4 — tag alg oR eens AVANT esses CA FINIT MAL... CA COMMENCE BIEN! Le monde du sport cest parfois un bien drole de mon- de. Certes on peut toujours s‘attendre a tout incluant des situations pour le moins cocasses. Une autre preuve nous en fut donnée la semaine dernié- re a Montréal alors que les Canadiens (hockey) furent éli- minés des séries de la Coupe Stanley par les Rangers de New York tandis que les Expos (baseball) débutaient la saison 1972 en lions avec deux gains consécutifs 4 Saint- Louis. ~~ Tel que le soulignait un loustic: “Ca bien mal fini pour le Canadien..... mais que ¢a bien commencé pour les Expos. Les dieux du sport ont un dréle de sens de humour! ” an LES CANADIENS Je ne sais pas trop l’influence que les dieux du sport ont la-dedans aussi je vais me permettre d’y aller d’une petite analyse personnelle concernant les deux événe- ments en question. Commengons avec les déboires du Canadien en quart de finale. Il n’y a que trés peu 4 dire vraiment —— si ce n’est que les Rangers ont. mieux joué que les gars de Scotty Bowman. Et cela méme si New York était privé des services d’une super-vedette comme Jean Ratelle et que Rod Gilbert évoluait au ralenti par suite d’une blessu- re au cou. Mais d’autres joueurs ont pris la reléve notamment des gars tels que Walt Tkaczuk, Bill Fairbairn et» Robert Rousseau. Par contre la brigade défensive des newyorkais fut brillante durant toute la série. Park, Neilson, Rolfe et POTINS ET RUMEURS des Jean-Paul Jarry... QUI PARTIRA? BOWMAN OU POLLOCK? Depuis que le Canadien a baissé pavillon devant les Rangers les commentaires vont bon train a savoir qui blamer pour cet échec. Il semble que l’opinion générale jette tout le blame sur les épaules de l’instructeur Scotty Bowman. D’autres y voient la responsabilité de Sam Pol- lock, le gérant-général. Depuis on me demande souvent lequel des deux sera li- mogé? Je ne crois pas que ni l’un ni l’autre sera congédié mais j’ai appris de bonne source que Sam Pollock nous quitterait afin d’accepter un poste identique avec une au- tre Equipe. Pollock attendrait 4 la toute fin des séries de la Coupe Stanley pour-annoncer publiquement la nouvelle: UN BOLIDE POUR LES ALOUETTES Les Alouettes de Montréal ont bien l’intention de ne pas finir une autre fois dans la cave du classement dans la Division Est de la Ligue Canadienne de Football. C’est pourquoi le recrutement bat son plein présentement. Les Alouettes viennent tout juste de s’assurer les servi- ces d’un bolide dans la personne de Dicky Harris, de l'Université de la Caroline du Sud. Harris qui court le 100 verges en 9.8 secondes peut aus- si bien se signaler sur la défensive qu’a l’attaque et est un as pour retourner le ballon sur les bottés de dégagement. ’ CARON A FAIT LA DIFFERENCE Une recrue de la L.N.H. 4 32 ans? C’est pourtant le cas du cerbére Jacques Caron qui tout récemment a con- duit les Blues de Saint-Louis 4 la victoire contre les North Stars de Minnesota en quart de finale de la Coupe Stanley. — Natif de Noranda, Québec, |’élancé Caron a fait toute la différence..... surtout dans la septiéme et décisive par- tie 4 Minnesota alors que les Blues l’emportérent en sup- plémentaire. Mais il reste maintenant a voir si Caron et les Blues feront tout aussi bien contre les puissants Bruins de Boston. Seiling en particulier. Et que penser de la tenue du gardi:n Ed Giacomin qui pour une premiére fois n’a pas croulé dans les matches de détail..... comme ce fut son habitude par le passé? Qui. Giacomin a joué un réle primordiale dans la victoire des siens. En ce quia trait au Club Canadien certains joueurs tels que Jacques Lemaire, Marc Tardif, Guy Lafleur, Claude Larose, Terry Harper, Frank Mahovlich, Kenny Dryden et une couple d’autres ont fait leur possible. Mais il y en a d’autres, soit qu’ils n’aient pas eu de veine soit qu’ils aient “manqué de souffle”. Par exemple, Pete Mahovlich n’a pas fourni son rende- ment habituel alors que Jean-Claude Tremblay, um sur- homme dans un match y allait de nombreuses erreurs dans l’autre. Yvan Cournoyer a travaillé trés fort mais