i 4 ; | 3 ; Viceee 3 et 8 “Chilliwack: 14 Kelowna: 21 Taisons: 50 ane eae: 4 Terrace: 11 ne de la télévision francaise de Radio-Canada , VOL.6 _No.41 | Les Beaux Dimanches, VENDREDI 22 AVRIL 1983 Les dompteurs de vent Le 24 avril 8 20h50, fes Beaux Dimanches proposent aux télés- - pectateurs de Radio-Canada un ex- cellent documentaire d’André Gladu intitulé les Dompteurs de vent. Entre l'ile-aux-Coudres et un petit village de la Beauce francaise, des hommes témoignent de leur métier etde l’époque de la meunene 2 vent. Les Dompteurs de vent est un do- cument qui nous permet de décou- vrir un aspect peu connu de notre patrimoine: les moulins a vent tels qu’ils nous sont parvenus. Pendant des siécles, paysans frangais et québécois ont compté sur le travail du meunier pour assurer leur sub- sistance. C’était une lourde respon- sabilité pour le meunier qui devait se soumettre aux humeurs capnicieu- ses du vent. Pour maitriser son moulin, il devait apprivoiser le vent. Il apprit a déceler ses piéges, a flairer ses silences et ses éclats: vent de galeme, vent de soleil, suroit n‘eu- rent bient6t plus de secret pour lui. Le vent, élément fantasque et sau- vage, a été domestiqué par les dompteurs de vent. Que sont devenues ces belles et ingénieuses machines @ moudre le blé? Supplantées par la technologie, elles ont, pour la plupart, été aban- données et leurs longues ailes ont cessé de battre le vent. Le cinéaste André Gladu répond a la question. en ‘interrogeant des meuniers de France et du Québec: des hommes simples et directs qui _ s‘expriment franchement, qui nous font le compte rendu émouvant de 'agonie des moulins 4 vent de leur pays. Dans la Beauce en France, je ci- néaste a.rencontré les fréres Marcel et Femand Barbier et ici, a !Tle-aux- Coudres, Iex-meunier Desgagné. On apprend ainsi que la France compte encore 3000 moulins a vent - dont une quarantaine seulement tournent encore et six ont encore un meunier. Quant aux moulins du Québec, ils ont cessé de tourner avant la derniére guerre. Celui del'ile Perrot a été transformé en musée et il ne tourne plus que pour ie plaisir des touristes. «Aujourd' hui, disent les meuniers frangais, c'est la vitesse qui, parado- xalement, nous empéche de communiquer vraiment avec nos semblables. L’automobiliste va vite... mais parce qu’il:se déplace rapidement, il s’éloigne de ses sem- blables.» Les temps ont change: la vie des meuniers était lente comme la brise ou changeante comme la bourrasque. Le meunier devait tenir compte des forces de la nature alors . que l'homme du XXe siécle ne s‘oc- cupe que de ja technique. C‘est la réflexion que nous pro- pose les Dompteurs de vent, pro- duction de 1!’ ONF. «Le Temps de vivre» célébre sa 250e Emission L‘émission le Temps de vivre, lancée par f’‘animateur Pierre Pa- quette le mercredi 8 septembre 1976, s‘est toujours adressée aux gens d'un certain age, qui en sont arrivés a un moment de leur vie ou ils doivent prendre un nouveau depart. L’émission ne fut pas organisée ‘comme un magazine mais plutot comme un lieu de rencontre des gens qui veulent vivre le moment présent, contrairement aux jeunes qui pensent 4 ce qu’ils feront dans - vingt ans. L'animateur Pierre Pa- quette- évolue toujours trés a laise dans son studio o@ il vit son réle comme celui d'un présentateur qui cherche 4 mettre en valeur ses invi- tés, toujours a l'affiit pour réepondre a l'attente des gens du troisiéme age, particuliérement quand i! s ae de leur rendre service. Pour célébrer cette 250e émis- ~sion, Pienre Paquette invitera les membres du jury du concours «Les Jours heureuxe — madame Claire Dutrisac et messieurs Gratien Géli- nas et Roger Baulu —a proclamer fe nom du gagnant choisi parmi les cing finalistes qui, depuis leur mise a° ia retraite, ont mis sur pied un projet d'action