6 Le Soleil de‘Colombie, Vendredi 2 Décembre 1977

D°UNE PLACE A L°’AUTRE

Comité Jeunesse: 3
réunion spéciale, pour les
jeunes de onze ans et plus, le
6 décembre, de 18h00 a
20h00, chez M. Paquette, au
4563 Michigan. Les sujets a
discuter seront les suivants:
1) Préparer un dépouille-
ment d'arbre de Noél pour
les petits enfants.
2) Organiser une soirée dan-
sante pour la jeunesse a
Yoccasion de Noél.

Nous avons besoin de
votre présence, plus ily a
d'idées, meilleures sont les
réussites.

Club Bon Accueil:

1) Assemblée générale le 13
décembre, 4 20h00, au local
CWL, 7091 rue Glacier.Bien-
venue a tous!

2) Un concours est ouvert
aux membres du Club afin

de trouver un nom pour
notre petit BULLETIN qui,
nous l’espérons, sera sur
‘pied trés prochainement. Un
prix sera remis a la personne
qui aura su trouver la meil-
leure description. La déci-
sion sera prise par vote a la
prochaine assemblée, le 13
décembre. Faites vos en-
trées.

3) Nous demandons votre
participation a travailler a la
réalisation de ce bulletin
bien a nous, que ce soit:
donner une bonne recette, le
coin des enfants, raconter
une histoire, donner une
opinion, faire une sugges-
tion, une petite annonce
classée, souhaiter un anni-
versaire et bien d'autres...
vous n’avez qu’a apporter
vos idées écrites au Centre
ou bien téléphoner au

485-2031, Le centre est ou-

vert de 11h00 a 15h00, du
lundi au vendredi. La date
limite est le 20 décembre.

4) Que chaque comité se
fasse une obligation de rédi-
ger un compte-rendu de
ses activités avant le 20
décembre.

‘Comité Loisir:

@ette année, notre comité
entreprend d’organiser une
journée sportive de curling
suivie d’un souper et d'une
soirée récréative. La date a
retenir: le 27 décembre. Les
billets doivent étre achetés 4
l'avance, au centre ou par
lentremise de Rita Lafrenié-
re, au 483-3704. Il est temps
de vous former une équipe.
L’invitation est lancée au
public en général.

<p as d’accord” dit le président de la FF H.Q.

A TOUS LES DEPUTES
ET MINISTRES DE LA
CHAMBRE
DES COMMUNES

Dans un discours pronon-
cé a la Chambre des Com-
munes le 27 octobre dernier,
le Seerétaire d’Etat, John
Roberts a annoncé qu'il pré-
senterait bientét une politi-
que d’ensemble concernant
les minorités de langues
officielles.

Dans ce contexte, étant
donné que la Fédération des
Francophones hors Québec
n’a pas participé et n’a pas
été consultée dans tout le
processus d’élaboration de
cette politique gouverne-
mentale, nous considérons
qu'il est extrémement im-
portant d’informer toute la
députation de la Chambre
des Communes du gouverne-
ment du Canada, des posi-
tions claires qu’a prises la
Fédération des Francopho-
nes hors Québec a cet égard.

Précisons d’abord, que la
Fédération des Francopho-
nes hors Québec vise deux
objectifs, soit a) l’élaboration
d'une politique globale, pré-
cise, cohérente et définitive
pour le développement des
communautés francophones
hors Québec et b) la parti-
cipation a part entiére de la
communauté 4a |’élaboration
d'une telle politique.

1. — La participation — nous
tenons aA vous signa-
ler qu'une politique globale
de développement des com-
munautés francophones hors
Québec sera valable en au-
tant que les premiéres
concernées, la Fédération
des Francophones hors Qué-
bec et ses associations mem-
bres y soient directement
impliquées. Depuis la publi-
cation de “Les Héritiers de
Lord Durham” nous avons
réclamé sans équivoque no-
tre participation a part en-
tiére au dossier avec les
autorités responsables du
gouvernement fédéral. Nous
devons refuser toute offre
de participation partielle, ad
hoc et marginale. Les com-
munautés francophones hors
Québec, pour se développer,
doivent et veulent sortir de
la clandestinité. C’est pour-
quoi nous réitérons notre
exigence, c’est-a-dire la créa-
tion d'une commission per-
manente au conseil privé au
sein de laquelle la Fédé-
ration des Francophones
hors Québec sera officielle-
ment représentée et dont le
mandat sera:

i) d’élaborer en collabora-
tion avec la Fédération des
Francophones hors Québec
la politique de développe-
ment des communautés fran-
cophones hors Québec.