pour une raison inconnue il semblait dédaigner lancer vers le filet adverse se contentant surtout de passer la rondelle a un coéquipier. Et si Ken Dryden a de nouveau excellé devant son but, et qu’on ne peut certes pas le tenir responsable de la dé- faite..... il a par contre été pris en défaut sur des larcers qu’un cerbére de sa classe bloquerait normalement avec facilité. Mais limitons-nous a écrire que le meilleur club I’a em- porté. Un point, c’est tout! ET LES EXP@S::s. Les sportifs du Québec étaient encore en “‘deuil” sur le plan hockey que les Expos de Montréal volaient la vedette “CHERIE, j’sus au bane de punition!” Si ce billet avait été écrit il y a Débutons avec le sport de la une vingtaine d’années nul doute qu’il en aurait résulté un ‘‘gros scandale’’. Mais les temps ont changé, avouons-le. Le sexe (en parlant de relations sexuelles n‘est plus considéré comme une plaie mais plut6t comme une né- cessité humaine. En tant évi- demment qu’on n‘en fasse pas un abus. Ce qui nous améne au sport, l'athléte et le sexe! Est-il bon ou mauvais pour un athléte —— quelque soit le sport qu'il pratique —— de se préter a l‘oeuvre de chair avant un événe- ment sportif quelconque? En réponse il y a des ‘oui’ et des “non''! boxe: avant un combat le gé- rant du boxeur insiste générale-. ment pour isoler son poulain du reste du monde en le conduisant dans un endroit perdu dans les montagnes._ La raison principale étant pour te tenir éloigné des femmes ou de son épouse. Veut on qu’il dorme en paix? Pour sir que non —— mais on veut qu'il -méne une vie trés chaste. Car plusieurs boxeurs ont vu leur carriére “‘ruinée’’ parce que la veille d'un match important ils ont ‘‘mordu dans la pomme”’. C’est pourquoi les boxeurs sont souvent “‘exportés’’ dans les bois afin de n‘étre pas soumis aux nombreuses tentations sexuelles. TOUT t Jarry dés le début de la saison 1972 remportant deux victoires consécutives sur les Cards, a Saint-Louis. Ce qui n’a pas été sans faire couler beaucoup d’encre. Imaginez-vous, les Expos s’emmenaient a Montréal..... en premiére position! Par surcroit deux des vedettes de ces triomphes des Ex- pos furent les nouveaux venus Mike Jorgensen et Tim Foli. I] serait osé de prétendre que- les Expos se classeront parmi les trois premiers en 1972 mais il se pourrait fort bien qu’ils fassent mieux que I’an dernier alors que Gene Mauch conduisait son club au Se rang. La raison majeure est que les Expos comptent aujour- d’hui sur des lanceurs plus expérimentés et plus habiles. Puis les Expos ont aussi de meilleures réserves que ja- mais: Advenant la nécessité Mauch peut faire appel a un joueur sur le banc sans trop affaiblir (si du tout) son club. Ce qui est un grand atout pour n’importe quelle équipe qu’il s’agisse de baseball, hockey ou football! L'ATHLETE,LE SEXE....ET LES "HOMMES DES CAVERNES”” Par contre il y a de ces excep- tions. Prenons le cas d‘un athléte britannique qui seulement quel- que quatre-vingt dix minutes a- prés avoir eu des ‘‘relations sex- uelles’ courut fe mille en moins de quatre minutes. Le mille-mi- racle, quoi! Puis il y a Joe Namath, te célé- bre quart-arriére des Jets de New- York, qui déciare: “Je suis célibataire et je n’ai Pas de compte 4 rendre a person- ne. Mais je vous avoue qu’avant un match de football je suis trés souvent nerveux. C'est alors que j‘'apprécie la compagnie d'une femme. Méme si je \n‘ai aucune relation sexuelle avec elle..... il est bon d’étre en sa compagnie. La savoir tout prés de moi est le mielleur reméde pour calmer mes nerfs! “ Et om en vient au cas de Babe Ruth, le champion parmi les champions dans I‘histoire du baseball. De souligner une per- sonne qui a tres bien connu le “Bambino”. : “Si Babe Ruth s‘en était tenu “aux régies” il est fort probable qu’il aurait toujours eu un tem- pérament maussade et qu'il au- rait méme fait une dépression nerveuse. I| n’aurait jamais con- nu les succes qui en ont fait une légende dans le monde du sport! “ La méme théorie s’applique au monde du hockey. Un certain A suivre a la page 16 LE SOLEIL, 5 MAI 1972, XV y