sociale qui bénéficie aux membres de ‘eur commnunaute. Heures de gloire et d’amour en Russie- A Hors série, le vendredi 29 _avril 4 20h30, les téléspectateurs de la chaine francaise de Radio-Canada pourront voir le cinquiéme épisode d'une série de six consacrée a la vie du_celébre pemipostteur frangais Hector Berlioz. Nous retrouverons alors le musi- cien en 1847, au moment oi il quitte Paris pour Saint-Pétersbourg qui était 4 cette époque la capitale de la Russie. Aprés avoir quitté la France seul, le voila en compagnie de Liouba, une jolie Russe qui parle francais. A Saint-Pétersbourg, il regoit un accueil extraordinaire. Toute la no- blesse de la cour impériale le traite” comme un prince. Parmi-les choris- tes qui interprétent sa Damnation de Faust et son Roméo, il retrouve la séduisante Liouba. C’est /a gu’il connaitra non seulement les joies d'un grand amour mais aussi ses plus belles heures de gloire et ses triomphes les plus spectaculaires. Une grande amitié nait entre lui et fe critique Odoievsky qui le convainc de se rendre a Moscou pour y diriger quelques concerts. Cependant, on le recevra moins chaleureusement a Moscou qu’a Saint-Pétersbourg. La voiture des dimanches Dans le cadre des Beaux Diman- ches, le 24 avril a 21h50, Radio- Canada proposera a ses teéléspec- tateurs un documentaire de |'Office national du film extrait de la série le Temps passé intitulé: la Voiture des dimanches. Acquis a une époque rude et heureuse ou, au dire des plus vieux, le travail dur était néanmoins satis- faisant, l’atelier des Audet, par exemple, produisit jusqu’en 1950 les voitures de travail et de prome- nade pour les gens du village de Saint-Edouard-de-Brampton et des environs. A force de se cogner sur les doigts, le fils apprit du pére un mé- ‘tier polyvalent ot I’artisan devait conjuguer l'art du forgeron et du menuisier. Avec les mémes outils rudimentaires, beaucoup de pa- tience et l'oeil d’équerre, Louis re- prend pour notre bénéfice la cons- truction d'un «barlot» selon la tradi- tion. ’ A coups de gestes sis, il dégros- sit les piéces de bois; avec patience il s‘attaque a la finition manuelle, fa- conne les ferrures, assemble le «barlot», le peint et l’orne pour, fi- nalement, le remettre & son nou- veau propriétaire. Acteurs de ce début de siécle qui devait bouleverser nos moeurs et nos valeurs, nos nécessités et nos besoins, les gens du pays se sou- viennent pour nous du «barlot», objet de fierté entre tous. Et ils té- moignent de son utilité par leurs ré- cits de voyages, d’aventures et de «reNnverses». Recherche, réalisation et mon- * tage: Léo Plamondon. Assistante au montage: Michelle Guérin. Image: Jean-Pierre Lachapelle et Michel Brault. Prise de son: Richard Besse et Esther Auger. Assistants a la ca- méra: Martin Leclerc et Jacques Tougas. Mixage: Hans Peter Strobl. Administration: Monique Létour- neau. Producteur délégué: Michel Brault. Une production de !Office national du film du Canada. Finale de Gehies en herbe La Colombie britannique et l’Alberta s'affrontent le 29 avril, pour la derniére fois, Reflet d’un pays Reflets d’un pays nous arrive de Vancouver, le mardi 26 avriia 23h00 Située entre la mer et la montagne, Vancouver se vante de pouvoir offrir a ses citoyens comme.aux touristes la plage le matin; le ski l'aprés-midi. A cause de son’site et de son beau -climat @ longueur d’année, Vancou- ver compte beaucoup de maisons -flottantes. C'est l'une d’elles que nous visiterons en compagnie de animatrice Héléne Deggan qui * nous fera rencontrer-en outre Domi- nique Lemaitre et Marguerite Fuller, ainsi que le celébre et conteste ani- mateur de la television, Laurier La- pierre. Recherche-Hélene Deggan. Réalisation: Jacques Ségard, de CBUFT-Vancouver 2 ls cal else ye A - wa i is a i i ll a i A lk ii i ei es ap a i