LINSTITUT DES LANGUES
DE L'UNIVERSITE
DELA COLOMBIE-BRITANNIQUE
vous invite a un “Vin et Fromage” le

vendredi 2 décembre, a 20h00 [8:00 p.m.]
au sous-sol de l’Eglise Saint-Sacrement,

3196 Heather.

Tous les étudiants de cet été et de cet

automne sont invités.

Venez parler francais avec vos amis.
Apportez votre vin*, I’Institut vous offrira
le fromage et le reste.

Le directeur, David Browne,

Les coordonnateurs,

Jean - Guy

Trépanier et Francis Andrieu et tous vos
professeurs vous attendent.

Francis Andrieu

ie a tae Se ‘ 98 € hat

ii) de recommander la
mise sur pied de toutes les
structures nécessaires a
Vimplantation de la dite poli-
tique.

iii) d’évaluer l'application
de la politique.

2. La politique globale de
développement.

La Fédération des Franco-
phones hors Québec a étalé
sur la place publique les
conditions d’existence des
communautés francophones
hors Québec. Les deux volu-
mes de “Les Héritiers de
Lord Durham” en donnent
les paramétres.

La Fédération des Franco,
phones hors Québec vous
demande donc d’appuyer ou-
vertement les deux objectifs
qu’elle s'est fixés. Cet appui
peut étre fait ouvertement a
la Chambre des Communes
ou directement par une let-
tre d’appui a la Fédération
des Francophones hors Qué-
bec.

Veuillez agréer l’expres-
sion de nos sentiments les
plus distingués.

Donatien Gaudet

Président

La Fédération des Franco-
phones Hors Québec,Ottawa

UNE MENTION POUR
“EN ATTENDANT LE
PRINCE CHARMANT”

de Francois Beaulieu

Le dimanche 13 novem-
bre, une mention était attri-
buée a Paris, au texte de
Francois Beaulieu “En atten-
dant le prince charmant”. Ce
texte était présenté par la
Société Radio-Canada au
concours “Court métrage”
de la Communauté radiopho-
nique des Programmes de
Langue francaise. Rappelons
que la méme oeuvre avait
valu a son auteur le deuxieé-
me-prix de cing cents dol-
lars, dans la catégorie 30
minutes, au Ve Concours
d'oeuvres dramatiques ra-

diophonique de Radio-Cana-

La « St- Paulisation»

par J. M.-M. -

[traduit de l’allemand par
Leon Hurvitz].

Sur I’fle d’Ischia il pleu-
vait, ce qui convia a la
mélancolie tous les Alle-
mands qui y passaient leurs
vacances. Assis sous les
vérandas bigarrées, nous
nous regardions de mauvai-
se humeur, sortant chacun
son journal a lui — dans mon

*cas, un journal suisse.

Quand il pleut sur Ischia,
les yeux du lecteur devien-
nent autres que d’ordinaire.
Tout simplement dit, les
gens vous font mal, ceux qui
s'occupent de la lecture sous
les arcades aussi bien que
ceux qui figurent dans les
journaux.

Par exemple, a Zurich, un
vieillard, conduisant sa voi-
ture un peu trop vite, avait
traversé la ligne blanche.
Voici la versior. journaliére
de l'incident:

A cause d’une célérité
excessive, un automobiliste
de 79 ans a causé une
collision de front. On dut
conduire le chauffeur coupa-
ble, frappé de la rupture de
sa clavicule et de quelques
cdtes, comme d’une percus-
sion cérébrale, a I’hépital de
Neumiinster.

La méme notice fit égale-
ment allusion 4 une femme
assise dans la voiture qui
était victime du méfait dudit
chauffeur coupable: rupture
de hanche, commotion céré-
brale. Et les deux voitures!
Perte totale!

Sur la méme page, on fait
allusion 4 une théologienne
de 60 ans, digne d’une men-
tion spéciale parce qu’elle
s’occupe a Zurich de person-
nes qui, aux dires du journal,
constituent.“‘les groupes
marginaux de notre société”.
L’article les spécifie: “les
hautement agés, les divor-
cés, les solitaires, les homo-
sexuels, ete.”

En regardant autour de
moi, jieus l’impression que
cette aimable dame devrait
venir a Ischia; elle y aurait
bien de quoi s’occuper. Car
les “groupes marginaux” y
étaient tous représentés.
Quelques-uns avaient, dans
la pluie, l’air particuliére-

ment triste, parce que le,

destin les avait marqués par

tous les signes caractéris-

tiques. Ils y étaient assis’

tout seuls: agés, divorcés et
homosexuels. Je me voyais
moi-méme parmi ces “au-
tres”.

