“Le Soleil de Colombie, Vendredi 7 Juillet 1978 Plan daction pour le renouvellement de la fédération canadienne Tel qu’indiqué dans un récent exposé de principes intitulé LE TEMPS D’AGIR, le gouvernement du Canada a présenté a la Chambre des communes un projet de loi qui propose des modifications importantes a la constitution canadienne. Vous pouvez vous procurer un sommaire de la législation proposée ainsi qu’un document explicatif rédigé en termes non juridiques, dans la plupart des bureaux de poste de votre localité. Si vous désirez recevoir des exemplaires additionnels du sommaire et du document, veuillez nous écrire au: Centre d’information sur l’unité canadienne B.P. 1986 Station B Ottawa, Ontario K1P 6G6 Government i Gouvernement of Canada du Canada LE COMITE CULTUREL DES FRANCOPHONES HORS QUEBEC : EST A LA RECHERCHE D’UN [E] ADJOINT [E] AU DIRECTEUR GENERAL Fonctions - Essentiellement, il s’agit de seconder le directeur général dans |’élaboration et l’exécution de trois des programmes de l’organisme: (1) le programme de développement (d’une politique culturelle globale aux niveaux provinciaux et national) (2) le programme d’information générale et spécifique (publication d’un bottin d’informa- tion, réalisation d’une publication men:suelle, etc...) (3) le programme de formation (organisation d’un stage de formation pour animateurs culturels) - De plus, le (la) candidat (e) choisi (e): sera appelé (e) a effectuer toute une série de taches organisationnelles et techniques ayant trait aux activités du Comité Culturel des Francophones Hors Québec. Qualification requises - Doit avoir une bonne connaissance des besoins de la minorité franco-canadienne - Doit posséder un esprit d’initiative et de eréativité - Doit étre disposé (e) a travailler en équipe - Doit avoir de l’expérience dans les domaines de organisation, de l’animation culturelle et des relations publiques (qualification essentielle) - Doit avoir une automobile a sa disposition Salaire de $1085.00 4 $1250.00 par mois Entrée en fonction le ler aoit 1978 Lieu de travail Saint-Boniface, Manitoba Priére d’adresser votre curriculum vitae ainsi que tout détail pertinent a: M. le Directeur général CPJ SAINT-BONIFACE (Manitoba) H2H 3B4 avant.le 25 juillet. 1978. . Du bon Cher Monsieur, Je me suis rendue a la Francoféte cette année, c’é- tait la premiére fois que j’y allais et j'ai amené quelques amis avec moi. Ca n’a été qu'une chaleu- reuse surprise pour nous tous, surprise de vois tant de Frangais et aussi tant d’hos- - pitalité et d’amitié envers les anglophones. J'ai bien aimé déguster la tarte au sucre comme celle que ma mere faisait et me sentais si bien parmi ceux de ma race que je n’osais quit- FRANCOFETE: et du moins bon ter les lieux. Enfin en quelques mots, notre Francoféte pourrait bien 6tre un exemple pour tout le Canada, démontrant bien que francophones et anglophones peuvent bien s'entendre et s’amuser en- semble. Je vous promets que l’an- née prochaine j’essayerai d’y participer plus activement. La Francoféte c’est 4 nous tous, pour nous tous. Jeanne FRYER, Matsqui. Des visiteurs de Prince George La francoféte 78 est finie et chacun est rentré chez soi, la téte pleine de souvenirs. De l’avis des organisateurs, ce fut une réussite. En effet, durant ces trois jours, l'af- fluence fut record. Cela devait commencer par l’ouverture vendredi soir avec un vin & fromage. Aprés 10 heures de voyage, cela remontait le moral. Puis, le samedi matin, c’était la parade avec en ouverture, un policier de la police montée suivi des membres * de l'association...ensuite ve- naient les Ecossais et leurs cornemuses Ssuivis par les chars fleuris. Trés remar- qués, le char des scouts et surtout celui de l’école de danse de Mme Dupré; égale- ment beaucoup de vieux tacots d’époque tres bien astiqués et en parfait état de marche. Il ne faut surtout pas oublier la participation des groupes a pied avec leurs banderolles, leurs chansons et leur dynamisme (surtout les petits bambins . de Prince George habillés d'une boite avec différents dessins et ballons) qui ont aidé a faire de la parade un succes. Le reste de la journée pour nous, Prince George, devait se passer