2 Le Soleil de Colombie, Vendredi 26 Aoait 1977 LE SREIL ve covomar LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE Entre les deux camps... “Un pas important en avant”, c'est ainsi que M. Richard Hatfield, premier ministre du Nouveau-Brunswick, a qualifié le travail accompli sur le plan linguistique a la réunion des premiers ministres qui s’est tenue dans sa province, a St-Andrews. M. Hatfield a confié qu'il aurait été agréable d’avoir réalisé davantage. Neuf premiers ministres, dont lui-méme, endossérent un communiqué sur la langue, seul M. René Lévesque le rejetant. Le premier ministre du Québec avait d’abord annoncé. qu'il n’assisterait pas a la réunion, puis Directeur: André Piolat Directeur-adjoint: Marc Béliveau Rédacteur: Jean-Claude Arluison Mise en page: Danielle Leclaire PUBLIE PAR Téléphone: 879-6924 HEBDOS DU CANADA Un comité permanent... (Suite de la p.1) par la Caisse Populaire de Mail- -lardville. Afin de soutenir les efforts du comité de la Franco- féte qui veut se donner une base permanente et compte tenu de l'importance accordée a son réle actif dans la communauté, la Caisse Populaire de Maillardville a offert un local, une adresse et un numéro de téléphone 4 la Société de la Francoféte. Ce n'est pas d’ailleurs le premier geste dans ce sens que réalise la le, puisqu’au cours des mois de préparation de la Francoféte 1977, la Caisse a mis a la disposi- tion du comité-organisateur un local de réunion, certaines facili-. tés de secrétariat et de relations publiques. : Dans la perspective ‘de l’éta- blissement d’une Société de la Francoféte, de nombreuses pré- occupations seront discutées lors des réunions au cours de l'année. Il y aura l’objectif d'une plus grande participation lors de la Francoféte 1978, et ce, avec le LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE, 3213 rue Cambie, Vancouver, C.B., V5Z 2W3 Courrier de deuxiéme classe sous le numéro d’enregistrement 0046 francophone Hors-Québec . Pa Association de la Presse Cue aes concours des diverses régions francophones de la province. On étudiera les possibilités d’en arriver a ]’autofinancement des prochaines francofétes. Au point de vue de la programmation des activités de la Francoféte, on tentera de contacter plus d’artis- tes francophones tout comme on tentera de stimuler les gens a exposer soit des peintures, des photographies ou des travaux d’artisanat. Avec le succés de la Franco- féte 1977 et l’expérience de deux Francofétes, le comité perma- nent ne part pas a zéro. Déja, le comité - organisateur est conscient qu’en préparant déja dés septembre la Francoféte qui aura lieu |’été prochain, les chances de succés sont plus grandes tout comme la Franco- féte se voudra mieux organisée, ayant des activités pour tous. présente La Francophonie and You LA TROUPE DE LA SEIZIEME . SUR LE MATELAS DE MICHEL GARNEAU MISE EN SCENE PAR MAURICE MELOCHE. IN = Y a Mercredi le 31 Aoit & 10h00 au canal 10 @ ay eo. © Rae du nombre des indécis. il avait changé d’avis lorsqu’il avait recu l'assurance que la question linguistique serait débattue. M. Lévesque se rendit donc a St-Andrews et proposa de vive voix aux neuf premiers ministres des provinces 4 majorité anglophone ce qu'il leur avait déja proposé dans une lettre, c’est-d-dire de négocier avec le Québec des accords réciproques sur les droits linguistiques des minorités. Les premiers ministres rejetérent la proposition de M. Lévesque, mais promirent unanimement de faire tout leur possible pour offrir 4 leurs minorités francophones un enseigne- ment en frangais. S’agit-il la simplement de promesses en I’air, ou bien, les gouvernements des provinces anglophones sont-ils sincéres? Il semble bien que oui, si l’on considére les décisions que viennent de prendre les gouvernements des deux plus grandes provinces anglo- phones, I’Ontario et la Colombie-Britannique: le gouvernement de l'Ontario a accepté que les écoles privées utilisent des subventions fédérales pour offrir de l'enseignement en francais; le gouvernement de Victoria, lui, a annoncé son intention de préparer un “core curriculum” francais, qui entrerait en vigueur a la rentrée scolaire 1978. Les francophones et francophiles de notre province ne devront donc attendre qu’un an pour pouvoir juger de la bonne volonté et de la sincérité de notre gouvernement. En rejetant la proposition de René Lévesque, les provinces anglophones ont reconnu que les Canadiens ont le droit d’instruire leurs enfants dans l'une ou l'autre des deux langues officielles, sans que ce droit doive étre sujet 4 des pourparlers. Malgré son échec, M. Lévesque a exprimé Yespoir de voir se tenir une réunion plus approfondie sur les droits linguistiques d’ici un an. “Les portes ne sont pas fermées” a-t-il déclaré. Le gouvernement de Robert Bourrassa avait rejeté la Charte de Victoria. Le gouvernement de René Lévesque est-il disposé a accepter un changement dans lg constitution qui garantirait