LES 20 ANS DU CENTRE CULTUREL => 1985, a I’heure de payer les factures “La situation est délicate”, titre le journal Le Soleil de Colombie en premiére page de son numéro du 22 novembre 1985. Le Centre Culturel Francais de |’Okana- gan se retrouve avec une dette estimée a $230,000 et cherche 4 générer des revenus de tou- tes les facons possibles. L’année précédente, le Centre achetait une ancienne église au centre-ville de Kelowna pour y loger ses locaux. Les rénovations se sont avérées coltiteuses, et les projec- tions de revenus n’étaient pas réalistes. “Lhorloge tourne et chaque jour compte” déclare Camille Carreau. “Ca demande des ef- forts mais j'estime que pour 1986 tout sera mis en place”. Camille Carreau est un entrepreneur de construction a qui le Centre devait plusieurs mil- liers de dollars. II est lu président 4 |’'assemblée générale spéciale tenue en septembre 1985. En fait, c'est tout un nouveau conseil d’administration qui est élu pour prendre charge de la si- tuation. “Notre premier probiéme est de refinancer I’hypothéque’, explique M. Carreau. Les paiements sont en retard sur !e montant de $80,000. Il y a aussi les commercants locaux ayant fournit le matériel pour !es rérovations: les comptes en souffrance s’élévent a $40,000. Les factures incluent $15,000 pour du bois de construction, $4,000 pour |’6quipement de chauffage, $4,000 pour |’équipement de cuisine et des petits comptes tels $90 pour la location de matériel. Pour ce qui est des revenus, la location des salles de |’édifice rapporte $500 par mois en 1984, alors que le provriétaire orécédant génerait des revenus de $980 par mois. Durant l’été 1985. Claude Roberge séjourne a Kelowna pour évaluer la situation, en par- tie pour le bénéfice de ia Fédération provinciale, qui avait prété plusieurs milliers de dollars au Centre de Kelowna. -6-