Accouchement sur un traversier Une femme de Salt Spring qui empruntait le traversier en ambulance pour aller accoucher 4 |’hdpital de Duncan n’a pas eu le temps d’attendre la fin de la traversée de 20 minutes. Elle a donné naissance 4 son fils 4 12h58, sur le Howe Sound Queen. Le nouveau-né et la maman se portent bien. Fidéle 4 sa tradition, la compagnie a décidé d’offrir un billet gratuit valable a vie au bébé. Depuis 1982, neuf bébés sont nés sur un traversier. Il est cependant exceptionnel qu’un accouche- ment se produise durant un trajet aussi court. 4938 388 dollars pour l'hépital pour enfants Le 8éme téléthon annuel de |’hépital pour enfants de Vancouver a connu ce week-end un succés sans précédent. A issue des deux jours, les organisateurs ont recueilli 4938 388 dollars de promesses de dons. Plus de 1000 bénévoles s’étaient mobilisés. L’hépital pour enfants est le seul centre de traitement et de recherche pour enfants. I] compte 252 lits et traite les enfants de la province de la naissance a |’Age de 16 ans. On vit plus longtemps en C.-B. La durée moyenne de la vie ne cesse d’augmenter dans les pays industrialisés. La C.-B. arrive en deuxiéme position au Canada, derriére la Saskatchewan, avec une durée de vie moyenne de 81,25 ans pour les femmes et de 75,19 pour les hommes. Ce n’est pas le climat qui serait a l’origine de cette durée de vie plus élevée, mais le nombre d’immigrants que la province regoit, et dont les statistiques prouvent qu’ils vivent plus vieux et en meilleure santé que les Canadiens d’ origine. | Trente parcs Stanley quibralent Les incendies qui ravagent le nord de la province ont mené 4 I’ évacuation de deux cents habitants de Fort Ware en début de semaine. Ils ont pu regagner leur domicile vendredi lorsque l’incendie, qui ravageait la forét, grande comme trente fois le parc Stanley, a été en partie majitrisé. Dans cette partie de la province, les habitants ont accueilli avec soulagement le rafraichissement des températures et l’arrivée de la pluie ce week-end. La semaine provinciale du cinéma Pour célébrer |’industrie du cinéma, qui connait un essor considérable dans la province, le gouvernement vient de créer la Semaine du cinéma. L’année derniére en C.-B., l’industrie, du cinéma-a généré des bénéfices de plus de 1 milliard. En quelques années, la province est devenue le troisiéme centre de production en Amérique du Nord, aprés Los Angeles et New-York. Des opposants @ l’avortement surveillés ; -| Selon le Vancouver Sun, le ministre de la santé Paul Ramsey aurait engagé des enquéteurs privés pour réunir des preuves sur les agissements de groupes anti- avortement et pour fournir des informations susceptibles de les protéger a des médecins pratiquant des avortements.. La firme Campro ainsi recu 88 500 dollars pour un travail effectué entre les mois de janvier et @’avril. Moins de dépenses aux prochaines élections. Pour la premitre fois depuis 1920, des _|changements ‘interviennent sur le | financement des. campagnes politiques. Désormais, le gouvernement provincial imposera des limites sur le financement des campagnes et des restrictions sur la publication des sondages d’ opinion. Pour publier un sondage, les médias devront maintenant clairement identifier leur commanditaire, la méthodologie utilisée et la date a laquelle le sondage a été effectué. - que la situation de Investigative Services ‘de Burnaby aurait |. ' Voccasion L’alphabétisation : d’ Ottawa a... Vancouver Suite de la Une d’un club privé. Au contraire, l’aspect ouverture de la FCAF et de ses-membres se fait sentir dans l’intérét, partagé faut bien dire, de ce désir de connaitre le milieu ot leurs comparses €voluent et de rencontrer les associations francophones de la Colombie-Britannique. Comme le dit si bien Jean-Yves Desjardins, président de FCAF, au sujet de l’assemblée générale: «Je n’en ai retiré que du positif». La FCAF est composée d’associa- tions membres provenant de tous les coins du pays. Les délégations sont divisées en 4 régions: la région de |’ouest et di. 4*nord,> 71’ est; Ontario.ct le Québec. Il est rare au national d’inclure la province de Québec dans les dossiers «francophones». Cependant, méme si on est enclin 4 penser Valphabétisation en francais au Québec est fort différente, ce n’est pas _ forcémentlecas. Normand Lévesque va méme jusqu’a dire qu’au niveau du recrutement, les problémes rencontrés sont similaires. Le Réseau national d’action éducation femmes, organisme national, est considéré comme un membre associé de la FCAF. Son champ d’activité bien déterminé permet une collaboration avec la