» Autres économies 5 < “ ‘ = ees ¥ ght fsod OR thaihiee obdeaain’t ah Naln® ol ‘2 Le Soleil de Colombie, Vendredi 28 Avril 1978 LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Directeur: André Piolat Rédacteur: Jean-Claude Arluison Secrétaire: Lyne Paradis eK PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, ’ 3213, rue Cambie, Vancouver, C.B., V5Z 2W3 Téléphone: 879-6924 : Courrier de deuxiéme classe | sous le numéro d’enregistrement 0046. = Oa TF LES HEBDOS Association de la Presse REGIONAUX francophone Hors-Québec L’énergie a meilleur marche Le chalet Afin de s’évader de la routine quotidienne, de nom- breux Canadiens achétent un chalet. Durant ces périodes de détente, gardez les habitudes d’économie prises a la maison, et tentez d’économiser sur le transport. Voyez si vos voisins de villégiature n’accépteraient pas de partager les frais de transport comme le font les employés d’une en- treprise qui voyagent en équipe. e Bateaux Si les membres de votre famille aiment faire du ski nauti- que, vous avez di vous procurer un moteur puissant. Mais vous n’avez pas a utiliser ce gros moteur toute temps. Un - moteur plus petit est plus économique et vous permettra d’aller quand méme n’importe ou. e Chauffe-eau : es ; Lorsque vous retournez en ville, prenez soin de l’éteindre. - @ Chauffage Certaines unités de chauffage, notamment des unités a l'électricité, ont un bouton de contrdle.qui permet de les éteindre complétement; d’autres ont un thermostat. Si vos chaufferettes ne peuvent s’éteindre completement, arrétez le courant en enlevant les fusibles. e Fermeture du chalet a l’automne Videz l’eau de tous les robinets. Dégivrez et débranchez le réfrigérateur; asséchez-le bien et laissez la porte en- trouverte. Enfin, coupez le courant a la boite de contréle. Economies en hiver e Isolation Si vous projetez d’utiliser votre chalet a V’année longue, vous devrez probablement améliorer !’isolation. e Installation de chauffage Assurez-vous qu’elle est suffisante pour fournir a la tache. e@ Thermostat Réglez-le a un degré qui rend la maison confortable, mais baissez-le durant la nuit. Si vous prévoyez rester a |’ex- térieur une bonne partie de la journée, conservez le réglage de nuit. e@ Motoneiges Elles peuvent étre d’un grand secours durant l’hiver, mais si vous voulez vous détendre dans la nature, pourquoi ne pas faire du ski de randonnée ou de la raquette? Energie. Mines et Ressources Canada. 588. rue Booth. Ottawa KIAOE4 EDITORIAL Merci a tous! Le réle d’un directeur de journal est un peu comme celui d’un Chef d’orchestre symphonique, le succés des deux dépend du talent et de la. coopération des membres de l’orchestre ou de I’équipe. Si aujourd’hui “Le Soleil de Colombie” peut célébrer son dixiéme anniversaire, c’est grace au concours de tous ceux qui, au cours des dix derniéres années, par leur labeur, leurs écrits et leurs commentaires ont contribué a la production hebdomadaire du journal. Les nommer tous, serait un peu comme la récitation des litanies des saints; ils furent nombreux au cours de ces dix ans. Certains, comme une cométe, ne furent que passagers, d'autres, comme Jacques Baillaut, Roger Dufrane et Jean Riou ont résisté a ’'usure du temps et continué, chacun a sa facon, a collaborer a la survie du journal. S’il y en a un parmi ces nombreux collaborateurs qui ne doit pas demeurer anonyme, c’est sans aucun doute Ronald Lanthier qui donna, sans . compter, de son temps et de son énergie a la relance du journal en 1973, aprés son interruption de quelques mois, di a l’impossibilité des Bennett de continuer la production du journal; sans son aide précieuse, “Le Soleil” n’aurait peut-étre pas reparu de sitét. Tous ces collaborateurs et collaboratrices, méme s’ils demeurent anonymes, méritent les remerciements les plus sincéres. Ils ont démontré - ‘ quoiqu’on en dise de nos jours - que pour une cause valable, il n’y a pas de pénurie de bénévolat. - André PIOLAT * | Pensez aux petits | Ce sont les petites choses. . . _douane de la ville ot elle était Ce sont les petites choses qui finissent par vous abattre. _ Passer par la douane, par ~ exemple, est une petite chose. Il fut un temps ot les droits de douane et les taxes d’ac- cise représentaient la quasi- totalité des recettes fédérales. En 1918, cependant, le gou- vernement découvrit l’impot sur le revenu et depuis, les choses ont changé. Mais nous nous écartons du