16 - Le Soleil de Colombie, vendredi 28 aott 1987 Le CCCSF et l’accord du Lac Meech Protection des droits a l'égalité Le Conseil consultatif canadien sur la situation de la femme (CCCSF) a recommandé avec insistance que l’Accord du lac Meech soit modifié afin de protéger les droits a l’égalité des Canadiennes. «Au cours des _ derniéres semaines, le CCCSF a discuté avec plusieurs organismes fémz- nins qui, tout comme nous, tentatent de définir leur position face a l’Accord du lac Meech» a annoncé la _ présidente du CCCSF, Sylvia Gold. «du cours d’une réunion avec les représen- tantes de 15 organismes féminins, nous avons cerné et discuté les risques quit menacent les droits a Végalité. Le Conseil estime que ces préoccupations sont suffisam- ment sérieuses pour que des modifications a l’Accord sotent réclamées.» C’est pourquoi le Conseil recommande que |’Accord soit ainsi modifié. «du paragraphe 2[1] de l’Accord, qui se rapporte ala Lot constitutionnelle de 1867 et ou sont énumérés les principes fondamentaux, le Conseil aime- ratt qu'on fasse allusion a@ la Charte canadienne des droits et libertés,» a précisé Mme Gold. «Sz la Charte est citée a cet endroit, les femmes n'auront plus a livrer sans cesse les mémes batailles constitutionnelles pour l’égalité.» «Ces modifications sont d’une extréme importance, si on s’en remet a un récent jugement rendu par la Cour supréme du Canada. La Cour, qui rendait son jugement aprés la signature de l’Accord, afftrmait que la Loi constitutionnelle de 1867 n’était pas soumise a la Charte.» Les articles de ]’Accord relatifs au pouvoir de dépenser et 4 la participation du public au débat sur les modifications constitu- tionnelles sont également appa- rus comme des questions a porter a létude. «Aprés analyse, le Conseil est davis que la formulation des articles relatifs aux programmes a frais partagés est trop vague», a poursuivi Mme Gold. «En outre, les groupes féminins appréhendent qu’un grand nombre de femmes ne putssent partictper au processus de modification constttutionnelle a cause du peu de temps alloué aux audiences publiques.» Le CCCSF a été.créé en 1978, a la suite d’une recommandation de la Commission royale d’enqué- te sur la situation de la femme au Canada. I] est le seul organisme fédéral dont le mandat consiste 4 conseiller le gouvernement sur les questions qui touchent la condition féminine, et d’attirer Yattention du public sur ces questions. LA PILULE OU: LE VACCIN (SHS) Dés 1990, un vaccin anti-grossesse pourrait étre commercialisé aux Etats-Unis. Mis au point par le biologiste Vernon Stevens, du Collége de médecine de I’Université d’état de l’Ohio, le vac- cin déclenche la production d’anticorps qui em- péchent l’oeuf fécondé de se fixer a la paroi de Vutérus. Et méme dans le cas improbable ou un oeuf s’implanterait, il ne pourrait se développer car les anticorps inhibent la production de pro- gestérone par l’ovaire. Les avantages sont nom- breux : une seule injection par année suffirait, le cycle menstruel n’est pas interrompu et, jusqu’a présent, le vaccin semble n’avoir aucun effet se- condaire. Sa fiabilité reste cependant 4 prouver. Chez les babouins, il s’est avéré efficace 4 95%. Mais comme il est fabriqué 4 partir d’une hor- mone humaine, Vernon Stevens prédit de meil- leurs résultats chez les femmes. Le vaccin est présentement mis 4 Il’essai en Australie par Organisation mondiale de la santé. Reste ce- pendant 4 déterminer s’il s’agit d’un nouveau VIVE LES MARIS FIDELES (SHS) Les aventures extra-conjugales des Latino- américains pourraient expliquer le nombre élevé de cancers du col de l’utérus qui frappent leurs femmes. On suspecte depuis longtemps que le cancer du col de l’utérus puisse étre transmis lors d’une relation sexuelle. Des études ont aussi mon- tré que plus une femme a de partenaires, plus elle court le risque d’avoir un tel cancer. Comment expliquer alors que les femmes d’ Amérique latine qui, pour des raisons culturelles, ont peu de par- tenaires, présentent Vindice le plus élevé au monde de cancers du col de l’utérus ? Parce que leurs maris sont des courailleux, suggére une étude réalisée par une équipe de chercheurs de ’Ecole de santé publique de l'Université de la Californie 4 Berkeley. Aprés avoir interviewé 78 femmes d’origine hispanique, la moitié atteintes de cancer, ainsi que leurs maris, les chercheurs ont calculé qu’une femme affligée d’un cancer du col est cing fois plus susceptible d’avoir un mari La Seiziéme «ilmmerse-toi ! »» La Seiziéme a signé un contrat de distribution pour le vidéo-rock Immerse-toz! avec la compagnie Thomas Howe Associés de Vancouver. Ce vidéo, réalisé avec un groupe de finissants