monument en 1956. Se aaa oa ' VOL.15 No.30 — Les cérémonies du 11 novembre Jeudi 11 novembre, Jour du Souvenir de 1l’Armistice, de VAtlantique au Pacifique, _ dans chaque ville et village, des milliers de vétérans des deux derniéres guerres, ainsi que leurs familles, se sont recueillis au pied des monu- ments érigés 4 la mémoire de leurs camarades et parents qui sacrifiérent leurs vies au servi- ce de leur pays. A Ottawa, le Gouverneur- général, entouré des dignitai- res parlementaires, civils et militaires, a déposé une gerbe au pied du monument natio-. nal, face au Parlement. Le premier ministre Pierre Trudeau, en visite en France, a fait le méme geste au canadien de Vimy. ; _ A Vancouver, plusieurs re- présentants de l’Amicale des anciens combattants francais de Colombie britannique, participérent avec _ leurs confréres canadiens a la tradi- s tionnelle cérémonie au céno- phe du Carré Victoria. Aprés la cérémonie, ils se + 1 ne at Alongi, ru Richards. Le Consultat Géné- ral de France était repré- senté par le Vice-consul M. Jean Galinier. ; A.P. C'est réussi ! LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE BRITANNIQUE VENDREDI 19 NOVEMBRE 1982 Le stade est coiffé... Par Marc Girot Quelques centaines de pri- vilégiés, tous coiffés d’un casque de protection, ont assisté de l’'intérieur a I’érec- tion du toit du nouveau stade de BC Place, tandis que des milliers de person- nes perchées sur les toits environnants et les ponts encadrant le site soutenaient de leurs “ah!” et de leurs “oh!” Vopération. 1 a fallu une heure pour soulever les 280. tonnes de teflon, de cables et de systémes élec- [ triques grace a l’air propulsé par 16 ventilateurs géants, semblables a ceux utilisés dans les Boeing 747. & La structure du*toit, qui pendait quelque peu lamenta- blement a la maniére d’un vieux chapiteau de cirque, s'est alors progressivement éle- vée, sans a-coups, se gonflant de plus en lus jusqu’a couvrir le stade d'un déme de 32 000 métres carrés, le plus grand au monde de ce type, et le premier au Canada. Quel- | ques invités, ° i, lesquels-- | figuraient | Benitoce “ae rents et d’amis des ouvriers et des ingénieurs ayant participé a cette construction, ont été éclaboussés par des ruisselle- ments d’eau de pluie. “C’est la reux du sport sont trempés!” a proclamé le premier ministre Bill Bennett. C’est lui qui a déclenché le fonctionnement du premier ventilateur, sous les encoura- gements du public. Un mo- ment d'incertitude. .. rien ne se produit. Puis les serpentins de couleur attachés au venti- lateur commencent a danser, c'est il Le-résultat; un nouveau point de repére gran- diose dans la perspective du centre-ville et un nouveau sujet de fierté pour les Van- couverois. En pleine campa- gne électorale, bercée de pro- que chose de concret semblait dire l’assistance. Bill Bennett, sans cravate, sans bleu de travail non plus, a également insisté. sur le nombre d’emplois fournis par la construction du _ stade. D'une capacité de 60 000 places, ce projet est une des Tares réalisations de cette ampleur a tenir les délais Fate josés — il sera inauguré en let 1985 — et le budget donné — $111,4 millions. Le stade ne représente aussi, a-t-il précisé, que 5% du projet total de BC Place. Dans 20 ans, BC Place assurera derniére fois que les amou- messes, voila au moins quel- Suite page 11 21 ans de thédtre a Vancouver Subvention ~ provinciale La Troupe Moli@re en souvenirs Par Annie Granger ‘Je n’étais pas née lorsque, il y a trente-six ans, le théatre frangais en Colombie britannique frappait les trois coups: la Troupe Moliére voyait le jour. Grace a un livre: “21 ans de théatre en francais 4 Vancouver, C.C.” édité par la Société _ Historique Franco-Colombienne et grace aux mémoires de Mme Blanche Lambert, le rideau se léve enfin sur cette vie de septembre, offerte »par la FFC et remise par M. _ James Chabot, ministre a _ Victoria. Se dévoilait ment le livre retracant vingt-_ égale- sur les planches d’avant 1967, dans la métropole. et-un ans de souvenirs, sou- vent encore trés vivaces chez — certains et certaines. Cette publication rapporte les mémoires de Mme Lam- bert, les programmes des pieces, les noms des comé-— diens et comédiennes, la liste des membres, des annonceurs, ete. Tlustré par des coupures a Po TRS ale Sg ME ~ ra ee Malade Imaginaire jou par la Troupe Molidre _ Fondatrice, organisatrice et _ Ame de cette troupe aujourd’ hui défunte, Mme Lambert a regu, vendredi dernier, la _ plaque de la personnalité du mois de presse, tirées des journaux