sujet. Le Canadien moyen n’a -que rarement affaire avec la douane — par exemple lors- qu’il revient de l’étranger ou . quand un ami ou un parent lui adresse un:colis de I’étran- ger. Certains, toutefois, hom- mes ou femmes d 2ffaires (re- connaissables a la moue, aux _ cheveux gris et aux poches sous les yeux) vont assez ré- guliérement rendre visite aux douanes, qui semblent alors _exercer sur eux une influence néfaste pour les mener 4 une fin prématurée! Citons, pour les chanceux qui ne traitent jamais avec les douanes, un cas concret. Une compagnie canadienne devait importer des Etats-Unis un piano électrique de type spé- cial, justement au moment ou le distributeur canadien officiel avait décrété que la situation du marché intérieur ne justifiait pas l’importation de stocks au Canada. A la frontiére, les doua- niers gardérent le piano jus- qu’a ce que la compagnie elt versé un acquit-d-caution co _ sidérable,.et lui.enjoignirent de s’adresser au bureau de la établie. Aprés bien des pourpar- lers, on put procéder a une expertise et la valeur établie s’avéra bien plus raisonnable que le montant percu a la frontiére. Mentionnons qu’on yavait refusé d’accepter,com- me preuve du prix de vente réel du piano aux Etats-Unis (ou valeur imposable), les fac- tures et les chéques payés, et que l’inspecteur avait gonflé _Ja valeur de Vinstrument .. .. ce qui suscite bien des ques- ~ tions,sur la cause véritable de la hausse des prix. L’agent de la compagnie sortit son chéquier mais . . . nouvel obstacle: les droits de _ douane ne peuvent s’acquit- ter qu’au comptant, par che- que visé ou par mandat, ja- mais par chéque ordinaire. L’agent fut donc forcé d’aller a la banque de la compagnie et de retourner au bureau de la douane. Durant toutes ces démar- ches, le piano était déja en service au Canada. On se de- mande donc ce que la douane aurait perdu a accepter un chéque personnel. Le gouver- nement fédéral n’a-t-il pas les moyens de faire recouvrer les mauvaises créances? Et qu’est-il advenu de Vacquit-a-caution versé a la frontiére? La compagnie, non autorisée a régler le montant — représentant la différence en- ‘tre le droit demandé apres ex- pertise et Pacquit-a-caution, _ ‘dut payer le montant total de... la facture, puis attendre un Réagissez!!! par Lyse DANSEREAU Il y a encore beaucoup de ministéres du gouvernement fédéral ot il est impossible d'étre servien frangais et | nous vous demandons de réagir. N’ayez aucune crainte, ce n'est pas une révolution que nous commencons, mais nous voulons simplement que la politique du bilin- guisme soit respectée, méme en Colombie Britannique. Certains diront: “Laissez donc le gouvernement sur- veiller lui-méme !’application de ses politiques”. Ecoutez, il faut arréter de faire l’au- truche et prendre notre situation en main. Pour ce faire, voici les moyens qu’on vous propose. — Lorsque vous vous pré- sentez dans un des bureaux du gouvernement fédéral, demandez a &tre servi en francais. Si on ne peut vous procurer un tel service, on remboursement qui lui serait envoyé par la poste. La douane n’est d’ailleurs pas la seule 4 exiger qu’on la paie au comptant, par chéque visé ou par mandat. Nombre d'autres services gouverne- mentaux ont les mémes exi- gences. Rg: Cette situation est inéqui- table, notamment pour le vous demande simplement d'informer le Centre Info a savoir quel ministére, sa location, heure et la date. Soyez assuré que l’identité — des personnes restera confi- dentielle. Nous, de notre cété, on se charge de faire les démarches voulues au- prés du Commissaire aux langues officielles. Mais également, si vous pouvez avoir le service, le Centre Info aimerait connai- tre les endroits ot il est possible d’avoir un tel servi- ce, afin de référer d'autres francophones’ qui sont quel- quefois unilingues et qui pourraient bénéficier d'un service bilingue. Il est important que tous et chacun participent a |’a- mélioration du bien-étre de la Communauté. J’anticipe votre collabora- tion. particulier ou la compagnie qui traite avec la douane ca- nadienne. Serait-ce vraiment trop demander aux autorités que de les prier de réviser les réglements et de faciliter les démarches? je BAM ph “Pensez aux petits” est un message adressé sous forme d’éditorial parila Fédération canadienne de l'entreprise indépendante© Je le le francais, parle a sbasy ; ‘ Sa par Ie % SURO ee tore wen eee i is At a RA lll Be tee ae