Or, je voulus, sans préju-
gé, m’adresser a.un autre
théme. J’eus envie de pour-
suivre au fond la “saint-
paulisation”. Car un article
intitulé ‘““Les soucis de la
circulation et des femmes de
nuit” avait, pour sous-titre,
“La saint-paulisation dans le
Cercle 4”. Comment expri-
mer ce que j’éprouvai? Sans
tenir aucun compte de St.-
Paul, je pensai 4 Hambourg,
bien que le nom de cette ville
n’apparfit pas une seule fois
dans tout l'article. A Zurich,
ou on publie ce journal, tout
le monde sait sirement que
Hambourg est situé, non
seulement sur |’Elbe, mais
aussi. sur le chemin qui
s'appelle Reeperbahn. Au-
cun besoin de souligner ces
deux faits. Voyons donc ce
qui suit.

Le Cercle 4 de Zurich, qui
entoure la place Stauffacher,
a une “association de quar-
tier”, dont les membres: se
battent contre deux ter-
reurs: contre les autos, sou-
vent conduites par les chauf-
feurs “criminels” — comme
en témoigne le premier
exemple, cité dessus — et
contre les femmes de nuit,
qui s’y font: remarquer de
plus en plus souvent. Le fait
de cette apparence, de fré-

quence croissante, s’appelle .

la “‘saint-paulisation”. La po-
lice se bat sur deux fronts,
en défendant quelques rues
ala circulation nocturne des
autos, de sorte que les auto-

‘mobilistes habitant dans ces

rues, ne pouvant plus ren-
trer chez eux en auto, se fa-
chent; et, d’autre part, en
publiant, a l'intention et au
sujet des femmes de nuit,
des notices fréquentes
“concernant l’exercice de la
tentation dans les buts im-
moraux”.

Une des putains, par
exemple, fut obligée par le
bureau cantonal a payer une
amende de 2 800 francs
apres avoir été, non moins
de trois fois, le sujet d’une
de ces “notices”. Elle alla a la
cour du district, ot le juge
éleva l’amende a 4 000
frances. Cependant, a la cour
supérieure, la dame (si on
peut la désigner ainsi) fit
savoir qu'elle avait rendu
une “aide d’urgence” — dé-
marche juridique qui laisse
le fauteur d’un crime échap-
per aux conséquences de
celui-ci quand il sert a sau-
ver les autres. En ce cas,
ladite dame, en circulant
dans les rues a la maniére
d'une femme de nuit, avait
motivé les automobilistes a
conduire leurs voitures plus
lentement, de sorte que
leurs vies, comme celles de
leurs concitoyens, étaient
moins exposées au danger.
La cour supérieure réduisit
l'amende a 1 500 francs.

Toutefois, la police pro-
met, a cause de la “saint-
paulisation”, de se battre
plus vigoureusement que ja-
mais contre l’immoralité, en
accroissant les patrouilles

et les contréles. Cela nous

motivera avec justesse, a
qualifier cette action de
“Zurichisation”.

Cela suffit quant au texte
de mon journal, car sur
Ischia le soleil brille mainte-
nant.

maatinaise |

BAZAAR

Le Burnaby French Language Play School organise un
bazaar le 2 décembre 1977, de 19h30 a 23h00. Du linge
neuf, des soupers et une foule d'autres articles seront
vendus selon le principe de l’encan. Les fonds récueillis
serviront 4 aider cette pré-maternelle francaise de
Burnaby. Tous sont les bienvenus.

Ce Bazaar aura lieu au United Church Hall, au coin
des rues Rumble et Grey a South Burnaby.

Saviez-vous

oko

_ LE COURRIER
DE LA NOUVELLE-CALEDONIE
‘ informait les premiers colons de la
-Colombie-Britannique

Procurez-vous les exemplaires existants |
du 11 septembre 1858 au 8 Octobre 1858.

' ECRIVEZ.A: SOCIETE HISTORIQUE FRANCO-COLOMBIENNE
AS LE SOLEIL DE. COLOMBIE
$213 RUE CAMBIE
VANCOUVER, C.B. V5Z 2W3

Sets is as is ee 25 pour la poste :

qu'il existait un journal en francais
au début de la colonie?

SEL FF ae er a ae res eer) Cer ae Jee Wee Se ee ae ee ae

~~, da,en 1977.

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