francophones de l'époque_ : “La Survivance”, “La Colom- bie” et “Le Soleil de Colom- bie”, mais également de la presse anglophone, et par des photos souvent trop sombres, “vingt-et-un ans de théa- tre en francais” est un témoi- gnage et une lecon d’histoire, comme le cite trés justement M. Gérald Moreau dans sa préface ‘ce qui a été fait dans le domaine culturel de langue francaise en Colombie Britan- nique” de 1946 a 1967. _ 15 piéces majeures, 30 piéces d'un Acte, deux opérettes, trois soirées de variétés, voila en bref le répertoire de la Troupe. Celle-ci participera six fois aux éliminatoires ré- gionales du Dominion Drama’ Festival. L’une de ses piéces se classera en finale a Victoria. Plusieurs comédiens et comé- diennes auront le mérite de recevoir des mentions honora- bles. . “Le voyage de M. Perrichon’ de Labiche, “Evangéline” de acques Morency, “le malade evnie” de Moliére, “Poil de carotte” de Jules Renard, “Antigone” de Jean Anouilh “Yours” de Tchékov ainsi que plusieurs autres, ont eu le mérite de faire déplacer des foules d'amateurs de théatre. - Prés de cing cents spectateurs rempliront une. salle pour | assister 4 une comédie en trois actes, le 23. juin 1946. Suite page 16 Pour la premiére fois, un - organisme culturel franco-co- lombien vient de recevoir une subvention de $2 000 de “B.C. Cultural Funds”. D'aprés Odette Brassard, directrice de la Troupe de la 16éme, ,bénéficiaire de cette somme, le choix de B.C. Cultural Funds a été fait en fonction de notre prochaine piéce pour enfants qui sera jouée au printemps prochain, écrite _paf ‘Nicole Marie Rhéault et Denis Chouinard et dont le théme est l’enfance handicapée.'« The new Beaujolais Le Soleil de Colombie recoit souvent des lettres et des communiqués en an- glais, rien 1a de surpre- nant. Mais lorsqu’une let- tre rédigée en anglais lui. est parvenue ie commercial de France, a Vancouver, ce fut la sur- prise, la — consternation . Cette lettre an- consolation dans le fait que SG wiegiciactons Se egieoae ish Congress” de Co- ~lombie britannique, M. Boleslaw Wilinski, a lui, en cais le communiqué publi¢ dans Le Soleil au sujet de_ la collecte de chaussures pour les enfants polonais. COURRIER DE 2e¢me CLASSE No 0046 SECOND CLASS MAIL -—Le métier d’un francophone André, Par Marc Girot A y-a--dens ment entre Montréal et Vancouver, dit André. Les bottes de cow-boy se por- tent beaucoup ici alors qu’elles. font seulement leur apparition dans |’Est. Est-ce l’influence des Etats- Unis? On met aussi beau- coup de vestes de cuir ici. C'est un vétement quatre saisons, qui se porte toute l'année... et qui s’use, donc qu'il faut retoucher, remettre a neuf. Au Qué- bec, il fait trop froid pour le garder longtemps!” Le cuir, c’est la grande spécialité de notre tailleur. Il fouille dans un grand sac _ André Poulin est un des rares tailleurs franco- ones de Vancouver. Né dans la ville de Québec il y a ans, il apprend son métier dés son adolescence avec un couturier italien. Son ambition en Colombie britannique, ot il est revenu récemment: se consti- tuer une clientéle francophone, compter sur sa réputa- tion. ine pate pce ui ne essentielles dans I’habille- _ 30 CENTS : tailleur et qu'il caresse amoureu- sement. Une bonne qualité revient a-$3 le pied carré. Pour Nod, il prépare des cravates en cuir sur mesu- re, le client choisissant la couleur. André suggére que le noeud soit porté trés bas... Autres spécialités en cuir: les vétements et les coussins. “Les couturiers ne savent pas tous travail- ler cette matiére, dit-il. Leur machine a coudre, parait-il, ne ‘fait pas le cuir. Mais il suffit d’avoir Vaiguille et la technique spéciales.” Les spécualistes inquiets La délinquance juvénile est aggravée par la crise Dans la majorité des pays industrialisés, on assiste depuis quelques années a une hausse de la criminalité chez les jeunes: vols de toutes sortes, vandalisme, bondage, prostitution, abus de drogues et d’alcool, etc. Pourtant, depuis les années 70, les efforts se sont Se a ne era een rete fae een De nouvelles lois de protec- tion de la jeunesse ont été adoptées, l’intervention au- prés des adolescents en diffi- culté s'est humanisée et les démarches judiciaires ont été «Les Etats modernes n'ont et les années 80» tenu a Montréal en début @avril. des écoles catholiques de Montréal, le a réuni oe : plus de 150 participants d’Eu- rope, des Etats-Unis et du Canada. ulation de plus en Gaae 14-16 au lieu de 17-18 ans il y a une. dizaine d’an- | nées. Dans certains cas, la cri- fugue, vaga- angen