I eee La F.F.C. tate le pouls des candidats (Suite de la p.1) e la protection et l’expan- sion au niveau secondaire, collégial et universitaire de l'éducation en francais pour tous ceux qui la désirent ainsi que la création d’une structure au sein du ministé- re de l'éducation destinée aux programmes de fran- ¢ais; e la reconnaissance de la F.F.C. comme représentante officielle des Franco-Colom- biens. Le questionnaire est ac- compagné d’un document in- formatif intitulé “French- Canadians in B.C.: History and Facts”. Constitué de 4 pages, il débute avec un test qui permet a l'utilisateur de mesurer le degré de ses connaissances en histoire provinciale et continue dans les pages suivantes avec un résumé de lVhistoire des Franco-colombiens et un bref apercu de la situation des francophones au niveau national. Comme il est mentionné dans le questionnaire ainsi que dans le document accom- pagnateur, les Francopho- nes de la Colombie-Britanni- que, comme l’ensemble des Francophones hors Québec, vivent un moment crucial de leur existence, mettant en cause leur survie méme. Bien que l'initiative de la F.F.C. soit sans précédent dans son histoire, elle n’est pas unique au Canada pui- qu’un questionnaire similai- re arécemment été envoyé a tous les candidats aux élec- tions fédérales par la F.F.H.Q. (Fédération des Francophones Hors Qué- bec). Ceci, ainsi que d’autres actions secondaires de la F.F.H.Q. et de la F.F.C., s'‘inscrit dans une stratégie politique visant 4 amener au niveau national et public, la question de la survie de la communauté francophone au Canada. L’objectif,de cette straté- gie exposé dans le document “Pour ne plus étre... sans pays” (“Face to face with a failing country”) est la ~ reconnaissance au niveau constitutionnel de la notion de deux peuples fondateurs, anglais et francais, avec tous les droits que cette recon- naissance implique pour ces deux communautés. Une rencontre nationale tenue a Ottawa les 20,21 et 22 avril dernier, a d’ailleurs confirmé la volonté des francophones minoritaires de s’engager dans un débat politique dont le but ultime est de se donner un pays. Il faut donc voir dans la récente initiative de la F.F.C. et de la F.F.H.Q. une tentative pour connaitre et faire connaitre leurs alliés politiques tant au niveau national que provincial. A ~ cette fin, les résultats au questionnaire provincial se- ront diffusés par la F.F.C. dans les jours qui précéde- ront les élections. (F.F.C.) Looe Le'Sbiell dé Cosdeuble! Veusiseai'2? aril igre”"" 8 DEVELOPP DES MINES! COMP AREZ! 2 ANS DE 3 ANS DE NPD CREDIT SOCIAL Sous une législation révisée du Crédit Social, l’exploration miniére s’est accrue: ‘Sous une législation restrictive du NPD, l’exploration miniére a baissé considérablement: — le nombre de concessions mises — le nombre de concessions mises | en chantier est tombé de 78,901 année précédant la prise du pouvoir par le NPD a 11,751 : seulement en 1975. en chantier sous l’administration du Crédit Social s’est élevé a 33,917 en 1978. — les perspectives de nouvelles mines créatrices d’emplois étaient presque inexistantes. . Pétrole et gaz: Pétrole et gaz: — iln’y avait que 15 plates-formes de forage en opération et les revenus provinciaux provenant du pétrole et du gaz totalisaient seulement $18 millions par an. — il y amaintenant environ 90 plates-formes de forage en opération et les revenus provinciaux dépassent - $200 millions par an. LE CREDIT SOCIAL FONCTIONNE. POUR VOUS.