2 Le Soleil de Colombie, Vendredi 17 Février 1978 _ rie a DE COLOMBIE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Directeur: André Piolat Rédacteur: Jean-Claude Arluison Secrétaire: Francine Bélanger - PUBLIE PAR © | LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE « RK LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 3213, rue Cambie, Vancouver, C.B., V5Z 2W3° Téléphone: 879-6924 Courrier de deuxiéme classe ‘ sous le numéro d’enregistrement 0046 2 Be 2 LES HEBDOS REGIONAUX Nos lecteurs Association de la Presse francophone Hors-Québec, bs at nous écrivent Un peu de dignité Je veux féliciter la mar- che en avant pour le déve- loppement du centre franco- phone de Maillardville. Il faut évidemment lui trouver un nom digne de nos pionniers! Comme par ex- emple “Centre Hilaire Paré” C’est vrai qu’il n’est plus lal... Que reste t-il pour honorer sa mémoire? Aucun nom de rue, il lui fallait plus que ca: Arrivé au début de la fondation de Maillardville, avec sa femme, quatre gar- cons et deux filles; ila fait ses marques et laisser der- riére lui au moins six géné- rations vivant a Maillardvil- le. Il a aidé a la construction de la belle église Notre-Da- me-De-Lourdes, I’école. Aussi n’est-ce pas sa fille Alva qui fut le ler mariage célébré a l’église. L’afné de ses fils, le ler chef de police et il a conduit le premier automobile de l’endroit. Si le mot Seigneurie avait encore existé sur les domai- nes comme autrefois, le Cen- tre que vous construisez maintenant serait érigé sur la seigneurie Paré qui s’éten- dait de la rue Cartier et Bégin. Quel beau nom canadien-frangais aussi facile 4 prononcer en anglais qu’en francais. Je me permets une autre petite remarque. Lorsqu’on Une réponse quine pas de piquant... Réponse a “LE HERISSON” du vendredi 10 février 1978 Qui s’y frotte... s’y pique dites-vous! Vous ne sauriez mieux dire. Vous venez de vous piquer. J’espére que la piqire ne vous fera pas trop mal! Dans votre commentaire sur la gréve - lockout - de B.C. Téléphone — a savoir que deux mille employés font l’ouvrage de dix mille avéc autant de dextérité — et bien laissez-moi vous dire que vous me faites vraiment sourire. Votre commentaire est d'une naiveté désarman- te. Les deux mille employés dont vous parlez sont 4 99% affectés 4 des postes de réceptionnistes ou “opératri- ces” si vous voulez. Le reste font quelques petites répara- organise des concours, le délai est toujours trop court, trop court. C’est tout a fait vidicule que de demander une composition d’un chant pour la francoféte a peine 5 semaines, quand il faut en plus enlever de ca au moins dix jours pour le rendre a destination, (par courrier qui n’est pas des plus rapi- des) en plus l’enregistrer pour la date demandée. Vous vous rendez compte? Je crois que jusqu’au ler mai aurait été raisonnable. Mé- me si la chorale n’a pas le temps de pratiquer afin d’ap- prendre le nouveau chant pour la francoféte! Quitte a Vapprendre tous ensemble a la féte. Comme ¢a toute la C.B. aurait la chance égale. L’oeuvre aurait du étre de- mandé avec signature d’un pseudonyme; ayant attaché a la composition une lettre bien scellée contenant le véritable nom, adresse au complet. Le truc serait tellement plus honnéte. $500.00 c’est un beau prix a gagner. Meilleurs chances aux con- currents. - Avec mes humbles res- pects Centre Paré - Centre Hilaire Paré. Madeleine BOURNIVAL manque tions par-ci, par-la. En aucun temps, B.C. Tél. a fourni un service d’installa- tion, sauf quelques cas d’ur- gence. Les deux mille qui travaillent dix heures par jour, six jours par semaine font moins d’ouvrage que deux mille employés ordi- naires produisent normale- ment. Veuillez me croire, je sais ce dont je parle étant moi-méme un technicien de B.C. Tél. 5 Quant au service interur- bain, téléphone payant, in- formation, vente, etc... et bien la je suis d’accord avec vous lorsque vous affirmez que nos tarifs devraient étre’ réduits pour le temps que durera la gréve - lockout! Sans rancune, André BERUBE Nanaimo ‘Editorial- Espoir...enfin? Il sera sirement bien difficile 4 la Commission Pépin-Robarts de s’y retrouver au milieu de tant d’opinions diverses, de tant de recom- mandations en tous genres, et de présenter au gouvernement fédéral un rapport qui soit vraiment représentatif des points de vue de la majorité, suffisamment nuancé et pourtant le plus clair possible afin d’évi- ter toute équivoque. Dans l’ensemble, les deux jours d’audiences publiques de la Commission se sont déroulés dans une meilleure atmosphére