2 Le SOLEIL DE Colombie, vendredi 9 janvier 1981 LE Che L DE COLOMBIE LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAI DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE Directeur: André Piolat Rédactrice: Huguette Décarie-Desjardins Composition: Annie Granger Secrétariat: Héléne Desbiens PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE 3213, rue Cambie, vancouver, C.B. V5Z 2W3 Téléphone: 879-6924 - Abonnement: 1 an: Canada $10-. Etranger $15. Courrier de deuxiéme classe numéro d’enregistrement 0046 Hors-Québec ~ Réduisez vos impéts avec La Fondation Le Selell de Colombie ost caregistrée des Sociétés ot avec Revenu Canada Impét, qui l'a autorisée & remottre des Se eee a Precis MeBrece Howard, Je ‘on Chol, Cour dele Citeyenneté : ng ‘$ 50.00 | mere , Margaret - Vancouver ee Hurrard, Léon - Kelowna’ $ 5.00 Librairie Le Soleil - Vancouver —— $500.00 : _ Auerbach, Julie SS ee $ 10.00 ' Girard, Gisdle ; ey $ 35.00 Christian Caméra Communication $ 10.00 Arthur. “3 10.00 Picard, Joseph - Vancouver __ $ 5.00 Howard, Bruce - Juge $ 40.00 un don 4 la Fondation | = Cour a rier des lecteurs “Le Saleil de Colombie” se fait un devoir de publier Les lettres doivent étre diiment signées par leur{s): auteur(s]. La rédaction se réserve le droit de . les fautes d’orthographe et de syntaxe et de raccourcir le texte s'il était trop long. Le ee Les. points de vue-des lecteurs: devront étre ~accompagnés d’un numéro de téléphone et d'une afin que nous puissions, au besoin, communi- — : * a arelerapiaads oy anceps Sa aca lee ara a it ne {os adresses ot numéros de téléphone pourront ne pas Veuillez adresser -vos lettres.au: Courrier des Vancouver, C.B. V5Z 2Ws-- lecteurs, “Soleil de Colombie”, $213; Cambie, | canadiennes. EDITORIAL Le dilemne de Trudeau Les contreverses concernaant le rapatriement de l’Acte de Amérique du Nord Britannique sont maintenant chose connue 4 Westminster. Un comité conjoint du Sénat et de la Chambre des Communes a commencé a étudier les différentes résolutions présentées, pour faire suite 4 la demande du premier différentes résolutions présentées par le premier ministre du Canada, concernant le rapatriement de la constitution. M. Trudeau désire ce cadeau aux Canadiens pour le 114 ime anniversairre de la Confédération le ler juillet 1981. Réve ou réalité? Un expert en politique d’Angleterre, le professeur Geoffrey Marshall a demandé au Parlement britannique d’examiner les propositions du premier ministre Trudeau; mais de ne prendre aucune décision avant que les Canadiens aient décidé si le geste de leur premier ministre est inconstitutionnel. Un membre du parti conservateur anglais, M. Anthony Royle a été jusqu’a dire que la majorité des ministres du gouvernement britannique ne veut pas approuver le rapatriement si un accord n’est pas atteint entre le fédéral et les dix provinces A Edmonton, le premier ministre de l Alberta, Peter Lougheed, déclare que les Albertains sont trés frustrés du geste de M. Trudeau, c’est-a-dire, un rapatriement unilatéral. En Ontario, le premier ministre, Bill Davis, déclare que l’Ontario ne veut pas payer plus cher son énergie, et que l'Ouest ne veut pas partager ses ressources. Le Québec n’accepte pas la politique des langues et M. Claude Ryan, chef du partilibéral québécois se dit trés inquiet au sujet de la possibilité des provinces de l'Ouest de se dissocier du reste du Canada. En Colombie-Britannique, Bill Bennett, premier ministre, a tenu une session spéciale en décembre pour discuter avec ses ministres et trouver une solution ~ au probléme du rapatriement. Naturellement, il serait préférable que les dix provinces parviennent a un accord avec Ottawa, mais.... est-ce possible? Faisant face ce dilemne, que fera M. Trudeau? Négociera-t-il 4 nouveau avec les provinces pour en arriver a un consensus? Demandera-t-il le retour de I’ Acte de l Amérique du Nord Britannique, tel qu'il était? Nous savons que M. Trudeau n’est pas homme a revenir sur ses décisions. Alors qu’adviendra-t-il? Huguette DECARIE-DESJARDINS Pauvre livraison des postes Je suis abonné a votre journal. Mais je le recois presque jamais. Pourriez- vous m’expliquer cet état de choses. Est-ce un manque de votre part ou bien de la poste. Depuis presque trois mois, je ne recois rien. Etes-vous en déficit pour né pas m’envoyer une copie du journal que j'ai payé pour un an. C’est trés frustrant, j’ai- me votre journal, mais ¢a ne vous donne pas un bon nom. Albert Pageau 6556- 152 