Shoe — oo ‘LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE. EN COLOMBIE - BRITANNIQUE- ‘VOL. 9 NO. 24 “Nous voulons de \action!” DIT LA FEDERATION DES FRANCOPHONES HORS QUEBEC La Fédération des Fran- cophones Hors Québec, (FFHQ) considére que tou- te la propagande actuelle concernant le bilinguisme institutionnel cree un faux probléme. Compte tenude récents é- vénements, soit: 1 - Le remaniement minis- tériel opéré par M. Tru- deau dans lequel un nou- veau Secrétaire d’Etat a é- té nommé - 2 - le programme de vente -n’utilisent du bilinguisme institution-— nel Atravers le Canada par __ -M. Trudeauet son Cabinet - 3 - L’occasion ratée de voir _ la nomination d’un ministre t au bilinguisme -— ne (Marc Lalonde, Le De- voir, vendredi 17 sept.). A la lumiére de ces évé- nements, . la FFHQ signa- le au gouvernement fedé- ral qu’il s’est lancé sur une bien mauvaise piste, pour vendre sa politique de bilinguisme. I - Bilinguisme institution- ‘nel versus développement de la communauté franco- phone - La politique de bilinguis-— me institutionnel ne peut étre vendue si on oublie le fondement et laraisond’é- tre méme de cette politi- que, 4 savoir les commu- nautés francophones. Tl est évident qu’actuelle- ment, M. Trudeau éprouve des difficultés dans sa croisade de prosélytisme: - le ‘‘backlash’”’ des anglo- phones est évident: la preuve en est qu’un’ ré- cent sondage mené par 1’Ins titut Canadien de 1’Opinion Publique démontre clai- rement que seulement 26% des anglophones appuient l’établissement de servi- ces bilingues, partout au Canada - - Le Rapport Bibeau dé- montre clairement les fai- blesses du programme de formation linguistique pour les fonctionnaires du Gouvernement Fédéral - ee -les pilotes et les contr6- leurs aériens francopho-. nes luttent avec acharne- ment pour que l’on res-, pecte leurs droits - - lescommunautés franco- - phones en dehors du Qué- bec sont, soit mal servies en frangais par les diffé- rents paliers de gouverne- ment, ou soit qu’elles pas les servi- ces bilingues disponibles A cause d’un défaitisme -. chronique;- - Les dépenses impliquées dans les questions de bi- linguisme institutionnel approchent le milliard de dollars = La selitgne. | de pilinguis- me telle quelle, est vouéea © Véchec; le bilinguisme ne saurait exister nise déve- lopper, sans l’existence et l’essor de la communauté francophone, non seule- ment au Québec, mais dans chacune des provinces du Canada. Le maintienet le développement des com- munautés franoophones hors Québec sont des élé- ments essentiels de la po- litique relative au bilin- guisme et, par voie de con- séquence, de toute politi- que préconisant l’unité na- tionale. PAR CONSE- QUENT, LA PROMOTION DES COMMUNAUTES FRANCOPHONES DE- MEURE PLUS QUE JA- MAIS ‘‘SECTEUR”? D’AC- TIVITE ESSENTIEL’’, conformément d’ailleurs au dire méme des membres du Cabinet Fédéral. Voila ‘Vessence méme dumessa- ge que nous voulons aveee aujourd’hui. A quoi et 4 qui vontservir tous les services institu- tionnels bilingues que 1’on se déméne 4 instaurer si les communautés franco- phones sont anéanties, fau- te de moyens que le Gou- vernement Fédéral se re- fuse A nous fournir. Nous le répétons, laclé de réussite delapolitique de bilinguisme est lavitalite et le développement des communautés. francopho- nes. L’emphase de la campa- gne de M. Trudeau doit changer, autant au niveau des beaux discours qu "a ce- lui des mesures énergi- ques nécessaires pour .freiner l’assimilation des francopho- Nous communautés nes hors Québec. ‘voulons des actions con- crétes de la part du Gou- vernement Trudeau, DES MAINTENANT, pendant qu’il est encore temps. A quoi bon dépenser prés d’un milliard de dollars pour le bilinguisme ins- titutionnel, alors que les communautés Seanecyne: -nes hors Québec, qui ne regoivent que des miet- tes de trois (3) millions, sont en voie de. disparaf- tre. Il - Les Promesses du Se- crétaire d’Etat Pourtant, les communau- tés francophones ont lancé leur cri d’alarme dans le rapport ’’C’est letemps ou jamais. . .’’ présenté 4 M. Faulkner en novembre dernier. M. Faulkner nes’est mon- tré \généreux que par de belles promesses: _ (Suite page 2) EECECEEE ES . fae ae ge FRANCAIS — ;Un petit \S JOURNEE D’ACTION DE GRACE \Vendredi 8 Octobre 1976: Le. 14 Octobre devrait é- tre une journée nationale d’action de graces, étant donné que le programme anti-inflation fonctionne si bien, plutOdt qu’une journee . de protestation contre les contréles’’. C’est ce qu’a déclaré, dimanche der- nier, Iona Campagnolo, le nouveau Ministre du Ca- binet fédéral, responsable de la forme physique et des sports amateurs, de- vant plus de 300 membres du Parti Libéral de la Colombie-Britannique, ré- unis 4 Kamloops pour leur congrés annuel. Elle a annoncé que les statistiques montrent que les travailleurs canadiens ont gagné davantage en pou- voir d’achat réel, au cours de l’année écoulée, depuis que les contréles sont en- trés en vigueur, que durant la derniére année sans contréles. Bien que la partie du pro- gramme concernant les ~controles des salaires ait | réduit les augmentations de salaires & une moyen- ‘ne d’environ 11% plutdt que ' de 14%, - diminuer ‘ du coat de la vie a 6. 2% 216 rue Robson 1 M6a5-2629F Plutot qu’a 11%. il a aussi _ fait l’augmentation Il en résulte pour le tra- vailleur une élévation du pouvoir réel d’achat. Iona Campagnolo **Serait-ce 14 le résultat d’un mauvais gouverne- ment’’, a demandé Iona Campagnolo. ‘‘ Je pense que le 14 Octobre devrait 6é- tre une journée d’action de graces et, personnelle- ment, je vais étre extré- mement reconnaissante envers les contrdles. Elle recut une ovation pour sa défense du pro- gramme anti-inflation, et deux autres encore au cours de son allocution. Rae TELE- SOLEIL ‘toutes les semaines : APePEEEESELEEEOESEESEEOETEEEEETEEEEE EEE EEET ESTEE ETT TTT 20¢.