2 Levendredi 10 octobre 1997 La parole est a vous Informations Nomination du juge Michel Bastarache a la Cour supréme a Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada se réjouit de la nomination de Monsieur le juge Michel Bastarache a la Cour supréme du Canada. Le juge Bastarache est un Acadien qui connait pleinement la réalité des francophones d’un océan a l'autre. « Nous sommes heureux qu'un membre de notre communauté de la trempe du juge Bastarache siége a la plus haute instance juridique du pays. L’apport du — juge Bastarache au développement des communautés — franco- phones et acadiennes du pays est inestimable. I] saura apporter dans ses nouvelles fonctions la perspective des communautés francophones en milieu minoritaire », a déclaré Gino Leblanc, président de la FCFA du Canada. Parmi ses nombreuses contributions aux commu- nautés, notons, entre autres, son travail pour /’Association canadienne-francaise de lAlberta dans la cause Bugnet- Mahé. Cette cause a été portée jusqu’en Cour supréme afin que la communauté franco- albertaine obtienne le droit de gérer ses écoles de langue francaise. Il a également plaidé des causes linguistiques devant les tribunaux de plus de la moitié des provinces cana- diennes. Dans toutes ses causes, Monsieur le juge Bastarache s’est illustré a Pégard de la promotion et de la défense des droits des communautés francophones et acadiennes. OrrTAwa (FCFA) 7 850 étudiants ont déclaré faillite en 1995-1996 a plus importante organisation étudiante au pays Pabo- lition compléte des droits de demande scolarité et la création d’un programme — national de aq ‘ bourses d’études, financé par le fédéral, les provinces et les territoires. La Fédération canadienne des étudiantes et des étudiants (FCEE), qui a dévoilé la derniére version de_ sa Stratégie pour le changement, estime que |’éducation postsecondaire devrait étre totalement financée par le public, par le biais des impéts. Chiffres 4 ’appui, elle affirme que les frais de scolarité élevés sont devenus un_ obstacle majeur & l’accessibilité aux études supérieures. La Fédération, qui repré- 400 000 collégiaux et universitaires au sente étudiants pays, souligne que les droits de scolarité ont augmenté en Toute correspondance doit étre adressée au Soleil de Colombie-Britannique 1177, rue Hastings Quest, bureau 2405 Vancouver, C.-B. V6E 2K3. Tél. : (604) 609-6611 Télécopieur : (604) 609-6612 Courriel : soleil@intergate.bc.ca Membre de I'Association de Ja presse francophone Président-directeur général et directeur des ventes : Patrick Morgenstern Responsable de I'administration et du secrétariat : A. Magali Combe Rédactrice en chef: Johanne Cordeau Journalistes : Mamadou Gangué, Libasse Niang Fortin, Madeleine Helm. 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Ces droits varient cette année de 1 800 $ au Québec & 3 700 $ en Nouvelle-Ecosse selon les établissements @’enseignement. Pour la premiéré fois, affirme la Fédération, les droits de scolarité dépassent maintenant ceux qui sont imposés dans les écoles publiques américaines. I] en cofite en moyenne 2 900 $ par année pour étudier dans un établissement d’enseignement américain, comparativement A 3 100 $ au Canada. Les chiffres dévoilés dans le rapport de la Fédération sont proprement stupéfiants ! Un étudiant universitaire qui a la capacité de payer toutes ses années d’études (on parle ici d’un programme de quatre ans) devra verser 12 000 $ en droits de scolarité. Celui qui doit emprunter, et qui a la chance de se trouver un emploi avec un bon revenu, versera 22 607 $ (frais de scolarité + intéréts sur ses préts). Mais Pétudiant économiquement désavantagé devra débourser Pastronomique somme de 28 711 $ pour les mémes études ! Hl n’est done pas étonnant dette étudiante, qui était en moyenne de 8 700 $ en 1990, a atteint les 13 000 $ en 1993, 17 000 $ en 1996 et 22 000 $ au mois de juin dernier, Elle devrait méme (apprendre que la grimper & 25 000 $ en juin 1998. A titre de comparaison, les étudiants américains qui ont recours & des préts et des bourses finissent leurs études de quatre ans dans un éta- blissement public avec une dette de 8 000 $. Pour ce qui est de rembourser, cela dépend. de Vemploi disponible. Or, le taux de chémage chez les étudiants est presque le double que celui du taux de chémage général. Résultat : en 1995-1996, 7 850 étudiants bénéficiaires du Programme canadien de préts aux étudiants ont déclaré faillite pour se sortir du pétrin. A ceux qui trouvent farfelus Pabolition totale des droits de scolarité, la Fédération réplique — qu’il n’existe aucun frais pour étudier en Allemagne, & Cuba, en Irlande (abolition en 1995- 1996) et en Suéde. En France, les étudiants ne versent que 200 $ en droits de scolarité. | On Propose la création dun ministére fédéral de Enseignement — postsecon- daire et de la recherche, qui serait responsable du financement partagé pour le fonctionnement des colléges, des programmes Vemplois d’été pour les étudiants et du niveau d’accessibilité et de la qualité du systéme d’éduca- tion postsecondaire. Orrawa (APF) ee