Fédération, notamment au niveau de la création de matériel en alphabétisation pour les femmes francophones. Quand I’ouest et le nord se rencontrent La journée du ier juin était organisée par la Société éducative, Educacentre, déléguée de la Colombie-Britanniqueala FCAF. Elle réunissait les différents délégués de la région. ouest et nord, c’est-a-dire: le Manitoba, la Saskatchewan, ]’Alberta, le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et la Colombie- Britannique. Normand Lévesque qualifie la collaboration des groupes de cette région de privilégiée. «JI existe une bonne collaboration entre les groupes de l’ouest et du nord. Depuis trois a quatre ans, nous travaillons’ vraiment ensemble, soit au niveau de la’ formation, échanges d’expertise et de matériel. D/’ailleurs, de nombreuses idées innovatrices viennent de notre région et ont un impact réel au national» a-t-il mentionné. “ae Le jeudi midi les associations francophones de Vancouver étaient invitées 4 venir rencontrer les © délégués des provinces et territoires au Studio 16 de Vancouver. «C était se rendre compte qu’il n’y a pas seulement Educacentre qui fait de Valphabétisation au pays» a commenté Lévesque. Et en plus, » c’est un moyen incontournable de comprendre une réalité que 1’on ne voit habituellement que sur papier. - Luce Lapierre, directricede la FCAF, asouligné l’excellent accueil que les. idéale pour les” associations francophones d’icide . membres de la Fédération ont recu de la part de la communauté francophone vancouvéroise. «On Sentait qu’on arrivait vraiment dans une communauté» a-t-elle précisé. Les recommandations apportées par la région de ]’ouest et du nord concement |’autonomie financiére. Donec, |’élaboration de projets de levée de fond et |’étude de partenariats possibles entre les six provinces et territoires pour & Luce Lapierre, directrice de la FCAF et Louis Beaucage d'Educacentre. concrétiser les efforts portés au financement des associations provinciales. L’assemblée générale de la FCAF «Une réunion sérieuse, qui he se prend pas au sérieux». Louis Beaucage, délégué de la Colombie- Britannique auprés de la FCAF, a ainsi nommé |’assemblée générale annuelle de la Fédération canadienne pour |’alphabétisation en frangais. Contrairement 4 la plupart des associations, les membres du conseil d’administration de la FCAF sont élus seulement pour un mandat d’un an. Fait intéressant, des apprenants et des apprenantes forment le tiers du conseil. Les nouveaux élus se sont engagés a mettre les bouchées doubles pour la prochaine année, étant donné qu’en 1996 on fétera le Séme anniversaire de la Fédération. Comme le souligne Luce Lapierre: «Nous profiterons du Séme anniversaire pour amorcger une réflexion et voir exactement ou nous en somme apres cing années d’existence et d’alphabétisation en francais. Le phénoméne de l’analphabétisme n’est malheureusement pas un phénomeéne qui peut se régler en cing ans. Mais on souhaite avoir un impact réel sur les capacités de lire, d’écrire et de compterdes gens». En plus des projets -ponctuels, la FCAF continuera de s’impliquer dans les dossiers qui lui tiennent 4 coeur. Parmi ces _ préoccupations, l’alphabétisation ‘familiale et le développemental’emploidemeurent des dossiers «chauds». En attendant la prochaine assemblée générale, les associations participantes en ont profité pourréitérer leur engagement en alphabétisation et proposer des projets novateurs. Loin de baisser les bras devant le travail qui reste 4 faire dans chacune des provinces, — les délégués ont suggéré des moyens pour parvenir 4 leur fin et- arriver a faire du frangais une langue quise parle, bien sir, mais qui s’écrit et se lit tout autant.. principales L’accés a l’ile Deadman relance la polémique sur le Parc Stanley ‘La proposition du Bureau des parcs d’autoriser l’accés du public sur Pile Deadman, une ancienne réserve navale située sur le territoire du parc Stanley, relance le débat sur la revendication du parc vancouvérois par les Premiéres nations.