saibdibasaia SS Miakiathn eh Ve acieiacinaaiatias PO ae jt “lie SESSION D'ETUDE par Jean Aussant, Direc- teur Caisse Populaire Maillardville - OBJECTIF La Caisse Populaire de Maillardville a le souci constant d’assurer’ A ses -membres les services ‘les plus complets, les plus mo- dernes. et’les plus diversi- fiés. Notre Caisse.atoute- fois ceci de particulier qu’elle a été fondée par la communauté francophone et qu’elle a pour vocation de contribuer activement 4 l’épanouissement écono- mique des © Canadiens- Frangais. Face au développement é- -lectronique des.services.de comptabilité et de traite- ‘ment des comptes, parti- culiérement le développe- ment des cerveaux élec- troniques qui, d’un point central, peuvent tenir 4 jour tous les dossiers. in- dividuels de tous les mem- bres de toutes les caisses d’une Union Régionale, ou méme d’une province com- me la Colombie - Britan- nique grace alaseule ma- nipulation de quelques bou- _tons par la caissiére ou, ~ tout simplement, en intro- otters ant Nine Revie AeA GRE peeeeeel é quabé- -dans uwn‘réceptacle re= aun cerveau central, notre Caisse doit se fami- liariser avec ce qui se pas- se ailleurs. Cette information ~ doit nous aider 4 décider quel genre d’orientation nous allons prendre, quels gen- res de services nous pou- ‘’ vons rendre et, particu- liérement, quel impact ces choix pourraient avoir sur l’avenir de notre Caigse et de.ses membres. Nous de- vons aussi nous poser la’ eal 4 savoir de quel- € fagon nous pouvons le mieux réaliser notre vo- cation de Caisse Populai- re, différente des autres caisses, en Colombie-Bri- tannique. ; NOTRE DELEGATION C’est ainsi que notre Con- seil d’Administration a dé- cidé de déléguer - notre ‘Président, Georges Per- ron, 2 Directeurs, Paul Fouquette et Emile Caouet- te, ainsi que le Gérant, Jean Aussant, 4 Torontoet au Québec, pour étudier sur place les systémes utili- sés et leurs effets sur l’évolution du mouvement. TORONTO Notre premiére escale fut Toronto- Le lundi3 novem- bre dernier, un attaché du service électronique de Basic Four, qui nous a amenés ala Hald-Nor Com- munity Credit Union Ltd., 22 Caithness St-East, Ca- ledonia, venait nous cher-— cher A notre motel et nous eQmes V’occasion de faire~ l’étude, -sur place, d’un systéme électronique. Le directeur général, Edward Butikofer, nous expliqua le systéme, nous éumes l’occasion d’échanger des idées avec luietilnous in- vita A déjeuner. Dans l’aprés-midi, notre hdte nous amena aux bu- reaux de la Sté d’Assuran- -ces CUNA Mutuelle, ot nous ftmes recus par JLH Lanctdt, Vice-président e- xécutif. Nous avons pu nous familiariser avec 1’édifice, les syst¢mes ainsi queles divers services. Nous avons dfiné aux frais de la CUNA. Notre hdte é- tait Jim Barr, relationnis- te. - MoNtREAL Le mardi 4 novembre, - Gaston Michaud, des ser- vices techniques de l’As- surance-Vie Desjardins, nous a rencontrés 4A no- tre descente d’avion et nous a servi de guide du- rant toute la tournée. A Montréal, nous avons commencé 4étre vraiment impressionnés par |l’en- vergure et par l’importan- ce du mouvement Desjar- ~coise. Entr’autres, le seul fait de mentionner que nous étions en tournée des ser- vices Desjardins nous a valu un escompte de $5.00 par jour aA l’Auberge Ri- chelieu, notre motel. Au cours de l’aprés-midi, nous avons visité la Caisse Populaire St-Jacques, rue Berri, oi nous avons été recus par le Directeur - adjoint. Marcel Desjar- dins. Nous avons eu 1a une démonstration de ce que le systéme électronique IBM pouvait faire. Nous sommes allés en- suite*a la Sécurité, compa- gnie