Merveilleux Canadai Pendant de longues années, le Canada s’est présenté 4 nos esprits tour 4 tour avec son visage pittoresque : ses foréts, son lac Louise bien connu et avec son visage laborieux : grandes cultures, hauts buildings et statisti- ques de nos manuels de géo- graphie. C’était assurément un des pays qui nous attirait le plus, mais il nous semblait si lointain que jamais nous n’aurions osé espérér y dé- barquer un jour ! Et puis, peu 4 peu, la dis- tance nous a semblé dimi- nuer : des étudiants, des vo- yageurs Canadiens sont ve- nus 4 nous, se sont assis 4 notre table et leur pays est devenu bien souvent l’objet de nos conversations. Maintenant, nous avons un fils, de nombreux amis au Canada, et nous nous som- mes décidés A franchir l’océan pour leur rendre vi- site. Que vous dire, sinon que “nous sommes émerveillés davantage chaque jour? Nous nous attendions, cer- tes, A des paysages grandio- ses, mais la réalité dépasse tellement tout ce que nous avions imaginé ! Dés l’arrivée A Montréal, nous avons eu l’impression de vivre dans un cadre plus ouvert ; nous nous sommes littéralement ‘‘sentis 4 l’ai- se’’. Un week-end passé chez d’excellents amis 4St Donat, au bord du lac Archambault, a été un enchantement. A la pointe extréme du lac, nous avons découvert, pour la premiére fois, une forét typiquement canadienne. De 1’avion, volant vers Van- couver, nous avons pu nous faire une idée de lagrandeur Sauvage de ces montagnes Rocheuses que nos lectures de jeunesse nous avaient si souvent décrites. La grande surprise nous a été apportée par Vancouver. Nous n’imaginions pas que ses eaux, son cadre de mon- tagnes et de foréts, ses parcs, ses quartiers fleuris aux coquettes villas, en fai- saient une ville aussi atta- chante. Grace aux amis, nous l’avons parcourue en bien des sens, ses environs éga- lement et nous voyons, avec déplaisir, se rapprocher la date du départ... Il y aurait tant 4 admirer encore ! Mais, par-dessus tout, ce qui nous a enchantés, c’est l’accueil qui nous a été ré- serve. Stes sesz Tous se sont ingéniés a rendre notre séjour agré- able, depuis les personnes amies qui nous ont re¢us avec tant de chaleur, jus- qu’aux simples passants qui nous ont renseignés dans nos moments d’embarras, mettant beaucoup de patience a comprendre notre anglais maladroit ! La spontanéité et la sim- plicité de l’accueil des Ca- nadiens sont un sujet d’éton- nement et d’envie pour nous autres, habitants du Vieux Monde. Chez nous, trop sou- vent, tout un ensemble de traditions, d’habitudes de vie, de ‘‘maniéres’’, consi- dérées comme des ‘‘poli- indispensables, viennent figer les rapports humains et freiner les mou- vements de sympathie spon- tanée. Au Canada, c’est cout sim- ple : vous plaisez? On vous appelle immédiatement par votre prénom et on vous em- brasse ! Nous garderons un souve- ‘nir particuliérement agréa- ble de notre visite au ‘‘ Van- couver City College’’, A la classe de francais de Madame Myriam Bennett que nous tenons 4 remercier ici de nous avoir permis cette sympathique rencontre... in- ternationale ! Aprés un échange de vues sur la France et particulié- rement sur la région proven- gale qui est la ndtre, nous avons tenu 4 signaler l’inté- rét que présente notre ville d’Aix-en- Provence pour les étudiants étrangers qui vien- nent passer une année sco- laire dans l’un de ses deux Instituts (institut américain ou institut pour étudiants étrangers), ou dans sa pro- pre Université. Seul, le pro- bléme du logement est épi- neuxX comme dans toutes les villes frangaises ! Aix-en-Provence est une ville artistique et touristi- que de premier ordre, au passé chargé d’histoire, aux ressources culturelles nom- breuses, et A la population formée en majorité d’élé- ment abusé de leur invita- tion et nous prions les lec- teurs de nous en excuser ! En terminant, qu’il soi permis A deux voyageurs frangais en Colombie bri- tannique de féliciter tous les collaborateurs du Soleil, et de souhaiter développement rapide et audience accrue 4 ce journal qui s’attache avec tant d’ardeur et de mérite a faire rayonner la langue et la culture frangaises. Daniel et Jeanne Arluison} ments jeunes. Depuis quelques années s’est constitué un ‘‘accuei familial’ des étudiants étrangers. Celui qui le dé- sire peut ainsi étre dirigé vers une famille qui le re-§4 goit amicalement. Il a ainsi l’occasion de pratiquer 1 langue frangaise de fagon intensive et souvent de nouer de solides amitiés. C’est ainsi que notre voyage nous permet de retrouver l’un a Vancouver, l’autre A To- ronto, deux sympathiques étudiants canadiens anglais que nous avons accueillis chez nous. Monsieur et Madame Bennett nous avaient aima- blement ouvert les colonnes du Soleil ; nous avons sQre- LA CAISSE POPULAIRE ST-SACREMENT Venex emprunter a pour conisolider vos dettes Devenez membre — et ouvres un compte Pour toutes informations _ ¢ommuniquez avec La GAISSE POPULAIRE. STSACREMENT Téléphone 874-9622 700 - 16idme avenue ouest a la Caisse Vancouver 9, 0.-B. FRANCOPHONES Saint- Sacrement: 3196 Heather. Paroisse Nationale Canadienne francaise. R.P. Henri Meek, SSS, curé. Messes dominicales : B;. 9,10; 11-15. irs; on P.M. Bingos bilingues:jeudis. Tél. 874-3636 St-Jean Baptiste 307 rue Richmond VICTORIA Messes du dimanche : 9 a.m. et 11 a.m. Curé : Rév. Pére Alexis Auger O.F.M. Tél. 385-6643, rés. 382-4456. N.D. de Fatima 747 Alderson. 936-2525 R.P. Guy Michaud, omi, curé. R.P, E.Dénommée, omi, vicaire. R.P. E. Labonté, omi, vicaire. Messes en frangais : 7:30h, 10:30h. Messes en anglais : 9h, 5:15h. Bingos : jeudis, sous- sol de l’église. N.D.de la Paix 216 Carnavon. Paroisse Nationale Canadienne frangaise. L’abbé Nestor Ther- rien, curé. Messes dominicales 9h et llh. Bingos jeudis, 318 Keary. Tél. 522-5353 N.D. de Lourdes 820 Laval. R.P. P. Surette, cfm, curé. R.P. P. Stack, cfm, vi- caire. Messes en francais 7:30 h et ll h. Messes-en anglais : 9h et 5:15 h. Tél. 936-1311 Bingos : vendredis, salle de l’école, 1300 Hammond. LE SOLEIL, 6 AOUT 1971, VII Ai Wai