«Nous ne voulons pas porter préjudice auxrevendications des premieéres nations» explique-t-on du cété du Bureau des pares. «La résolution estune atteinte dlamémoire de nos ancétres etne devrait pasétre entérinée» répond- on du cété des peuples autochtones. Le débat pourrait durer plusieurs mois. Larevendication du parcStanley de Vancouver parles Premiéres nations estredevenue d’actualité cette semaine avecla proposition du Bureau des parcs d’ouvrirl ’accés 4l’ile Deadmanau public. Reprenons les faits. L’ile Deadman, qui est une ancienne réserve de la marine, est située sur le méme territoire que le parc Stanley. Elle n’est pas ouverte au public et le Bureau des parcs voudrait qu’elle le devienne, et ce, le plus rapidement possible. Or, pour qu’ellele soit, il faut que le Bureau des parcs négocie avec les représentants des Premiéres nations dans un premier temps, et avec les représentants du gouvernementensuite. Une démarche qui pose un sérieux probléme puisque les membres des Premiéres nations ne veulent pas aborder la question, prétextant qu’ils ont peur que le dossier ne masque celui de leurs revendications territoriales. Le Bureau des parcs leur a néanmoins envoyéle6 juin une invitation officielle a venir s’asseoir autour des tables de négociation. «Nous voulons rencontrer les représentants des peuples autochtones pour savoir si le probléme de l’accés au site pourrait étre discuté sans que celane porte préjudice a leurs revendications territoriales» explique ~ Jim Lowden, directeur dela planification au Bureau des parcs. Le dossier du parc Stanley est cheraux Premiéres nations, notamment aux clans de Musqueam et Squamish qui expliquent qu’il était utilisé par les représentants des Premiéres nations bien avant que les explorateurs anglais et espagnols n’arrivent. «Celaaméme duré longtemps aprés le don deLordStanley. Nos ancétres ont toujours voulu partager laterre etses ressources enaccordavec les lois et les coutumes régissant notre rapport a la terre» commente-t-on du cété des autochtones Squamish en ajoutant que «bien que le parc soit situé surnotreterritoiretraditionnel, tel que dessiné sur la carte que nous avons proposée pour nos négociations territoriales, nous n’ avons jamais remis enquestion|’usage du parc par le public». Un point de vue qui explique que l’avis de motion proposé au Bureau des parcs soit jugé «—provocantetnonnécessaire». ' Les membres de la nation Squamish, dela Nation Tsleil-Waututh, estiment donc que «/a résolution ne devrait pas étre entérinée» et qu’elleest «une atteinte a lamémoire des ancétres des Premiéres nations qui se sont montrés si généreux dans le partage des terres etdeleurs ressources». Les Indiens Musqueam sont encore plus précis. Ils rappellent que lors de la fondation du parc, les villages Musqueam étaient déja sur ce territoire, comme ils |’étaient depuis la fin de ]’ére glaciére. «Nous possédions alors la terre, comme nous : lefaisonsencore aujourd’ hui» soulignent- ils, avantde faire remarquer qu’ilsn’ont jamais approuvé la création du parc et quesi le traité des négociations €choue, ils contesteront la destruction de leurs villages et le déplacement de leurs populations en vertu delaloi canadienne _ eninvoquant une violation de leurs droits aborigénes. Le processus de concertation pourrait durer trois ou quatre mois... au mieux. HP. = | parhasard, al'age de 23 Le gouverne- ment de la République de I'Equateur a le plaisir de communiquer la no- mination de monsieur Etienne E.V. Walter au poste de consul ad- honorem & Vancouver, avec jurisdiction sur la province dela Colombie- « Britannique. M. Walter com- menga sa carriére di- -plomatique, tout a fait ans a l'ambassade de Suisse a Quito. Il poursuivit ses études en droit et sciences économiques aux Universités. de Grenoble et Paris en France, pour étudier ensuite 4 Passau et Munich en Allemagne, et 4 Londres en Grande-Bretagne. Aprés son re- tour en Amérique du Sud, il préte son aide a l'ouverture de I'hétel d'un de ses amis, ot: finalement, il découvre sa vocation professionnelle. Aprés avoir participé 4 l'inauguration d'un hétel aux : Caraibes, il retourne en Europe ot il travaille dans plusieurs des meilleurs hétels du monde, pour ensuite obtenir - un dipléme d'administration hételiére & Lausanne en Suisse. ee Ayant visité ou vécu dans 49 pays sur quatre continents, M. Walter maintientque I’ se trouve parmi tun des plus beaux. Il est I'un des dix pays qui chevauchent les hémisphe- res nord et sud de notre planéte et I'un ‘des seuls & offrir quatre grandes ré- gions géographiques distinctes : les fascinantes fles Galapagos, la riche | plaine cétiére aux plages de réve, le REPUBLICA del ECUADOR Etienne E.V. Walter haut plateau traversé par deux chai- nes de montagnes parraliéles, aux somments enneigés, connu aussisous le nom d'«Avenue des Volcans», et la captivante forét tropicale qui fait par- tie du bassin de I'Amazonie. Le climat étant aussi varié que ses régions, on che des: marchés pour les produits provenant des secteurs publics privés. : les, il va renforcer les rangs de la francophonie. en Colombie-Britanni- que et contribuer a l'essor de I'espa- gnol au nord du 30éme paralléle.