nn ee ae — _ Oe ee ae ceo ttt tn tl ce ae a _ _ ttt | ee —— . a et et tt aa me at cet tt ct cn _ -_ itis cei ence tat sumed ee A-2 Spécial PME Ray Ayotte, l'homme au tambour Par GENEVEVE GOUIN On le retrouve un peu partout dans les journaux, les magazines comme le Modern Drummer, et dans les concerts de jazz ou de rock. Le nom «Ayotte» est devenu trés familier dans le domaine de la musique, et c’est un nom tout particulier parce qu’il est synonyme de batteries de qualité pour les batteurs avertis, mais aussi parce c’est le nom d’un gars d’ici. Ray Ayotte, franco- colombien de souche, est président de Ayotte Drums Only, une compagnie qui posséde des détaillants dans plusieurs pays dont le Japon et 1’ Allemagne. Dans une mer de requins de la musique, petit poisson est devenu grand : Ayotte est maintenant un nom dont la réputation n’est plus a faire. Pour atteindre cette renommée, on pourrait croire que Ray Ayotte a dii mener une compétition féroce aux autres détaillants d’instruments mais ce n’est pas le cas. Dans son ascension, il a tenu deux choses en ligne de compte : son amour de la musique et son souci de la meilleure qualité. Maintenant, il y a ceux qui achétent une batterie Pearl ou Yamaha, et il y a _ceux qui achétent leur batterie faite sur mesure chez Ayotte Drums Only. A Tage de 13 ans, Ray Ayotte joue son premier concert en tant que batteur professionnel avec les Canadian Sweet Hearts. Plus tard, alors qu’il fait partie d’un band avec ses amis Denis Faucher et Bernard Gagnon, il enseigne a temps partiel pour Jim Blackley qui posséde alors Drum Village et de qui il a lui-méme tiré quelques lecons. Il devient peu de temps aprés employé a temps plein pour le méme magasin avant de se lancer a son propre compte dans Pindustrie du «drum». : Lorsqu’il se lance seul en affaires, en 1972, Drums Only se spécialise surtout dans la vente au détail, mais comme le nom du magasin |’indique, il s’agit exclusivement de batteries. «Entre 1972 et 1975, mon but était d’ avoir du succés dans la vente au détail», lance Ray Ayotte. A cette époque, il n’aurait jamais pensé bénéficier un jour de la renommée dont il jouit aujourd’hui. Par la suite, un revirement important’ et déterminant dans le succés de Ray Ayotte s’opére chez Drums Only : la compagnie se lance elle- méme dans la fabrication. «Je ne voulais pas vendre un prix mais une exclusivité», explique Ray Ayotte. «Il y avait trop de compétition entreles différentes # marques et la vente était plus axée sur & le prix que sur la & qualité. Ca ne | mintéressait pas de fonctionner de cette fagon-la et de vivre dans la fragilité, car a tout moment, quel- qu’un = pouvait acheter mon marché. Tandis qu’a__s présent, personne ne peut acheter ma réputation ni mon nom), poursuit-il. Depuis quatre ans, la compagnie a pris le nom de Ayotte Drums Only, mais l’idée d’innover avec les batteries faites sur mesure est née bien avant. Le concept attire beaucoup de groupes sur la scéne musicale et parmi eux, certains sont des clients de longue date originaires de Vancouver tels que Loverboy, Prism et BTO. Le mois dernier, Ayotte Drums Only a également été l’un des _ principaux fournisseurs du _ Festival international de Jazz de Vancouver. Au fil des années, Ray Ayotte est parvenu a infirmer |’adage qui veut que nul ne soit prophéte en son pays. Son nom, qui a traversé le Canada sans peine, s’est répandu de plus belle en Europe, tant et si bien qu’il.a atteint le nombre de 6000 piéces vendues 4 travers le monde. Sa manufacture de la rue Pine, dans Kitsilano, renferme des piéces qui rivalisent autant en qualité qu’en esthétisme. Les étagéres sont remplies de. morceaux qui s’apprétent a partir pour!” Allemagne, le Japon ou l’est canadien. D’ailleurs, le nouvel instrument du batteur des