LOTT IT PT TOE ta tt ts et 2 - Le Soleil de Colombie, vendredi 5 juin 1987 Messages A la famille de feu André Piolat, Nous apprenons avec regret le décés d’André Piolat, un ami, un compatriote, un co-lutter pour la cause du journal d'expression francaise, spécialement dans l'Ouest canadien, en particulier en Colombie canadienne oi il a fondé le Soleil. Nos vives sympathies et l'assurance de nos priéres pour son repos et la consolation des siens: Une carte ci-jointe assurant que quatre Saintes Messes seront célébrées pour lui, les siens, ses amis et les causes pour lesquelles il a combattu toute sa vie : deux messes offertes par les Publications fransaskoises, 2606, rue Central, Regina (Sask) S4N 2N9; deux messes offertes par la Compagnie des cent-associés francophones, C.P. $156, Caraquet (N.-B.) E0B 1K0. Ces expressions de sympathies et l’assurance de priéres sont faites ala demande expresse de M. Roland Pinsonneault, a-s Les Publications fransaskoises. Ces Eucharisties seront célébrées avec tout mon coeur, Roger Ducharme, ptre : Auménier du Collége Mathieu Sac 20 Gravelbourg [ Sask. ] SOH 1X0 Dear Ms. Leman, On behalf of the Judges of the Courts of Canadian Citizenship, I extend to you our condolences. | Judge Piolat served the community and the Citizenship Court! with dignity and dedication. He will be missed by his colleagues especially the Judges in the Vancouver court. Please accept our expression of sincere sympathy. Judge Elizabeth Willcock, Senior Citizenship Judge Ila fait son chemin et ill’a bien fait... Les membres de la Société Historique Franco-Colombienne ainsi que les officiers de son comité exécutif vous présentent leurs “Ouverts a quelqu'tmmense aurore Les yeux que l'on ferme votent encore.” Ces paroles de Sully Prud'homme nous consolent. Il nous a quitté... notre ami... notre frére... Nous l’avons vu mourir a petit feu... courageux et tenace jusqu’au bout... Nous le connaissions depuis plus de trente ans, et nous le pleurerons’ longtemps. : tthe Ami fidéle, il nous fut un précieux compagnon de camping; il supervisait le montage des tentes, la préparation des cannes a péche... nos enfants ont grandi auprés de lui. I exigeait d’eux quils lui parle en francais. Un jour notre fils de cinq ans, entendant André a la radio étant interviewé par Jack Webster, nous dit tout surpris: “Je ne savats pas que M. Piolat pouvait. parler anglais!” : — On !’a souvent traité d’anti-clérical. C’était faux! Il n’était pas un hypocrite comme beaucaup d’entre nous. Il avait le courage de ses convictions. André était un homme humble, honnéte et franc... sous des dehors rudes et parfois bourrus battait un coeur dor. Il fallait bien le connaitre pour l’apprécier a sa juste valeur. Peu de gens sont aussi charitables qu’était André... nombreux sont ceux qui ont bénéficié de son aide. Il ne comptait ni son temps ni son argent pour recourir quiconque en détresse... toujours dans l’ombre sans fanfare ni prétention. — Et voila qu'il s’en est allé récolter la couronne promise aux élus du Seigneur... et elle sera belle... j’en suis sare. Yvonne [et Louts] Abgrall Avec l’assurance de la plus vive sympathie, de la part de tous les _ membres. Cercle des Canadtens-Francais de Prince George Les membres du bureau de direction et les employés de la Fédération des Franco-Colombiens offrent leurs plus sincéres condoléances a la famille et aux amis de M. André Piolat, l’un des plus importants pionniers de la francophonie en Colombie-Britannique. Fédération des Franco-Colombiens Francine et Pierre Poirier présentent leurs plus sincéres condoléances a la famille et aux amis de M. André Piolat, et leurs sympathies a l’€quipe du Soleil. Francine et Pierre Poirier The judges and personnel of the Secretary of State, Quebec Region, wish to express deepest sympathy on the occasion of the death of Judge Piolat. Norma Passarettt, Regional Director Génétique 4 |’Alliance Frangaise Par Roger Dufrane Le mercredi 20 mai dernier, M. Jacoli, Président de 1’Alliance Francaise de Vancouver, profes- seur a Il’Université de la Colombie-Britannique, a donné, devant un public attentif et bien branché, une conférence sur la science des génes, qui touche au coeur méme des sources de la vie humaine. Il s'agit d’un domaine 4 la fois excitant et dangereux, ow s'aventure, 4 tatons, la science moderne. Ou s’arrétera la _ curiosité téméraire de lhomme? Ce touche-d-tout a découvert la fission de l’atome. Il a mis le pied sur la lune. Il parcourt les espaces intersidéraux, il explore l’infini- ment grand, et il découvre des mondes dans |’infiniment petit. Cette obstination de l'homme a pousser des pointes vers l’avenir pourrait anéantir la vie humaine et tout ce qui vit sur notre planéte. On parle de peur nucléatre, faut-il parler aussi de peur génétique? Le savant, qui cherche le secret de la vie dans les éprouvettes, touche 4 un domaine longtemps tabou, ou pour mieux dire sacré. Comment s’étonner dés lors que _ les maitres spirituels, un Jean- Paul II entre autres, s’effraient pour leurs fréres et prient? Va-t-on les écouter? Il faut l’espérer. Il semble que l'instinct de conservation soit si fort. en nous, en dépit des cataclysmes, des guerres et des Epidémies que "humanité continue et progresse. Voila ce