ina a . madienne™ inante recherche de Jean- r, “‘La contredanse et les ts de Ja danse francaise”, etleuse n’examine le qua- S différentes formes et Ici, au Québec et en connait cing principales: > Quadrille des Lanciers, ze, le calédénia et la sa- elles il £4ut ajouter les etles-~Valses lanciers, aarilles ont sans. aucun ime terrienne, bien que, mes dansées, ils se pré avec tout le faste de la ast Explicable puisque les sé allaient chercher dans n tous les éléments d’ins- Saires a leurs propres 13S at le “Qua- “i€ts~— Certains auteurs, e Collin, veulent que ce a danser Laborde qui ait € en 1856 en lui donnant uadrille des Lanciers de et qu’elle ait été po- Cour par I’Impératrice sé de Napoléon III. Or, ’hui que la maison d’édi- ublié avant 1820 un qua- t “The Lancers” et qu'il yar William Richardson! soit, ce fut un quadrille opulaire et il l’est demeu- meme jusqu’a nos jours, par les nombreuses ver- antes. ; Sci, on retrouve, aux “Saratoga Lancers’’, qui principalement de son que les quatre couples me temps. Ici il est sou- is le nom de ‘‘Quadrille ’, telle une version qui lerbrooke. iédonia et le ‘‘Reel” a gine britannique: le pre- st le second d’Angleterre. surtout intéressant par 8 doubles qui le caracté- etsions ont été recueil- t au Lac Saint-Jean; du trouve une version trés ois parties, dans le com- itéressé pourra trouver, i dans une bonne biblio- escriptions québécoises dans deux petits livres, urd’hui, intitulés ‘Ma- canadiennes”’ par Omer lanses carrées’” par Jos aux postes radiophoni- HRC. eux chantés et dansés spent aux randes et jeux de dansé‘ se retrou- ss enfants: qui n’a pas dans. sa jeunesse le re- . ous n’irons plus au bois ' coupés...’” ou “Dans lant bocage...”. Il res- e des rondes chantées S adultes. La plus con- > des cocus”’, dont Mme ‘Ferland a recueilli une 1 dans la Beauce ainsi > Voyer aux Iles-de-la- aussi recueilli une ver- > du jeu dansé ‘‘Latou Montréal et une autre e la toupie” a Saint- yn. : ‘lés ‘‘reels’’, des dan- . “S$ mouvements de zig- 3, de croisements éla- gine-du mot appliqué onfuse. ’ Tous les au- teurs sont d’accord pour dire que les “reels” viennent des iles britanniques. De quand ‘datent-ils et qu’ont-ils dési- gné en premier lieu, la danse ou la mu- sique, 1a la réponse n’est pas claire. Nous retrouvons au Québec comme rincipaux représentants de ce genre: es ‘‘brandy’, les “reel’’ a trois, qua- tre, huit ou neuf, le ‘‘Brise-barriére’’, le ‘French four’, le “Spandy’’, et au- tres. Danses "‘canadiennes’” et folklore Voila présentées, bien sommairement, nos danses ‘‘canadiennes”’. Que sont- elles: folkloriques ou traditionnelles? Avant de répondre, remarquons que l'adjectif de ‘‘canadienne’”’ est tout a fait impropre s'il évoque dans notre pen- sée l'image d’une entité géographique délimitee par des frontieres légales. Il est impropre aussi du point de vue de la science folklorique qui s’occupe, par définition, de faits et de connaissances traditionnelles universelles mais dans un groupe de gens donné et vivant dans un milieu donné, culturellement diffé- rent d’un autre. Revenons aux danses. Je ne suis pas pret a seconder. celui qui proposerait, en tant qu’observateur, d’appeler les danses dont nous avons parle, des dan- ses ‘‘folkloriques’’ sans autre uWistinc- tions. Le médecin étudie la médecine, cest-a-dire un ensemble de regles (naturelles ou artificielles) propres a uerir la maladie; la physicien étudie a physique, c’est-a-dire un ensem- ble de lois régissant la nature. De mé- me, le folkloriste étudie le folklore, c'est-a-dire un ensemble de manifes- tations traditionnelles. telles. qu'un groupe culturel donné les vit. Le can- cer existe sans le médecin mais non sans la nature vivante; nos danses exis- tent sans le folkloriste mais non sans la tradition. Nos danses sont donc d’a- bord traditionnelles mais manifestées par le folklore d’un groupe; comme le cancer est d’abord de la nature vivante et manifesté par la maladie d’un individu dont s’occupe la médecine. Cependant nos danses peuvent devenir folkloriques comme le cancer devient maladie si la médecine li accorde une certaine signification; 4 certaines conditions. Seront donc ; folkloriques les danses ayant une certaine tradition dans un groupe social ‘et régional donné et dan- sees en certaines occasions et pour certaines fins c’est-a-dire ayant une. signification et up-role déterminant, ‘autres que. le simple fait brut, sans ‘pour cela tomber dans le domaine du religieux. L’état actuel des recherches nous per- met d’avancer qu'il ra y avoir au Québec et en Acadie des danses folklo- riques. Par exemple, lors d'une enqué- te a Tewksbury, au nord de Québec, quelques-uns de mes amis se sont vus refuser la permission de danser le quadrille avec tel couple parce que celui- ci avait une politesse 4 rendre a un au- tre couple qui, lors d’une soirée précé dente, lui avait fait honneur de la danse. A Jonquiére, selon un informa- teur de cette région, on ne danse le Pont de l’ombre, dans sa famille, que lors des mariages. Plus la figure du pont et le pont lui-méme était long, plus la vie commune des nouveaux mariés était longue. La ‘Danse du barbier’”’, déja citée, serait aussi une danse folklorique. On remarquera dans ces exemples que la danse exécutée a une! significa- tion et un rdle précis, autre que le fait de danser pour danser. Il ne nous reste qu’a souhaiter, en terminant, que des études sérieuses soient entreprises dans ce domaine si riche et encore vivant. de La Presse. LE SOLEIL, 12 MAI 1972, Ix eee i ial lag i