mT /// \\ UL JOURNA 1n v94 TS .sidmolod ‘sb liofo® 9.1 A Ah. S S HATTA Ss L DE 4 ANGUE FRANCAISE EN COLOMBIE - BRITANIQUE CONSEIL D*ADMINISTRA TION A. Piolat J. Baillaut N. Therrien DIRECTEUR : André Piolat . SECRETAIRE: Margue rite Batut REDACTION : Mare ™*liveaur PORES EKESEEEEEEHEREESESSESESESEESESEEES PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE. 3213rue Cambie, Vancouver 9, C.-B. Téléphone: 879-6924 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 LES HEBDOS DU CANADA Faulkner répond au Devoir M. Michel Roy Rédacteur en‘chef © LE DEVOIR 211, rue St-Sacrement Montréal Monsieur, Votre éditorial du 30 jan- vier, intitulé ‘‘Une télévi- | sion francaise pour qui’’,- m’a ‘quelque peu décu' et tenBne oe ; vous adresser *remarques' sur le sujet. Il importe, en premier lieu, designaler que Radio- Canada a pour mandat de rejoindre tous Jes *- Cana- quelques diens en leur offrant une. programmation dans les 2 langues officielles du pays.- En vertu’ du plan accéléré »de rayonnement de la société.d’Etat, _ la concentration de Cana- diens.. d’éxpression fran- ere et bilingues a région de Vancouver est suffisante, d’aprés les critéres établis, pour justifier l’implantation d’une station de télévision francaise a1l’Ouest des Rocheuses. De plus, l’ex- tension du réseau frangais de la Société d’Etat, pour atteindre -la Colombie- Britannique, constitue tout simplement un pas deplus dans la direction d’une plus grande unitié canadienne et, partant, d’une meilleu- re compréhension entre citoyens de régions diver- ses. L*implantation d’une sta- tion de télevision fran- caise en C.B. aurait pour effet de briser Jl isole- ment culture! dont souf- fre la population franco- colombienne,. voire méme la population anglophone bilingue. Car il ne faut pas se baser uniquement sur les statistiques du dernier recensement pour justifier 1’extension ou la non-extension du réseau francais de Radio- Cana- da. Il est en effet éton- nant de constater com- .sentement inscrits dans = “des programmes de fran-" langue secondes ‘-:: ‘ ¢ais, Numbre de projets spé-~' aujourd’hui “A - dans | bien la province de lombie - Britannique. s’est engagée: dans un ensemble de programmes d‘enscei- gnement de la_ conde officielle. 100.000 jeunes sont pré- ciaux sont mis de lI’a- vant dans le domaine du bilinguisme en éducation, notamment au Collége Capilano ct A J’Université de la C.B. Des milliers d’adultes suivent égale- ment des cours de fran- gais et ce, dans la ré- gion de Vancouver. Je ne saurais mettre en doute les chiffres que vous avancez dans votre édito- rial, mais j’estime que les données précédentes ~ sur ces. chiffres influent et leur apportent une au- tre interprétation. De plus, il faut signaler que la G.B.-est la SEULE province qui, au dernier recensement, avule pour- centage et le nombre de sa population francopho- ne augmenter, respecti- vement de,1,1Z%. et de 11.856... C’est 1a une au- tre donnée significative de la présence franco- phone A l’Ouest des Ro- cheuses. La population _francopho- ne demeure, il est vrai, un morceau isolé francophonie canadienne. Elle ne jouit pas d’un ré- seau d’écoles , frangaises publiques, mais elle a néanmoins réussi, avec aide du Gouvernement fédéral, Ase doter de certaines institutions et mécanismes 4d’epanouis- sement culturel. Je songe ici au Centre culture! co- lombien, au programme d’animation sociale de la FFC, au journal Le Soleil, 4 la FJC, aux activités cul- ‘Voir p. 16; FAULKNER Co- BVerocrrrerrrs. N’est-il pas ironique A la Chefferie du que Claude Wagner | éditorial Ironie du sort! ait été torpillé dans sa course Parti Conservateur par celui qui fit toutes les démarches pour s’assurer de son adhésion 4 ce parti. On se souvient que Claude Wagner, préférérent Robert Bourassa. Profitant de son dépit gique et le nombre de le Parti qui pourrait l’aider Conservateur fédéral, et de sa rancune, impressionné personnes qu’il avait réussi 4 rallier Aa sa cause, A la recherche d’un Québécois francophone 4 redorer son blason dans la Belle Province, invita Wagner 4 se joindre 4 ses rangs. L’indécision de Wagner & accepter cett peuvent le penser, die au camp ennemi, mais était assuré, aussi coupe politique victoires et, l’auras’’. - Devant cette hésitation vateur rival de sa recrue. Le dénouement nier, _puyer Wagner, déroba langue se- ° Plus de ' dans - La justesse du vote, les affirmations