qu’a Winnipeg et Montréal. Il y eut bien sir quelques fausses notes: par exemple, on a entendu émettre Vopinion que le pays serait dominé dans un proche avenir par les francophones, seuls capables, semble-t-il, de maitriser l’autre langue officielle et qu’il y avait la de bonnes raisons de s’opposer au bilinguisme. Vancouver était la derniére étape d’un itinéraire reliant douze grandes villes 4 travers le pays. On aurait donc aimé que les audiences publiques dans notre ville prennent fin sans aucun incident regrettable. Malheureu- sement, il devait y en avoir un que chacun connait: l’interpellation brutale: “Speak English” lancée par un spectateur mécontent d’entendre Mme Chaput-Rolland s’exprimer dans sa langue maternelle dont elle n’avait pourtant pas abusé jusque la. La réponse a été cinglante et méritée. . La veille, Mme Chaput-Rolland avait placé notre premier ministre provincial dans une situation embarrassante, |’ayant conduit a déclarer qu’il n’était pas certain qu’en Colombie-Britannique il y ait eu une dualité historique. Voila une preuve de plus qu'il est grand temps de faire démarrer les travaux de la Société Historique Franco-Colombienne dont la raison d’étre est précisément de mettre a jour le plus complétement et avec la plus grande exactitude possible le réle joué par les Canadiens-frangais dans la fondation de notre province. Les mémoires présentés par les organismes francophones ne laissaient planer aucun doute sur les préoccupations de notre communauté. Les revendications ont été clairement exposées, souvent en termes énergiques et des recommandations fondamentales ont été formulées; quant a la minute de silence proposée par la Fédération Jeunesse Colombienne, elle était remplie de signification. ses Les différents organismes francophones ont terminé leur travail. La Commission devra dans son rapport proposer des solutions en vue de résoudre la crise de lunité nationale et il est certain que cette unité ne __ pourra étre réalisée que le jour ot les minorités francophones hors Québec occuperont la place a laquelle elles ont droit. Jean-Claude ARLUISON Jeune fille au pair Bonjour, Je suis Francaise (de France) et je lis votre jour- nal depuis 1975 a la suite de Vassemblée générale de France-Canada qui eut lieu a Paris, au cours de laquelle j'ai pu rencontrer M.Baillaut (attaché de presse 4 CBUF- FM). Voila mon probléme: j’ai- merai passer mes vacances d’été chez vous en Colombie; je suis étudiante en 5iéme année de médecine, j’ai 22 ans, je parle anglais, et je suis déja allée au Canada en 1974 avec un groupe de Francais de 1’association Rouen-Québec. A cette épo- que, nous nous étions arré- tés aux Rocheuses mais j'ai- merai voir cette année |’au- tre cété. Pour cela, j'ai pensé a une formule qui se fait beaucoup en France et en Angleterre, ce que nous appelons “jeune fille au pair” c’est-a-dire que, contre 3 - 4h de travaux ménagers ou de garde d’en- fants ou de cours dans la journée, une famille s’enga- ge anous héberger et a nous nourrir. J’aimerai donc que vous fassiez passer une petite annonce dans votre journal en ce sens et je serai encore plus heureuse si je pouvais rentrer dans une famille de médecins ou d’étudiant(e) en médecine qui me feraient connaitre le milieu médical canadien, et qui d’autre part seraient assez gentils pour me faire connaitre la Colom- bie. J’aurai aimé aussi pouvoir travailler dans un hdépital ou une clinique, mais je pense que cela fait entrer en jeu votre ministére de ]’immi- gration qui devient de plus en plus “rechiquant” envers les entrées des étrangers et je pense que cela n’a pas beaucoup d’intérét pour un mois seulement. J’envisage de partir fin juin-début. juillet pour un mois. le francais, je le parle par ce que vous ferez pour moi, Le Soleilest précieux Monsieur, Voulez-vous m’envoyer J’espere que vous pourrez m’aider en sélectionnant un peu les réponses chez vous avant deme lestransmet- 1978 et celui du 3 février tre. ee 1978? Vous remerciant done de Parce que nous nous sommes fait voler la boite a je vous prie de recevoir, *malle. chers amis, mes salutations Vous trouverez $1.00 in- amicales. : clus pour votre dérange- Annie Angot ment. 1, rue Lenostre Merci! 76300 —Sotteville-lés-Rouen M.R.N. France Comox, C.B. Un rendez-vous hebdomadaire au canal 10 LA FRANCOPHONIE AND YOU — Mardia 19h30 Victoria Mardi 4 20h00 Maillardville, _Haney Mission, Maple Ridge, Pitt Meadows Mercredi a 22h00 Vancouver J eudia18h00 Prince George Jeudi 4 20h00: Powell River le Soleil daté du 20 janvier . fe