Street, Surrey, V3S3L2 N.L.D.: Votre journal part tous les mercredis aprés- mnidis, pour la poste centrale de Vancouver, dans le sac :“Surrey-V3S”. Nous sommes désolés de cet état de fait, et vous devez porter plainte auprés des Postes. Vous n’étes malheureuse- ment pas le seul! NANAIMO. J’aimerais, par l’entremise du Soleil de Colombie, offrir mes commentaires au ‘sujet de la lettre d’un de vos lecteurs de Victoria, Yves St-Hilaire, parue dans l’édi- tion du 19 décembre dernier. M. St-Hilaire nous relatait son expériences avec nos chéres postes canadiennes; a savoir que son journal lui arrivait presque toujours en retard. Ce qui vous arrive, cher monsieur, arrive aussi a chacun d’entre nous. Je sais avec certitude que le journal est toujours mis a la poste en temps; il n’y a aucun probléme de ce cété-la. Alors pour en avoir le coeur net, car moi aussi j’en ai marre de recevoir mon journal en retard, je me suis présenté au bureau des postes et ai demandé a parler ala person- ne en charge de la livraison des journaux a Nanaimo. Le nom de cet employé m’échap- pe mais je dois avouer qu'il fut plus que coopératif. La réponse que vous avez eue M. St-Hilaire “C’est la faute au journal et non celle des Postes” fut exactement ce qu’on m’a fournie comme explication. Etant peu crédu- le de nature, j'ai demandé a me prouver de quelle manié- re le journal était coupable, puisque les journaux sont ‘toujours mis a la poste en temps comme le confirme le timbre commercial ou estam- pe officielle qui indique la date:exacte de la journée de levée. Alors voici l’explication officielle d’un employé des postes de Nanaimo. Tout journal, que ce soit le Soleil, le Vancouver Sun, le Free Press, etc... est emballé par gros paquets dans du papier brun ou gris. Le type en question étant trés intéressé a ma plainte — car je me faisais le porte-parole de l’Association des Francopho- nes de Nanaimo — était vraiment des plus gentils et coopératifs. Il m’ a montré avec preuves 4 l’appui tous les stages inclus. dans la livraison de ces journaux. Premiérement, lorsque ces journaux arrivent tout empaquetés dans du gros papier brun, il n’y a aucune facon de différencier ceux-ci du reste de tous les dépliants Courrier des lecteurs...Courrier des lecteurs... et circulaires qui, eux aussi, sont emballés de la méme maniére. Alors toute cette paperasse est traitée comme du “junk -mail”; c’est-a-dire comme des dépliants, catalo- gues, etc. Sauf dans le cas des journaux quotidiens ou hebdomadaires, car ceux-ci portent une étiquette orange collée sur chaque paquet.... excepté un seul! Vous l’avez bien deviné. Le Soleil de Colombie n’arrive jamais avec une étiquette orange; seulindice qu'il s’agit d'un journal, donc priorité. Alors le Soleil reste sur les tablettes jusqu’a ce que le plus gros de la malle soit en marche, c’est-a-dire en route chez les clients. Le bureau des Postes est formel. Pas d’étiquette orange, pas de priorité..... “junk mail”! On m’affirme aussi que ces peti- tes étiquettes oranges sont disponibles, gratuitement a n’importe quel bureau des postes. Méme si on venait a -en manquer, ils acceptent n'importe quelle étiquette a condition qu'elle soit orange, code qui indique qu'il s’agit de journaux. Franchemen, cette explica- tion me semble trés pausible étant donné qu’on m’a démontré a V'intérieur d'un bureau des postes comment - ca fonctionnait. Ce qui m’intrigue, si je me fie a cet employé, est la raison pour laquelle la direction du Soleil n’était pas au courant d’une telle procédure. J’aimerais bien connaitre l’opionion d’autres lecteurs, mais sur- tout celle de la direction du journal. Un lecteur intéressé, André Bérubé - Site 02 RR4 Nanaimo oe aan eit Ce NEW WESTMINSTER Je regrette infiniment de ne pas renouveler mon abon- nement a cause de la lenteur du bureau des postes. Je recois mon journal souvent trop tard pour qu'il me soit utile surtout pour le pro- gramme “Les Beaux Dimanches” M. E. Adamson New Westminster N.D.L.R. L’adressage du journal se fait le mercredi par une personne qui a travaillé pendant 33 ans dans — les postes canadiennes. Alors tous les réglements ne lui sont pas inconnus. Nous mettons l’étiquette orange ~ sur chaque sac qui part vers chaque ville avec en plus de cette étiquette orange une autre étiquette “Contains priority news”. A l’intérieur de ces sacs, les journaux sont en paquets, classés par code postal et avec encore une étiquette orange. Nous suivons 4 la lettre les instructions des postes.