ae Accord du Lac Meech Professeurs. et politiciens se mobilisent en faveur de la ratification OTTAWA (APF): Asix mois de la date limite visant la ratification de Vaccord du lac Meech par toutes les provinces, élite du Canada anglais se mopilise en faveur de cette entente constitutionnelle qui reconnait que le Québec est une société distincte. «Les amis du Lm Meech un regroupement de Canadiens et de Canadiennes de toutes les provinces qui croient que l’entente constitutionnelle avec le Québec doit étre adoptée, et qui veulent répondre a ses opposants a coup de faits et d’arguments. Une centaine de Canadiens, majoritairement des anglopho- nes, sont présentement mem- bres de ce regroupement mis sur pied il y a trois semaines par deux professeurs de |’université McGill au Québec. L’omnipré- sence des anglophones dans ce mouvement n'est pas un hasard. Selon le sénateur Solange Chaput Rolland, «i/ est plus que temps que les _ Canadiens anglais parlent aux Canadiens anglais». Elle croit que le Canada anglais n’écoute plus les défenseurs de |’accord, parce que ceux-ci sont presque toujours des Québécois. Mme Rolland a d’ailleurs volontaire- ment parlé du mouvement «Friends of Meech Lake», et s’est exprimée en anglais a quelques reprises lors de la conférence de presse marquant le lancement du mouvement. Des vedettes anglophones des années 70 comme |’ancien chef -du Parti conservateur Robert Stanfield, de méme que |’ancien chef du Nouveau parti démocra- tique de Jl’Ontario, Stephen Lewis, étaient assis a la méme table lors de cette rencontre avec la presse nationale. Le groupe comprend . des professeurs d’université, des experts en droit constitution- nel, les anciens procureurs généraux comme Brian Smith de la Colombie-Britannique et Ronald Penner du Manitoba, d’anciens ministres fédéraux comme Jean-Luc Pépin, Flora McDonald, Serge Joyal et Tom] appel McMillan et des ag comme le di Afeciou ceneral de la Fédération des francophones hors Québec, Auréle Thériault. La par{icipation a titre; a personnel de M. Thériault au sein des «Amis du lac Meech» ne pose pas de probleme d’éthique, soutient le président de la FFHQ, Guy Matte. Selon lui, les vues de M. Thériault sur l'accord du lac Meech sont connues depuis un bout de temps au sein de l’organisme et chez la population. M. Matte explique qu'il est le seul porte-parole officiel lorsque vient le temps de présenter la position dela FFHQ sur|’accord constitutionnel, et que la présence de son _ directeur général au sein des «Amis du lac Meech» ne pose donc pas un grand probléme a ce chapitre. Onsait que laFFHQ appuie en principe l'accord du lac Meech, en autant que le gouvernement fédéral se porte garant de la protection et de la promotion des minorités francophones au pays. L’ancien. président de la Société des Acadiens et des Acadiennes du Nouveau-Bruns- wick, Michel Doucet, |l’ancien président de la FFHQ, Yvon Fontaine, le professeur Pierre Foucher, tous trois rattachés a la Faculté de droit de l'université de Moncton au Nouveau-Brunswick, ainsi que la présidente de la Société - Suite en derniére page SO @?s Hebdomadaire: Courrier 2éme classe Second Class Mail no. 0046 i AVMVOUE 1509 6 10/80/06 PAT ISA NYO 24 B3ANOONYA "WO109-OONVS4 3NBIYOISIH 3S VOL. 22, NO. 35 VENDREDI, 12 JANVIER 1990 Changement de nom a la Caisse Populaire de Maillardville Le désarroi des pionniers La Caisse Populaire de Maillardville veut changer de nom. «Pour ouvrir une succur- sale et grandim, affirme Jean Riou, premier vice-président de Vinstitution bancaire. L’opéra- tion, lancée mi-décembre sous la forme d’un concours faisant a TVimagination des titulaires de copies = Reroigen Gareau, Pun des membres fondateurs de la Caisse. Et le «Globe and Mail», quotidien anglophone national, dans_ un_§ article Panglicisation de la compagnie bancaire... Par Pierre Sejournet L’histoire de la Caisse populaire de Maillardville se confond avec celle des franco- phones qui ont peuplé depuis le tournant du siécle ce quartier de Coquitlam. Fondée en -1946 par cinquante titulaires d’actions a cing dollars, la Caisse Populaire ne s'est ouverte aux anglophones qu’en 1962. A cette époque, prés de 4700 familles Canadiennes-frangai- ses peuplent encore Maillard- ville. De nos jours, elles sont moins nombreuses et c’est la clientéle anglophone qui a }- permis a la Caisse Populaire de maintenirun taux de croissance — honorable. «Nous occupons actuellement prés de 38% du marché bancaire de Maillard- ville et comptons autour de 6000 membres», explique Jean Riou. Mais le nombre des titulaires de comptes-utilisateurs des servi- ces de la Caisse stagne depuis deux ou trois ans. Les actifs financiers de la Caisse sont, eux, passés de 36 millions de dollars a 42 millions, de 1988.4 1989. «L ‘actif n’‘augmente pas assez vite en comparaison avec celui d‘autres crédit unions», commente Jean Riou. Un journaliste du Globe and Mail a écrit que, dés lors, la Caisse «devait changer de.nom afin d’attirer les anglophones». Jean Riou n’aime pas cette formulation. «80% de nos Suite en derniére page Académie Ste-Anne de Victoria donné au rolet touristique Mais les citoyens ligués contre le projet porteront a nouveau la décision du Conseil Municipal devant les juges Par cing voix contre quatre, les conseillers municipaux de Victoria ont a nouveau donné leur feu vert au projet de transformation de |'Académie Ste-Anne en une attraction touristique. Le projet de Peter Daniel devrait attirer prés de 400 000 personnes par an et accueillir ces visiteurs a partir de 1991. L’aménagement de |’Académie Ste-Anne devrait débuter dans les deux prochains mois, si l’on en croit le promoteur. Le plan d’aménagement, d’un montant total de 13.5 millions de dollars, bénéficie d'un crédit supplémentaire de 6.5 millions, accordé a fin de rénovation par le propriétaire commercial, la «Provincial Capital Commission (P.C.C.)». Deux des conseillers municipaux qui ont voté en faveur du projet font partie de la P.C.C. C’est pourquoi |’association de citoyens «St-Ann's Rescue Coalition» adécidé de porter 4nouveau la décision du Conseil Suzanne Hansen ne devraient pas participer aux audiences publiques ainsi qu’au vote d’approbation du | injuste; 1acommunauté a le droit d'attendre de ses élus une conduite au-dela de tous reproches», adit en substance David Turner, porte-parole de la coalition. Malgré les allégations du promoteur du projet, il semble qu’un nouveau round, judiciaire celui-la, s‘ouvre. L’Académie Ste-Anne ne se transformera peut-étre pas en jardin de fantaisie. Reste que, face au projet privé de Peter Daniel, aucune proposition publique n’a été formulée. Pire, Ottawa ou Victoriane sont pas préts adélier les cordons dela bourse, afin de restaurer Ste-Anne et d’en conserver le caractére de «patrimoine commun» des britanno-colombiens. Municipal devant les juges. «Nous pensons que Janet Baird et — Chet Pour la premiére fois, la compagnie aérienne Nationair lance un vol direct VANCOUVER-PARIS. Lire en Pages 3 et 4...