au kiosque ou a tour de réle, nous tecevions les visiteurs; par- fois, des rencontres étonnan- tes comme ce Frangais qui nous racontait avoir fait, il y a bien des années, Jasper- Prince George a cheval et ensuite jusqu’a Prince Ru- pert>.. a PIED et sur des routes qui n’avaient certai- nement rien de comparable. Quelle race d’homme... Le kiosque comprenait des tis- sages fait au métier par Monique Wyse; plusieurs fois, Céline eut 4 donner des explications et a faire des démonstrations; également une présentation sur diapo- sitives de Prince George et de ses activités, le tout sur un fond de musique populai- re québécoise. Le dimanche devait com- mencer par la pluie (cela nétait pas pour effrayer des “frogs”). L’activité essentiel- le du matin fut la messe. Apres un repas léger, la salle devait faire place aux divertissements de 13h00 a 15h30. Mme Dupré devait avec toute son école nous émerveiller par son specta- cle et son organisation. C’é- tait la premiére fois que’ javait l’occasion de la voir et de l’applaudir. Un grand merci, madame, ainsi qu’a toutes les personnes qui ont participé 4 votre spectacle. C’était vraiment magnifique. A 16h00, hélas, compte tenu de la distance, nous devions (hélas et soupirs) quitter Maillardville pour revenir. Merci également aux gens qui nous ont hébergé. La aussi, nous avons passé de bien agréables et joyeux moments. Je voudrais profiter de cet article pour souhaiter au nom de tous, la bienvenue au cercle 4 notre nouvelle ani- matrice Linda: pétillante, malicieuse et jolie comme pas deux. Je ne doute pas qu'elle va réveiller la popula- tion francophone de Prince George. A une bonne nouvelle doit hélas succéder une mauvaise nouvelle. Vendredi 30 juin, Marie Blanchet quittera ses La semaine derniére, j’a- vais décidé d’aller célébrer la St-Jean Baptiste dans le cadre de la Francoféte avec mes parents en séjour ici et quelques amis francophones. Etant Québécois d'origine et connaissant bien les fétes populaires du Québec, j'ai été trés décu de l’ambiance amorphe qui y régnait en ce dimanche aprés-midi qui en fait était la journée de cléture de cette supposée gigantesque francoféte. Tout d’abord, nous som- mes entrés dans ce vaste centre sportif tres froid, sans aucune musique de fond, ni ambiance et y allant pour féter, nous nous som- mes retrouvés dans une exposition de kiosques a moitié vides et délabrés (drdle de féte). Apres avoir tourné en rond pendant une heure et demie sans s‘étre divertis, nous nous sommes rendus dans l'autre batiment ot la seule attraction était une chorale de l’age d’or. N’y aurait-il pas eu moyen de trouver quelque chose de plus entrainant pour une féte populaire? Notez bien que la critique ne va pas aux chanteurs qui étaient tres bons mais avouons que ce n'est pas une chorale qui peut mettre de l’ambiance dans une féte comme celle- la. Ensuite, ce fut le souper... Toujours aucune ambiance, ni musique, enfin rien qui ait un air de féte. Décus, nous sommes partis. Sur le chemin du retour, par coincidence, nous nous sommes retrouvés en pleine féte avec ambiance, musi- que, danses, enfin tout ce que nous nous attendions a trouver a Maillardville. Quelle différence entre le Greek Day et la Francoféte! ” Messieurs les organisa- teurs, un regard sur les autres communautés ethni- ques vous ferait comprendre le sens du mot “Féte”. Je vous remercie quand méme pour tous vos efforts mais peut-on s'attenddre a une vraie féte comme nous, les francophones, savons si bien les réussir parfois. M. Claude LAVOIE, Vancouver. fonctions de secrétaire du Cercle. Que dire d’elle, c’est difficile. Elle avait su en quelques mois par son souri- re, sa gentillesse et son dévouement rallier le mon- de. La premiere chose que Von voyait en arrivant au local, c’était son accueil et son sourire. En quelques minutes, elle savait vous mettre a l'aise. Par ton absence, tu laisseras dans le coeur des francophones un grand vide. Au nom de tous, Marie, je te dis au revoir, bonne chance et MERCI. Claude ROUCHON Prix de mérite de francais Pierre Nurit, éléve de l’école W.D. de Lourdes [Photos Yann GEOFFROY] Roger Topping, éléve de Vécole N.D. de Fatima, en compagnie de Bernard Pornin