Barenaked Ladies portera bientét Tinscription «Ayotte» comme beaucoup de celles que 1’on voit de nos jours sur la scéne musicale. En fait, le style demusique importe peu puisqu’un «bon» batteur sait reconnaitre la qualité d’un instrument. Claude Granger, musicien reconnu sur la scéne du jazz ne cache pas ses préférences : «Je viens chez Ayotte parce qu’ils ont les meilleurs “drums”, c’est tout!». Outre le fait qu’il utilise des JUILLET ET AOUT 1994 Ray Ayotte. techniques uniques dans la fabrication de ses batteries, Ray Ayotte précise que le résultat final dépend aussi du contréle resserré dont on fait preuve 4 chaque étape. «Ainsi, onne peut pas se trompem, ajoute-t-il. Le soin et la minutie avec lesquels les batteries Ayotte sont concues fait en sorte que le président de Ayotte Drums Only qualifie ses employés d’ artisans plutét que fabricants. Bien que la qualité des batteries Ayotten’ait d’égale chez les autres «fabricants», la production de la compagnie est stagnante. Comme |’explique Ray Ayotte, «il faudrait maintenant que je puisse trouver un partenaire qui aurait de l’expertise en musique et en management et qui pourrait investir des capitaux dans -Lentreprise». Car, loin d’avoir atteint une surproductivité, Ray _ Ayotte aimerait au contraire prendre de 1|’expansion aux niveaux des ventes et de la surface. «On pourrait engager plus de monde car dans le moment présent, il nous est impossible de subvenir 4 la demande.» Sil a des préoccupations d’ordre financier, Ray Ayotten’est toutefois pas 4 cours d’idées. Pour lui, il n’y a aucune limite dans ce qui peut étre fait au niveau du dessin et de 1’exécution. «La réussite c’est important, mais il faut aussi constamment trouver de nouvelles méthodes; il faut étre complétement différent, c’est ca la clé du succés!...». | EDITORIAL Assurons-nous ! L’assurance-vie comme les testaments et les arrangement funéraires évoque une sombre perspective et sans doute est-ce la raison pour laquelle de nombreuses personnes ont du mal a souscrire une assurance. L’assurance-vie est essentielle dans la plupart des cas, surtout lorsque l’on a des jeunes enfants. En outre plus on tarde et plus assurance cofite cher. Au dela des considération de prix, une assurance est trés utile. Elle sert a constituer des réserves pour la famille dans le cas du décés soudain du seul soutien financier par exemple. C’est a ce moment trés précis que les problémes commencent. En plus du choc émotif que le décés occasionne au membre de la famille, ceux-ci subiront une baisse considérable de leur niveau de vie. Il faut parfois vendre maison et voiture pour faire face aux paiements de I’hypothéque, payer les imp6ts et autres dettes. Une assurance-vie est la solution idéale a se genre de situation. Les prestations d’assurance versées en cas de décés sont -entiérement exemptes d’impéts. De plus, lorsque les prestations sont destinés a un bénéficiaire désigné, comme un conjoint ou un enfant a charge, aucun frais d’homologation de testament ne s’applique. Il en est tout autrement lors d’une succession. 2 Plus que jamais, il faut cesser de «faire P’autruche» au risque de laisser les siens dans une situation pénible. La tranquillité d’ esprit que procure une assurance vie est irremplagable. Editeur Jacques Baillaut Rédacteur en Chef .........cccssessrscoresase Pierre Longnus Journaliste-coopérante ............0+. Geneviéve Gouin Administration et gestion ...........ss000 Noélle Mathis Infographisme .........ss.cesssecsssseesseeses Suzanne Bélanger Ouverture du journal : 9h a | 7h, dulundi au vendredi ' Toute correspondance doit étre adressée au Soleil. 1645, 5me avenue Ouest, Vancouver, C.-B. V6j IN5 Tél. : (604) 730-8575 Fax : (604) 730-9576 Impression ; Horizon Publications Fondé en 1994 par Jacoues Baillaur