d’assurance générale, avec charte canadienne. Nos hdtes ont été Marcel Coté, directeur du service des biens et Gilles Doray, Directeur-adjoint des ser- vices incendie. Les caté- gories d’assurances offer- ‘tes par cette compagnie ca- nadienne - francaise sont les suivantes: Incendie, risques multi- ples, tres, biens personnels, immobiliers, automobile, vol, cautionnements, bris de glaces, responsabilité civile, patronale et mari- ne. Il va sans dire que nous avons échangé des in- formations au sujet de ces services. Notre impression généra- le de cette premiére jour- née au Québec en a été une d’admiration pour le mo- dernisme et le developpe- ment des institutions coo-: pératives et dusystéme des caisses populaires. ' trés transports terres-. L*UNION REGIONALE DE MONTREAL - MERCREDI 5 NOVEMBRE, Notre visite 41’Union Ré- gionale de Montréala été assurée par Jacques Lab- bé, Chef de la Section de Perfectionnement © techni- que. L’U.R. de Montréal, qui regroupe toutes les caisses populaires de Montréal métropolitain, é- tait l’endroit idéal pour se familiariser avecles ser- vices électroniques, en plus des autres services d’une Union Régionale. C’est 14 que nous avons eu la discussion la plus in- tensive sur les services au - public. Nous en avons rap- porté -une documentation importante. De 1’U.R. de Montréal, nous fQmes_ conduits A la Caisse Populaire St- Edou- ard par Normand Loiaca- no, Conseiller technique de 1’U.R. Montréal. Nous’a- vons pris notre repas_ en compagnie de Jacques Mo- rin, Gérant de cette caisse. VISITE DE LA PLACE DESJARDINS - Le mouvement Desjardins se devait de démontrer que le mouvement coopératif pouvait rivaliser avec le systéme capitaliste quand il s’agit de réalisations co- lossales. C’est ce que re- présente le complexe Des- jardins, 4 Montréal. Pour donner une idée de l’importance de ce com- plexe, disons qu’il est composé de 4 tours, de 27, 32 et 40 étages plus un hd- tel de 616 chambres, le tout construit sur 1.300.000 pieds carrés. Chaque étage des tours varie d’une superficie de 505,000 -A 807.000 pieds carrés. La Place Desjardins fait face 4 la Place des Arts, toutes deux reliées 4 l’une des stations de mé- tro par des passages sou- terrains. I'n tel complexe peut étre comparé 4 une ville de moyenne importan- ce durant les heures d’af- fluence. Tl y circule sans cesse au moins 20.000 per- sonnes. _ Ce qu’il faut dire ducom- plexe Desjardins, et quile distingue des autres pla- ces, comme Ville - Marie, Bonaventure-et Place de la Bourse, c’est que ces der- niéres, comme Pacific Centre, A Vancouver, n’ont - aucune identification avec la population locale. Elles sont la propriété de con- sortiums financiers inter- nationaux qui investissent dans tous les pays od il ya des capitaux et des profits 4 réaliser. Tandis que la Place Desjardins est un effort des Québécois, membres des Caisses Po- pulaires Desjardins, qui “se sont donné un centre d’affaires A leur image. L’architecture et les ac- Le Soleil de Colombie, 16 Janvier 1976, 5 Caisse Populaire de Maillardville VOYAGE DE RECHERCHE DANS L’EST - tivités de cette place veu- lent étre le reflet fidéle **des traditions de la cul- ture, des besoins de loi- sirs productifs et diver- tissants d’une communau- té qui veut s’affirmer’’. Mme Yamamoto nous a- guidés pour la tournée de la Place. CAISSE POPULAIRE VIL- LE EYMARD - Notre tournée des insti- tutions Desjardins, 4 Mont- réal, s’est terminée par la visite de la Caisse Popu- laire de Ville Eymard, caisse dont Gaston Mi- chaud, notre hdte et guide de la tournée, est mem- bre du conseil de