v? ¢ eh eek j ; a dt ok ae ka Le a ETE Src SE ETE EES a O S Colombie lel our dénicher la perle rare. sur tile Granville, autant se munir de patience, de ténacité et d’un sens aigu de l’observation. A force d’endurance, le promeneur averti pourra néanmoins voir ses efforts * récompensés, . en apercevant au hasard.de sa visite ce qu il cher- chait: un panneau d’indication en francais. Le bilinguisme sur l’ile Granville reste encore en effet é; ‘une affaire d’ exception, sur un tert ie " mend TO px i ie \ * ment (SCHL). Qu’il s’agisse des % panneaux retracant]historique du site, de l’exposition du centre d’in- formations, de la signalisation routiére, Ou encore de la ligne téléphonique d’ informations rien ne transpire du statut fédéral de : Vile Granville, sinon la langue anglaise. Pourtant, notamment aprés 2 aux langues officielles, la loi sur mais droit de cité a l’ombre du pont Granville. Uneprésence pour l’instant timide mais appelée a se eames de la Société cana- ; dienne d’hypothéques et de loge- l’intervention du Commissariat — » les langues officielles a désor- ~ renforcer dans les prochains mois, 4 en croire les responsables de la gestion du site: Tout en prenant soin de présenter sa carte d’affai- res, en anglais au recto et en fran- ¢ais au verso, Alan Nauss, le di- recteur de l’ile Granville, précise d’emblée que tous les nouveaux panneaux portent ou porteront leurs inscriptions dans les deux langues officielles. Actuellement, seul l’automobiliste désespérement a la recherche d’une place de stationnement est effectivement incité - en francais ee z garet sa voip dans les par: Park toe Sercnne? ici». Tes tarifs, eux aussi, s’affichent dans 3 Les tarifs du stationnement s'affichent en francais... les deux langues. Cette premiére mise en conformité avec la légis- lation sera complétée par la mise en place des nouveaux panneaux bilingues de signalisation des nou- veaux bureaux de |’administra- tion de I’ile Granville. Pour ce qui est des pan- neaux expliquant!’histoire du site et pour ceux dressant un bref his- ique de chaque sear il fau- Islandsowe approuvé par laSCHL» explique Alan Nauss. Dans 1’at- tente de cette approbation, |’ad- sur I'ile Granville ministration n’avait pas souhaité commander de nouveaux pan- neaux bilingues pour des raisons d’économie, au cas ov il aurait fallu les changer 4 nouveau quel- ques mois plus tard. «Nous avons, recul’ approbation au mois d’ oc- tobre et nous sommes maintenant alarecherche d’ unfabricant aun coitt raisonnable» poursuit le di- recteur. Les textes des panneaux ont beau avoir été traduits depuis plusieurs mois, c’est bien entendu l’argument financier qui est avancé pour justifier leretard dans la _confection des ‘panneaux.»Notre premiére prio- rité, c'est bien entendu la sécu- rité» affirme Alan Nausse, touten précisant que les panneaux bilin- gues devraient faire leur appari- tion d’ici l’année prochaine, sauf dépenses imprévues. «Cette an- née par exemple, nous avons du faire face a des dépenses supplé- mentaires avec la construction de. docks flottants aprés I’ incendie du mois de juillet» explique Alan Nausse, avant derappeler quel’ ad- ministration de |’fle Granville ne recoit aucune subvention du gou- vernement fédéral. Une nouvelle régiementation Si les questions financié- res constituent un élément pri- mordial dans le débat, le bilinguismede!ile Granvillen’est cependant pas une question de choix ou de volonté, mais tout simplement une obligation. Deni Lorieau, représentant du Commis- sariat aux langues officielles a Edmonton, ne manque pas de rap- peler l’entrée en vigueur, le 16 décembre prochain, d’une partie du «réglement sur les services et lescommunications au public dans les deux langues officielles». Adoptée en janvier dernier, cette réglementationrégit lenombre de services offert par 1’ensemble des ministéres dans les deux langues, 1a ov la demande est suffisante. «A Vancouver, explique Deni Lorieau, chaque ministére est tenud’ offrir un service enfran- cais dans au moins un de ses Suite page 3 Hebdomadaire _ fondé en 1968 60 cts - par André Piolat TPS incluse j P Courrier 2@me classe/ Second Class Mail n° 0046 vol 25 n°6 980 rue Main Vancouver Tél:683-7092 Fax:683-9686 Vendredi 5 juin 1992 Apparition timide du frangais Bilinguisme mitige Le monde a l’envers est bien plus agréable, semble dire ce jeune bambin qui s’est follement amusé au parc Vanier lors de la quinziéme édition du Vancouver Children’s Festival du 25 au 31 mai. Des activités de toutes sortes ont comblé j jeunes et moins jeunes. Des spectacles musicaux, des piéces de théatre et de nombreuses autres activités de divertissement ont attiré prés de 100 000 visiteurs. Trois spectacles 4 saveur francophones ont fait salle comble. Revivez un peu l’atmosphére de cette semaine dédiée a la jeunesse. ‘Page 5. . Postes Canada recule La victoire en postant Aprés une dure bataille contre Postes Canada, tous les hebdoma- daires locaux, régionaux et nationaux francophones de I'extérieur du Québec a tirage payé bénéficieront 4 nouveau du subside postal. Le ministre des Communications, Perrin Beatty, a annoncé qu'il en était venu 4 une entente a cet effet avec la Société canadienne des postes. Les nouvelles politiques tarifaires imposées par la Société canadienne des postes depuis le ler mars 1991, mettaient en danger la survie de plusieurs hebdomadaires francophones au pays. Le Journal de Comwall, Le Rempart et Le Voyageur de l'Ontario ainsi que Le Franco de l'Alberta, La Liberté de Saint-Boniface, I'Eau Vive de la Saskatchewan et le Soleil de Colombie profiteront de cette mesure. Ces journaux auraient été contraints de payer des dizaines de -milliers de dollar$ supplémentaires pour distribuer leurs copies par la poste en raison d'une hausse des tarifs postaux allant de 300 4 400 pour cent. Dans une lettre adressée au président del’ Association dela presse francophone, Roger Duplantie; le ministre Beatty se dit "trés heureux d'avoir été en mesure de favoriser le développement de la presse hebdomadaire dans les communautés francophones en raison du réle trés important que ces publications jouent au sein de leurs communau- tés respectives.” Le président de I'APF n‘a pas caché sa joie devant cette annonce: "C'est définitivement une victoire pour nos journaux.” Roger Duplantie, ‘qui est le propriétaire du Journal de Cornwall, estime que certains journaux francophones touchés par la nouvelle politique tarifaire de Postes Canada, n‘auraient m survivre longtemps @ la hausse tarifaire. APF oe ee