aeteaae Pea ge Se nang RI ae A! RCI att “< ; fa ON EN A PERDU TOUTE UNE ! 16, Le Soleil de Colombie, 9 Avril 1976 L’équipe francophone LES SPORTS Par Guy FERRATON LE HOCKEY - Les Canucks de Vancouver ont été les victimes d’une victoire aux dépens des Flyers de Phi- ladelphie le 18 mars der- nier, par442. Plus im- portant que est le fait que les Flyers ont joué leur 23é, match sans défaite, une qui fut inscrite par les Bruins de Boston, en cours de saison 1940-41. Le Club © de Philadelphie a livré une belle lutte, quoiqu’il ait eu quelques difficul- tés avec les Canucks, tenaces en lére partie. 2 jours plus tard, les Flyers ont néanmoins ra- té leurs chances d’éta- blir, un nouveau record, cette fois contre les deé- cevants Red Wings de Dé- troit. Ils ont -baissé pa- villon par 442.Les Red Wings ont vraiment sur- pris par cette victoire i- nattendue. ‘«Canucks! Soyez - res! = Quelques Conclusions 4 Tirer de la- Super-Série CANADA - URSS 1976 (a- vec les équipes qui n’ont pas perdu) - En style classique cana- dien, les Montréalais ont fait preuve d’un jeu sans prutalité, resserre défi- nitivement, superbe du point de vue offensif. Les rassu- ce pointage . fiche . Canadiens nous ont fait le plus beau cadeau de toute la série par leur verdict fi- nal de 3 43. Ce résultat nul avait satisfait les a- mateurs véritables, cher- chant une victoire morale. Tactique simple mais ef-. ficace, vitesse d’exécution et bons échanges de pas- ses, y compris dans_ la zone adverse, ont été les caractéristiques principa- les du jeu montréalais. - Match Flyers Philadelphie Armée Rouge - Les Flyers ont gagné et, comme l’a dit Pierre Bou- chard des Canadiens Mont- €al, ala’ suite de cette partie plutdt heureuse ‘*Les gens vont enfin s’a- percevoir que - prend du courage pouraller jouer au Spectrum’’. Le ‘systeme’? de Fred Shero a pris naissance dans unrelachement désiré de l’application des régle- ments dans la Ligue Natio- nale de Hockey, ces der-. nieres années, par l’ex- pansion: compenser par la violence la baisse de _ ni- “veau de jeu causée juste- ment par l’agrandisscment de la ligue. Shero a été Ie premier a saisir 1l’occa- sion en employant desty- pes tels VanImpe, Schultz, _ Kelly & Dupontdans son . CE QUI EST PLAIS N'EST PAS RUDE. lanes “eg ON su DEVRAIT JOUER DANS JUNIOR “py ANT, C’EST OU LE JEU GARE AUX ‘*CANADIENS’”’ Suite de la p. 1 puisqu’on identifie les canadiens - frangais aux club Canadien et au désir de jouer au hockey. On aimerait ne pas les déce- voir, leur montrer qu’en CB nous existons et _que nous pouvons jouer au hockey. . -mais il faudrait ces commandi- taires’’, d’ajouter Michel Blais. Dans les prochaines é- tapes A franchir, il faudra trouver des gens qui vou- dront bien former un con- . seil de direction du club. De plus, il faudra essayer d’obtenir une aide finan- ciére et trouver un ins- tructeur. Jusqu’a présent, la seule chose qui existe, c’est le fait que 40 personnes de langue frantaise se ren- contrent et jouent au hoc- key au Forum de Burna- by. L’idée d’un club se réalisera dans la mesure ot les personnes intéres- sées par ce sport et a s’occuper de 1l’organisa- tion d’un tel club se ren- contreront 4 un moment donné. On est’ convain- cu que des la collectivité francopho- ne seraient intéressées A participer a 1l’édifica- tion de ce club. Il faudra toutefois donner la répon- se a la Ligue dans 2 mois au plus tard. - : En conséquence, toutes