surveil- lance. C’est le secrétaire- gérant, Claude Bonin, qui -nous accueillit. Chose remarquable, c’est qu’ aucun des endroits que nous avons visités, nous n’avions pas été annoncés. L’hospitalité de ces lieux semble telle qu’il y ait tou- jours moyen de recevoir, a bras ouverts, principale- ment des cousins delangue francaise, venant de si loin, et de les mettre A l’aise. Tous, nous avons été © dé- passés par l’accueil qui nous a été fait. L’autre aspect, sur le- quel nous devons insister, c’est l’esprit humain et fraternel qui régne au ni- veau de la négociation des affaires. Il existe vrai- ment une solidarité cana- dienne-frangaise quise re- fléte dans le mouvement Desjardins. ENTRALE DESJARDINS LEVIS - JEUDI 6 NOVEMBRE - C’est 4 Lévis qu’a été fon- dée la premiére caisse po- pulaire en Amérique. Il est donc normal que l’on retrouve, a4 cet endroit, le lieu du siége social de l’Assurance-Vie Desjar- dins et l’Institut Coopéra- tif Desjardins. Nous avons été présentés, de fagon Officielle, a 7 différen- tes personnes. C’est aussi 4 Lévis que se trouve le bureau de la So- ciété d’Assurances des Caisses Populaires. En dehors de la visite de la Centrale de l’AVD_ et l’"Institut Desjardins, od nous avons déjeuné, nous avons visité la Caisse Populaire de Lévis et la Fédération de Québec des Caisses Populaires. CONCLUSION: Nous avons rapporté du Québec une abondante lit- térature, ainsi que de nom- breux formulaires, en frangais, quipourront nous aider A préparer nos ‘propres dossiers pour nos membres de langue fran- caise. Nous avons de nom- breux bilans financiers, lesquels nous permet- tront d’analyser les opéra- tions et le fonctionnement des caisses et des unions régionales of nous avons été recus. Notre Caisse atteindra bientdt le chiffre d’affai- res de ll millions. Il est temps que nous commen- cions 4 penser 4 notre o- rientation future. Allons-nous continuer 4 nous en tenir A notre pré- sent role qui consiste 4 re- cevoir les épargnes et A consentir des préts per- ‘sonnels_ et hypothécaires. Allons-nous procurer des services coopératifs qui nous permettraient de pro- longer notre action com- munautaire. Devrions- nous nous impliquer dans l’habitat coopératif. En ce quiconcerne les comptoirs - succursales, l’on nous a donné & com- prendre, au Québec, que cette fagon de procéder n’est pas dans l’esprit des caisses; qu’il serait peut- étre préférable d’aider A la fondation de _ petites caisses auxquelles la Caisse Populaire de Mail- lardville pourrait préter assistance. Le mouvement des cais- ses populaires, au Québec, s’est aussi penché sur les besoins de leurs membres en matiéres d’assurances. De quelle facon pour- rions-nous_ satisfaire a cette demande, si elle ex- iste chez nos membres. Enfin, et c’est peut-étre la plus importante ques- tion que nous avons 4 po- ser, comment pourrions- nous nous redéfinir en ce qui concerne notre vo- cation dans le milieu ca- nadien-frangais de Mail- lardville. - On s‘endette de plus en plus OTTAWA - L’ensemb'te des dettes des consommateurs auprés des banques, des compagnie d’assurance- vie, des sociétés de finan- cement et des grands ma- gasins, se situait, A fin aoat dernier, 4 $17.8 mil- liards, soit une hausse de 16.4% par rapport 4 fin aoadt 1974, vient d’annon- cer Statistique Canada. - Le Cercle Francais La réunion du CERCLE FRANCAIS VANCOUVER aura lieu samedi 17 jan- vier au Restaurant ‘‘La Botte, 1312 S.W. Marine, 4 partir de 19h00. Les prix de repas s’é- chelonnent de $4.00 4 $7.00, (vin non compris) et pour les _non-membres, il est demandé une redevance de: UN Dollar. .