de Montréal, Dick Williams aurait déja choisi son alignement pour les frappeurs, dés le début des joutes de |’équipe locale. Les quatre premiers a se rendre au baton, seront de toute évidence les joueurs suivants: Cash, Foli, Valentine et Perez. L'instructeur, qui ne perd pas son temps en dis- cours inutiles, décidera, selon les adversaires,-et les lanceurs qui font face aux Expos, quels seront les autres frappeurs. Au train ou vont les choses, voila que les amateurs montréalais risquent de se retrouver avec une équipe de baseball qui pourra se défendre convenable- ment. De toutes facons, il ne faudrait pas que cette - équipe connaisse des succés convenables durant le début des activités, au Pare Jarry, car |’on risquerait de voir le record d’assistance des Alouettes brisé, lors de la premiére partie des Expos au Stadium Olympique. Vous voyez d‘ici la présence de M. Charles Bronfman, aux cétés du Ministre Claude Charron, avec M. René Lévesque et Jean Drapeau, dans la loge d’honneur pour cette grande premiére? SRR I I Les skieurs canadiens ont constaté, lors de leur récent voyage en Europe, ot ils ont participé 4 de nombreux concours internationaux, qu’ils portaient des vétements qui réduisaient leurs chances de triompher. On sait que dans une course de ski, en descente, par exemple ow il est question de dixiémes de secondes un costume qui ajoute des fractions de secondes élimine presque automa- tiquement les coureurs des premiéres places. Dans le domaine du football, alors que les athlétes américains ont compris qu’il fallait en venir a une entente avec les proprié- taires, on se rend compte que certains spécialistes au Canada, veulent encore obtenir des con- ditions spéciales. L’on se rappelle que Jimmy Edwards qui était envoyé aux Ti-Cats de Hamilton dans un échange dont on parle encore aujourd’hui, étant donné qu’il avait été ajouté dans le paquet qui amenait a Montréal l‘infatigable Andy Hopkins, avec Jimmy Jones. Le plus drdle de ‘histoire provient du fait que Hopkins, |infatigable parleur et le petit faiseur sur le terrain, a vu Edwards réaliser toutes les prouesses qu'il devait, le méme Hopkins produire pour les Alou- ettes de la Métropole. Voila maintenant qu’a son tour, le diminutif Edwards qui est sur le point de voler le show a Johnny _ Rodgers veut recevoir des con- ditions plus favorables. On sait qu’a Hamilton, les joueurs sont payés de petits salaires, en com- paraison avec le club de Montréal JIMMY EDWARDS et celui de Toronto. II ne faut oublier que ce méme Jimmy “the scat-back” est le spécialiste qui fera oublier Rodgers, |’au- tomne prochain. Il a mérité un total exceptionnel de 2,565 ver- ges dans les parties de 1976, soit un record fort enviable. 386 2 2 26 ie 2g fe i 2 2 2 2 2c 2c fe 2 2 2 2 2 2 a a ae ak ak 2 2 be ge AL SMITH Le jeune gardien des Sabres de Buffalo, Al Smith a décidé tout récemment de quitter le banc des joueurs, et il est dispa- ru sans laisser de traces, apres avoir assisté a la présentation de I’hymne national avant la partie entre les Sabres et les North Stars du Minneseta. La direc- tion c’est-a-dire Punch Imlach a ordonné a l'instructeur Al Arbour d’envoyer la recrue Don Edwards dans la mélée, et c'est a la suite de cette décision que Smith a décidé de quitter la joute. {| faut reconnaitre que depuis le début de la saison, il n’a joué que sept joutes sur un total de 55 parties. || risque de se mériter une amende et une suspension. L’excellent athléte Gene Gaines, aprés une longue période au Canada, dans les divers clubs de football de la Ligue Cana- dienne, a décidé, d’accrocher ses crampons. II demeurera tou- tefois a