les personnes intéressées 4 commanditer ou a s’occu- per de la direction du club sont priées de se mettre_ en contact avec Michel Blais (No. 253-2904) - jeu. : - Match opposant . Sa- bres de Buffalo aux Ailes _ du Soviet - Un moyenterme entre les 2 équipes précédentes. Il y a les brutes (moins qu’a Philadelpbie), le beau jeu (moins qu’au Canadien), le marqueur de buts Ic plus racé de la LNH, Martin et le svstéme, qui sec nomme Perreault. C’est ce mé- lange, tactiquement et dé- fensivement médiocre, do- _té pourtant de 2 vitesses, celle de Perreault et ]’au- tre, et d’opportunisme de- vant les buts, quia écrasé par 12 a 6 les ailes de Mos- cou, sQrement dans un mauvais jour. Les Sabres ont gagné, oui, mais don- né une lecon! non. MOT DE LA FIN - Mainte- nant que la section cana- dienne de 1!’AMH aprou- _vé sa rentabilité dans des villes telles que Québec. et sa suprématie sursa con- trepartie américaine, le Canada est mdr pour une ligue nationale profession- nelle de 6 0u 8 clubs re-~ groupant nos meilleurs joueurs. - Pour soutenir le sommet de la structure, des cir- cuits régionaux unifiés de semi-professionnels, d’a- mateurs et de juniors. - Une gestion par une Fede- ration canadienne. de hoc- key rénovée, seule recon- nue pour nous representer 4 la Fédération Internatio- ‘piques, on s’est nale, pour décider des re- glement et pour s’occu- per du développement des arbitres, des entrafneurs et de élite. A nous les Perreault, les Orr, les Exposito, les Martin. ‘Aux Américains, les Schultz, les Kelley, les Saleski et foule de tant joueurs qui ne semblent participer aux matches que par leurs coups de poings etd’excés de robustesse. - d’autres UNE VEDETTE DU PASSE Football - BASEBALL .- OLYMPIQUES - Jim THORPE. - L’image de Jim Thorpe avait tét pris la renverse aA Stockholm. Thorpe, alors agé de 23 ans, .éblouit l’univers en terminant au ler rang de 4 des 5 épreuves du_pen- tathlon et de 4 des 10 é- preuves du décathlon. Quand on lui a enlevé ses 2 médailles et biffé son nom des archives olym- montre trop sévére envers — lui. I] avoua alors avoir recu ~ quelques dollars pour avoir joué au. baseball en 1970, mais il ne pensait pas mal faire; disant que tous les. gars de son collége en fai- saient autant. Au Baseball, Thorpe ten- ta sa chance aprés Stock- holm. Evoluant avec les ‘tGiants’’ de N.-York, il devint rapidement cogneur de longue distance. Passé aux ‘*Braves de Boston’’, | il a maintenu une moyen- ne de .327 ct passa ensui- te aux lignes mineures, - lorsqu’il avait prés de 40 ans. ; - Avec un poids de 185 li- vres et une taille de 6 football, ce quiluisemblait. tout 4 fait naturel. Tf] jou- ait aux rangs de Collége a- méricain, méritant | par- fois des victoires 4 lui seul. Parmi les profes- sionnels, ce fut une diffé- rente figure. I] joua pour Canton (Ohio), Rock Is- land et les Giants de N.- York, de 1920 a 1926. I] termina malhcoureuse- ment ses jours dans. la misére, ce qui n’est pas digne d’un athlete aussi majestueux. Parfois, il gagnait $5.00 par jour en jouant comme figurant Aa Hollywood. Cet Indien d’Qa- klahoma — s’éteignit en 1953. Sa renommée gran- dit avec les annees et non pendant la fleur de son succés, comme cela aurait dQ se faire. - ‘Plus on marche mieux ca marche. etal E a) ) Marchez. Dés aujourd'hui. | “nous : personnes de © ‘pieds, il jouait aussi au | sia NA i li eine siesta Pea Reatiigegy | eRe So es BAS i ee