ee a sais «SN F< enmmenmretinen ssc at Elections 1997 ous les partis promettent e s’occuper de votre avenir aintenant que les princi- paux partis politiques ont dévoilé leur programme électoral, il est maintenant possible de se livrer au jeu des comparaisons. La principale constata- tion, c’est que tous les par- tis se préoccupent de votre avenir! On ne sait trop si cest l’arrivée du XXIe sié- cle ou le passage récent de la cométe Hale-Bopp qui a inspiré les rédacteurs des programmes des partis fédéraux, mais toujours «avenir» est-il que le mot est inscrit en toutes lettres en page couverture de cha- cun des quatre pro- grammes. Le programme libéral s’appelle: «Batir notre avenir ensemble, celui des conservateurs: «Que l'avenir commence» et celui des néo démo- crates: «Un cadre pour Pavenir du Canada». Le pro- gramme des réformistes invite plutdt les Canadiens a prendre un «Nouveau départ», mais c’est, bien str, «pour nous batir un meilleur avenir.» Puisque votre avenir préoccupe grandement les politiciens fédéraux, voici un court résumé des pro- grammes é€lectoraux dans trois -secteurs qui intéressent les Canadiens: Yemploi, la santé et la fiscalité. EMPLOI Lors de lélection de 1993, Vemploi était le grand théme électoral des libéraux fédéraux. Rappelez-vous le cri de guerre que Jean Chrétien martelait sur la_ place publique: «Jobs! Jobs! Jobs!» Rappelez-vous du débat des chefs, alors que le chef libéral avait touché une corde sensible chez les chémeurs, en parlant de la dignité-du-pére-de-famille- qui-ameéne-le-pain-sur-la- table. Ce soir-la, plusieurs ont versé une larme devant leur téléviseur. Cette année, le pro- gramme libéral est plutdt expéditif au chapitre de Pemploi. Il n’y a aucune promesse, aucune cible a atteindre. On reconnait dailleurs qu il n’existe aucune recette magique pour stimuler ’emploi. En fait, le programme _ se résume 4 ceci: «La relance de l'emploi et de la crois- sance passe par l’assainisse- ment des finances publiques.» Les conservateurs de Jean Charest sont un peu plus audacieux. Ils affir- ment que leur plan favori- sera la création de plus dun million de nouveaux emplois dés leur premier mandat, et d’un autre mil- lion pendant le deuxiéme. Le risque de se tromper n'est pas bien grand, puisque tous les écono- mistes disent que Cest exactement ce qui risque de se passer, peu importe le parti au pouvoir. Les néo-démocrates battent tous les records d’optimisme. Ils ont pour but de couper de moitié @) le taux de chémage au cours d’un premier man- dat: «Le NPD ciblera la création d’emplois avec la méme détermination que le gouvernement actuel a démontré pour réduire son déficit», lit-on dans le programme. Les réformistes veulent créer des emplois en réduisant davantage la taille du gouvernement et le fardeau fiscal, et en met- tant un frein aux dépenses excessives et au gaspillage. Cela permettra, disent-ils, de créer des vrais emplois, qui ne dépendent pas du soutien des contribuables. SANTE La principale promesse des libéraux est d’aug- menter de 11 4 12,5 mil- liards de dollars 4 compter de 1998-1999, la portion en argent des_ transferts fédéraux aux provinces pour la santé et les pro- grammes sociaux. Théoriquement, cela pourrait permettre aux provinces de ralentir un peu les compressions dans le secteur de la santé. Le fédéral n’a cependant aucun contréle sur lutilisa- tion par les provinces de largent qui est désormais versée dans le cadre du Transfert canadien en matiére de santé et de pro- grammes sociaux (TCSPS). Les millions de dollars supplémentaires — pour- raient tout aussi bien étre utilisés pour léducation postsecondaire ou les pro- grammes sociaux. Les libéraux veulent aussi é€tablir un _ pro- gramme d’assurance médi- caments en collaboration avec les provinces. Mais il s’'agit ici, comme le rap- pelle le livre rouge, «d’un objectif national a long terme.» On promet aussi . d’encourager les soins a domicile en créant un Vendredi, le9 mai 1997 5 crédit d’imp6t pour les per- sonnes qui prennent soin a domicile d’un membre invalide de leur famille, y compris les personnes agées. Les conservateurs, qui dénoncent les compres- sions budgétaires des libéraux en matiére de santé, promettent eux- aussi de rétablir a 12,5 mil- liards la contribution fédérale pour la santé et Péducation. On promet en plus de remplacer l’actuel TCSPS par un nouveau pro- gramme qui permettra de transférer 3 milliards de plus par année aux provinces dici lan 2001. Les conservateurs veulent ‘aussi investir 200 millions dans un Fonds d initiatives en matiére de santé. Les néo-démocrates veulent faire de l’accés a des soins de santé de qual- ité «une priorité nationale.» Ils veulent mettre un terme aux coupures dés main- tenant, transférer aux provinces un minimum de 15 milliards de dollars par année pour la santé et les programmes sociaux, éta- blir un régime national d’assurance-médicaments et mettre sur pied un Institut de santé pour les Autochtones. Les réformistes veulent eux aussi augmenter de 4 milliards par année les fonds qui seront transférés aux provinces pour la santé et l'éducation post- secondaire. Largent pro- viendrait des économies réalisées en réduisant la taille du gouvernement. FISCALITE Les libéraux promet- tent une baisse générale des impd6ts, mais seule- ment lorsque le pays en aura les moyens. Ils ont l’in- tention de consacrer la moitié de chaque milliard de dollars de l’excédent budgétaire a la baisse des impots. Leur plan est de consacrer la moitié de chaque milliard de dollars de surplus budgétaire a la baisse des imp6ts et a Pallégement de la dette nationale, et l'autre moitié aux dépenses de programmes. Les conservateurs par- lent plutét d’une réduction d’au moins 10 pour cent de Yimp6t sur le revenu des particuliers dés le dépdt de leur premier budget. Les néo-démoc prometten aucune rates ne es davantage les compagnies et les gens riches. Quant aux réformistes, ils veulent réduire de 2 000$ le fardeau fiscal de tous les Canadiens d’ici l’an 2000 pour la _ famille moyenne. TPS? Finalement, on ne peut passer sous silence que deux partis politiques osent encore faire des promesses concernant la ERR «LES ~ néo-démo- crates veu- lent tout < simplement . «éliminer progres- sivement» cette taxe, alors que les réformistes parlent de la «remplacer. Ottawa (APF)