en immersion de l’école Mont- Douglas de Victoria, sera donc distribué auprés des commissions scolaires, des télévisions éducati- ves et commerciales, et autres institutions d’€ducation 4 ]’échel- le du pays. Produit par La_ Seiziéme, compagnie de théatre franco- phone de Vancouver, et réalisé par Roger Gaudet, le vidéo de quatre minutes raconte le vécu et la réalité d’un groupe d’étudiants en immersion. I] expose en images et en musique, les idées et les sentiments de ces étudiants. La chanson est suivie d’un documentaire de 20 minutes qui explique la réalisation du projet. La compagnie Thomas Howe Associés a été fondée en 1979 dans lebut de distribuer des films éducatifs. Aujourd’hui, l’entre- prise emploie huit personnes et elle a diversifié ses activités de distribution pour y inclure la vidéo et les longs-métrages commerciaux. Elle a établi des contacts étroits avec le marché national et |’international. Tho- mas Howe Associés compte bientét se lancer dans la co-production de films et d’émissions de télévision. «Nous sommes trés heureux qu'une compagnie de distribu- tion de l’envergure de Thomas Howe Assoctés se soit intéressée a notre vidéo « Immerse-toi! », a déclaré Réjean Poirier, le directeur artistique de La Seiziéme. Si cette collaboration s'avére fructueuse, nous pour-. rions envisager de _ produire d'autres vidéos 4 contenu pédagogique. nique d’avortement. Le ministre fédéral de la Consommation et des Corpora- tions, annoncé]’adoption d’un nouveau réglement sur 1’inflammabilité des vétements de nuit pour enfants. M. Andre a souligné que «trop d’enfants sont gravement brilés ou meurent parce que leurs vétements de nuit ont pris feu.» Selon lui, «ce nouveau réglement assurera une meilleure protection aux enfants et réduira considéra- blement le risque de blessures et d'accidents mortels causés par des vétements de nuit en feu.» Le Réglement fixe une norme d'inflammabilité rigoureuse pour les robes de nuit, les chemises de nuit, les robes de chambre, les sorties de bain, les robes d'intérieur, les peignoirs, les pyjamas et les nuisettes allant jusqu’a et incluant la taille 14X. Les vétements de nuit amples sont visés par ces dispositions plus sévéres, car ils sont trés souvent la cause des plus graves blessures subies par des enfants. Ce Réglement fait partie de la campagne de sensibilisation du public parrainée par le gouverne- ment fédéral et dont l’objet est d’informer les Canadiens sur la sécurité des enfants. Pour conclure, le Ministre a mentionné que le Réglement avait été élaboré par la Direction de la sécurité des produits de Consommation et Corporations Canada, avec l’entiére collabora- tion des entreprises, des associa- tions médicales et des associations de consommateurs. Le Réglement, afférent a la Loi sur les produits dangereux, entrera en vigueur le 30 septembre 1987. Pour de plus amples renseignements sur la sécurité des enfants, les consom- mateurs sont priés de communi- quer avec Consommation et corporations Canada. moyen de contraception ou d’une nouvelle tech- M. Harvie Andre, a Au pays du Soleil-Levant Suite de la premidre page Des projets semblables existent pour les villes de Yokohama, Chiba, Osaka et Kyoto. Le gouvernement central s’intéresse- Tait a ces projets car ce serait un moyen de générer une grande activité économique qui ne soit pas tournée vers l’exportation. Quand les bétonneurs seront fatigués, ils pourront venir se reposer 4a Vancouver. Dans notre petite ville tranquille, notre seul probléme de développement avec le site d’Expo 86. urbain c’est de savoir quoi faire qui, au cours de sa vie, a eu au moins une ving-' taine de partenaires. Le mari transmettrait 4 sa femme un virus acquis d’une maitresse. Société canadienne d’hypothéques et de logement Canada Mortgage and Housing Corporation PROPRIETE IMMOBILIERE A VENDRE DEERWOOD PLACE © 12003 - 12025 139 avenue & combinées 13904 - 13914 121 © 16 logements rue dans chaque EDMONTON immeuble: (ALBERTA) 4 une chambre, - Inscrite a: 1 étage 1775 000 $ 4 deux chambres, 1 étage 4 deux chambres, 2 étages 4 trois chambres, 2 étages e Situé prés de cen- tre d’achats, écoles et terrain de jeu © Ce projet a la réputation d’un taux de vacances -trés bas em plus une stability au niveau des loca- toires a lons terme. e Pas de régie de loyers e Les acheteurs admissibles sont couverts par Passurance-prét hypothécaire LNH e Revenu mensuel potentiel proven- ant de la location des appartements: 23 820 $ © 3 maison en rangér superposé et maison de ville Pour toute question concernant la vente de cette propriété, veuillez vous adresser aux agents immobiliérs du SI. Question habitation, SC comptez sur nous HL