que m’a inspiré la riche causerie de M. Jacoli. Profane, je me contente de _ réflexions personnelles et somme toute fort générales. Voici pour conclure quelques indications biographiques: le Dr Jacoli, d’origine italienne, bio- chimiste réputé pour ses recher- ches sur les virus, entre autres le cancer, est bien connu dans le monde scientifique, aux Etats- Unis, au Canada, en Grande- Bretagne et ailleurs. Il réside depuis 25 ans a Vancouver, et il faut le louer, comme !’a signalé M. Thoraval, Directeur de l’Alliance, d’avoir présenté le sujet en un francais clair pour nous initier 4 une science des plus hardues et complexes, le génie génétique. Outre son titre de président de l’Alliance Francaise de Vancou- ver, M. Jacoli est vice-président de la Fédération des Alliances Francaises du Canada. Cette causerie nous réserve quelqu’espoir. Puisqu’il est main-— tenant possible, comme !’a donné a entendre M. Jacoli, d’épargner la piqdre quotidienne d’insuline aux diabétiques grace au génie génétique, il va de soi, qu’utilisée a bon escient, cette science moléculaire puisse profiter aux générations futures, Impact du projet de loi C-31 sur les Indiennes Le Conseil consultatif canadien de la situation de la femme (CCCSF) annonce la parution de son document de référence intitulé Le projet de lot C-31 favorise-t-cl Uégalité ou la disparité? Le projet de loi C-31 a été adopté en 1985 et modifie la Lot Sefesdndions en abclimanrtoyte Tl permet, entre autres, aux femmes qui avaient perdu leur statut d’étre réinscrites 4 titre de membre de la bande et a leurs enfants d’étre inscrits pour la premieére fois sur la liste fédérale. Le CCCSF comptait parmi les organismes qui s’étaient réjoui de cette initiative. Aujourd’hui, soit prés de deux ans plus tard, le document du Vappli projet de loi. “Une des conséquences est la création de Courrier des lecteurs Monsieur le Rédacteur, Permettez-moi de vous suggérer une correction a4 une erreur qui parait toutes les semaines dans votre journal le Soleil de Colombie. Dans la sollicitation _ de fonds que vous faites en faveur de la Fondation André Piolat vous €crivez cette phrase : “Nous sommes d’une race qui ne sait pas mourir”; puis vous donnez comme source Menaud, maitre- draveur par Félix-Antoine Savard. En fait, cette phrase qui est textuellement : “Ces gens sont d’une race qui ne sait pas. mourir...” fut €crite par Louis Hémon dans son roman Maria Chapdelaine. On la trouve dans ETE ‘87 Vols charter pour Montréal Prix spécial $4190 MAPLE LEAF TRAVEL LTD. 104 - 1847 Broadway Ouest Vancouver, C.B. V6J 1Y6 (604) 784-1212 Demandez Ronald Sabourin les derniéres pages du livre. Félix-Antoine Savard s'est inspiré des voix que Maria, personnage ' principal du roman d’'Hémon, a entendues et qui ont dit entre autres choses la phrase que je © viens de citer. Savard, d’ailleurs, la cite mot 4 mot (et entre guillemets) . Il est donc incorrect d’attribuer a Jlauteur' de Menaud, maitre-draveur une citation qui appartient a Louis Hémon. Gérald Moreau Université de Victoria ee) 2) Note de l’éditeur : Le Soleil de Colombie n’est absolument pas responsable du contenu des annonces qui sont publiées dans ses pages. en. ~ relief,..les.. 7 = deux types de statuts dont l’un est restrictif” de déclarer la présiden- te du CCCSF, Mme Sylvia Gold, qui précise, “les personnes réinscrites, en majorité des femmes, sont moins en mesure de _transmettre a leurs enfants leur statut et leur titrede membrede _ bande que les personnes qut n'ont jamais perdu leur statut” z he fot part que les méres célibataires doivent maintenant déclarer le nom du pére de leur enfant. “S# le péere est présumé étre non- indten, l'enfant peut ne pas étre accepté comme membre de la bande” a souligné Mme Gold. “Il sagit la d’une discrimination injuste a l’égard des femmes qui élévent leurs enfants sans conjoint”. La présidente a également fait remarquer que ‘le projet de lot C-31 a été adopté en vue de réunzr les familles et reconnait le r6le important des femmes, en- tant que personnes et en tant que méres, dans la transmission et Venrichissement des valeurs culturelles et sociales. Malheu- reusement, toutes les inégalités qui persistent contribuent a opposer et a diviser les familles et les communautés; les conséquen- ces de cette situation pourratent étre désastreuses pour les adultes comme pour les enfants”. Uy LE SoOLEI_ Le seuljournal en francais be coctomele de la Colombie-Britannique Rédacteur en chef: Patrice Audifax Journaliste-coopérant: Charles-Henri Buffet Photocomposition: Anita Charland Administration: Héléne Adl We’ APF re: Publié par Le Soleil de Colombie Ltée 3283 Main, Vancouver, CB, V5V 3M6 Tél: 879-6924, 879-6656 Abonnement 1 an: Canada, 15$ - Etranger, 205 Numéro d’enregistrement : 0046 Courrier de 2éme classe Les lettres adressées au Soleil de Colombie par ses lecteurs doivent étre lisiblement signées par leur(s) auteur (s) . La rédaction se réserve le droit de corriger ou de raccourcir le texte s'il est trop long. Les lettres doivent étre accompagnées d'un numéro de téléphone et d’une adi besoin, communiquer avec nos correspondants. Toutefois, ala demande, les’ adresses et numéros de téléphone pourront ne pas étre publiés. afin de pouvoir, au pide adsscinchites bean