Montréal, avec les Alouettes, a titre d’instructeur du champ défensif. II importe de souligner que Gaines a joué pendant huit saisons avec les Rough Riders d’Ottawa, avant de venir jouer dans la Métropole. - ll a pris part a six joutes pour la Coupe Grey, et de plus il a été nommé- au club d’Etoiles de I’Est, cing fois, et trois fois “All-Canadian”. Il se méritait le trophée Jeff Russell, en 1966. GENE GAINES FS BE CSCO | S‘il faut: en croire le fou- gueux John Ferguson, ancienne- ment du Canadien, et depuis prés d'une demi-saison avec les Rangers de New York, les ‘’Blue- shirts” dé Broadway vont par- ticiper aux éliminatoires. A I’heu- re ou ces textes sont préparés, il faut admettre qu‘avec environ 60 joutes déja completées, les hommes de Ferguson peuvent encore se mériter une place en terminant en avant des -Flames d’Atlanta, dans la division Lester Patrick. Il convient de mention- ner toutefois, que cette division est présidée, par les Flyers de Philadelphie qui devancent les Blueshirts par plus de 20 points. Fergie et plusieurs autres ins- tructeurs sont positivement fu- rieux du fait que |’instructeur Maloney des Canucks de Van- couver échangeait |'excellent joueur Bob Dailey qu’il envoyait a Philadelphie. 1! ne taudrait pas 6tre surpris du fait que l'équipe new-yorkaise prenne part aux éliminatoires Un ancien joueur du Canadien . en Junior, le detenseur lan Turn- bull vient d’éclipser un record, datant de 1919, alors qu’il comp- tait cing buts, dans une joute réguliére, de la_Ligue Nationale. Turnbull qui joue a la défense pour les Maple Leafs de Toronto, a aidé son équipe a vaincre les Red Wings de Détroit, par le compte de 9-1 dans une récente partie. Ceux qui ont vu la joute, et ont également vu les reprises a la télévision, sont d‘accord que deux des buts accordés a Turnbull, auraient pu étre comptés par l’assistant entrai- neur assis sur le banc. La ron- delle, dans le cas du 3iéme but, aurait frappé plusieurs joueurs, dont le défenseur torontois, avant de pénétrer dans le filet. Le 5iéme but aurait également été considéré comme but chan- ceux, Mais comme il s‘agit d’un défenseur, lerecorda été accepté comme étant valide. II est pos- IAN TURNBULL sible que l'on attende encore longtemps avant que ce nouveau record soit abaissé; ti est propa- ble qu’il faudra attendre le re tour de Bobby Orr. Mais :! a‘est pas impossible de suppeser aque ce dernier a déjd terming sa brillante carriere, a cause de son genou gauche qui l'a force a se retirer. FI KK Parmi les nombreux jeunes athlétes que l'on voit dans la Ligue Junior Majeuredu Québec, il faut signaler que le brillant joueur du National de Laval vient tout récemment de comp- ter son 500iéme point. I s’agit de Michel Bossy qui a compté ses 59iéme et 60iéme but contre les Eperviers de Sorel dont les buts étaient gardés par Tim Ciappara. Un sait que le jeune Bossy tente également de re- joindre le record de Guy Lafleur alors que ce dernier avait compté quelques 314 buts, durant son stage chez les Juniors. Il fau- drait pour cela que Bossy réalise quelques 21 buts, durant les quelques joutes que le National: présentera d'ici la fin de saison. eK * Au baseball professionnel, la question d'argent est en train de compliquer la vie de pratiquement tous les gérants généraux. Voila que le célébre “Little Joe” Morgan, des Reds de Cincinnati, n’est pas satisfait du salaire qu’on lui offre, et il menace a son tour de faire le piquetage devant le terrain d’entrainement. 1! affirme de facon catégorique qu’il ne prendra part a la période d’entrainement si son contrat n’est pas en ordre; ‘et il demande une sérieuse augmentation.