seta MEF ATS j = “M. Wagner recut ~gués anglophones katchewan. nouvelle genération accepte roi, un drapeau, ‘vres d’histoire. - de’ la. par Marc BELIVEAU Un éditorial paru ‘‘L’Aviron’’ souléve ._ la question des écoles_ bilin- dans gues a Dalhousie (N.B.). ‘Sur 35 mémoires qui fu- rent présentés au Conseil scolaire du district No.3. — concernant le statut lin- guistique de ces écoles, 16 furent lus complétement: 14 d’entre eux étaient en fa- veur des écoles unilingues (francais) et 2 pour des é- coles bilingues. Janine Coté, éditorialiste de ‘*L’aviron’’ souligne que 17 présentations ont -exprimé clairement 1|’im- possibilité d’un systéme bilingue dans les écoles sans qu’un groupe n’y soit perdant. ‘‘I] fut prouvé jus- qu’a présent, que les fran- cophones ont eu 4 subir l’assimilation progressi- ve, tant au niveau de la langue qu’a celui de la cul- ture. Du coté des arguments apportés en faveur des é- coles bilingues, ou pour le bon an mal an, dune généreuse retraite pour lui et son épouse. il savait qu’elle conticnt souvent plus de déboires que de comme dit le proverbe:‘*Un bon tiens vaut mieux que deux tu & celui-ci qui aurait été son premier Chef Canadien - Francais. de certa / rigation- anti-frangaise. © l’appui, non seulement de toutes les parties du pays. - yn“ tre j “phone ‘que MM. Nowlan, d’Ontario, Horner 4’Alberta et Diefenbaker de la Sas-. Le résultat le plus notable de Conservateurs, le défenseur’ de 1l’Empire le dualisme de notre pays, une religion, justifiable, les grands argentiers du Parti Conser- établirent -un fonds fiduciaire, qui assurerait 4M. Wagner une rente annuelle de 30.000 dollars. Or, la personne chargée de toutes ces démarches était un avocat montréalais du nom de Brian Mulrooney. , “Crest ce méme Mulrooney qui, lui aussi, aspirant ala Chefferie, devint le de cette rivalité est maintenant de I’histoire: Dimanche der- étant éliminé au troisiéme tour de scrutin, Mulrooney, en refusant d’ap- la victoire et le Parti Conservateur, de ce un écart de seulement 65 sur un total de 2.309, deément ins, qui voient dans la défaite de Wagner, une pola-. ancien juge devenu ministre de la Jus- tice du Québec et aspirant 4 la Chefferie du Parti Liberal provincial, quitta ce parti en claquant la porte lorsque, au Congrés libéral, les délégués lui e offre, n’était pas, comme certains 4 des remords deconscience 4 l’idée de passer a des raisons plus pragmatiques. Redevenu juge, il non seulement d’un salaire équitable, mais du Québed; Uniais aussi. de_déle. peut-on"treuver plus anglo- de ce Congrés est l’indication que, grace 4 la ce parti qui, pendant un siécle, a ete et de la suprématie anglaise, devient national et et que la vieille devise: ‘Un dieu, un une langue’’ est maintenant reléguée aux li- 2 par la fagon éner- — Ayant déja bu a la e) . André PIOLAT statu quo, on parle particu- liérement de conserver la bonne entente entre les anglophones et les franco- phones, et de l’utilité pour ces derniers de connaftre parfaitement l’anglais pour micux réussir dans la vie. L’éditorial se continue ainsi: ‘‘la presque totaliteé des mémoires a démontré que la cohabitation est a proscrire, etnon dpres- crire, du fait que la région de Dalhousie est un milieu trés anglicisant, méme si les francophones sont en majorité, en nombre, mais pas en mentalite. Chose surprenante, de dire l’éditorialiste Céte, tous ces mémoires preé- sentés le furent en fran- ¢ais et personne, optant soit pour le syst¢me des écoles bilingues, soit pour le statu quo, ne s’est pré- senté afin de presenter pu- bliquement les argumenta- tions’’. ~ ‘*Toutefois,’’ de spécifier “1 ’Aviron’, ‘‘sur les 35 groupes qui ont donné leur _ opinion, 17 se sont pro- noncées en faveur des e- coles unilingues, Il pour le Statu quo et 6 pour les écoles bilingues’ Fn con- clusion, on souligne . que ‘Jes résultats portent a réflexion’. Pour notre part,on ne peut qu’¢tre saisidupeu de par-. ticipation des gens ayant opté, soit pour le statu quo soit pour l’école bilinguc, et qui, - ayant rédigé un mémoire- ne se sont pas présentés A cette reunion. du Conseil scolaire. Fn guise de commentaire, nous trouvons a propos de reprendre une phrase con- tenue dans___‘Iéditorial de #*L’Aviron’’ et quia été prononcée par M. Allard: ‘“Tant qu’un peuple n’est_ envahi que sur son terri- toire, il n’est pas vaincu, mais s’il se laisse envahir dans sa langue, ilcstfini’’.