la protection des droits linguistiques des minorités? Pourtant, le premier ministre du Québec a souligné a la réunion de St-Andrews que son gouvernement rejeterait la constitution, tout changement serait par conséquent inutile. Mais un autre élément entre en jeu: un sondage vient de révéler que le pourcentage des Québecois opposés au séparatisme s’est accru de 8%, et que cela correspond a une baisse de 8% Préoccupés par la question de l’unité nationale et par le sort des anglophones du Québec, qui - les inquiéte de plus en plus alors que le Bill 101 est sur le point de devenir loi, les gouvernements provinciaux du Canada anglais se doivent de démontrer au Québec qu’ils sont décidés & mieux traiter les minorités francophones. Placés entre les deux camps, les francophones hors Québec doivent tirer profit au maximum de la situation. Jean-Claude ARLUISON atest 45 OSE Fe RN DS RA hag Ra Ral Une rencontre avec M. Biil Bennett _N.D.L.R. — Nous reproduisons l’éditorial de. Mme Marie Warzecha, présidente de la Fédération des Franco-Colom- biens, paru dans “Contact”, bul- letin du Centre Culturel Fran- gais de l’'Okanagan.) Le 12 aoft 1977, Messieurs Nestor Therrien, Jean Riou et moi-méme, rencontrions, 4 Vic- toria, l'Honorable Bill Bennett, Premier Ministre de la Colom- bie-Britannique. La veille de cette rencontre, soit le 11 aofit 1977, M. Pat McGeer, Ministre de I’éducation, annongait publi- quement l’intention du gouver- nement provincial de mettre sur pied un curriculum de base pour lenseignement EN FRANCAIS, et que la politique du gouverne- ment visait ainsi 4 offrir aux parents, quelle que soit leur langue d’origine, le choix de l'une ou l’autre des deux langues officielles comme langue d’ins- truction pour leurs enfants. Voila un geste bien positif de la part du gouvernement de la Colombie-Britannique, car en donnant ce droit au niveau de l'éducation, cela démontre claire- ment que le gouvernement re- connait le francais comme langue officielle au Canada au méme titre que l’anglais. D’ailleurs, tout au long de l’entretien que nous avons eu d’abord avec M. Bennett, et ensuite avec le Comité de la Confédération com- posé de six ministres, deux: députés, et un secrétaire, il était bien évident que le gouverne- ment est préoccupé par l’unité canadienne. M. Bennett et deux autres ministres ont méme pré- cisé que le gouvernement endos- sait la Charte de Victorai qui reconnait l'anglais et le francais comme étant les deux langues officielles du pays. Le moment le plus émouvant de la jouréne fut lorsque M. James Chabot, Ministre des mines, se leva et EN FRANCAIS, s’adressant aux membres de |’Assemblée législa- tive nous présenta officiellement en nous souhaitant la bienvenue. Tous les membres de 1l’Assem- blée applaudirent. C’était la premiére fois en C.B. que l’on parlait en francais au cours d’une Assemblée législative. Nous étions bien fiers, j’espére que vous |’étes aussi: Nous avons un peu surpris M. Bennett quand nous lui avons dit que !’éducation n’était pas le seul domaine ov nous avions besoin des bons offices du gouverne- ment provincial, car nous avions également besoin de services en frangais aux niveaux: social, hépitaux, culturel, justice, tou- risme, économie... M. Bennett nous a dit de ne pas hésiter, et de présenter nos recommanda- tions aux ministres concernés. Nous ne manquerons pas de le faire. En dernier lieu, nous lui avons demandé de le rencontrer dans six mois afin d’évaluer les progrés, et il a accepté, J’aimerais beaucoup que les parents d’enfants d’Age scolaire viennent me voir afin que nous puissions discuter si cette offre du gouvernement en matiére d’éducation est bien ce qu’ils désirent, car au cours des années passées jai bien cru comprendre que dans cette région c’était plutét des écoles bilingues ou une classe de francais quotidien- ne qui auraient rempli les voeux des parents. J’attends vos com- mentaires. Le bébé béluga... (Suite de la p.1) mais, graduellement, il devien- dra blanc comme neige, tel sa _ mére. Ce changement progressif de couleur s’effectuera sur. une ' période de cinq ans. Les premiers jours aprés sa naissance, “Tuaq” a été surveillé 24 heures par jour par les membres du personnel et les volontaires de l’Aquarium. Un (Suite de la p.1) ‘mique. Son affiliation avec un puissant groupe de télédiffu- seurs a amené certaines criti- ques sur le choix de M. Trudeau puisqu’on risquait un conflit. d’intérét. Tl a été-souligné, _en particulier, que l’Association / film a été tourné pendant I'acti- vité pré-natale immédiate, a la naissance et les premiers ébats a la vie. Ce documentaire a été réalisé par le cinéaste Tony - Westman. Pour les personnes qui se demandes si les suggestions en frangais ont été appréciées a leur” juste valeur, sachez qu’un mem- — bre du jury parlait. francais. CR.T.C. eee , des Télédiffuseurs s’oppose a la - syndicalisation des stations de radio. et’ de télévision. Vis-d-vis de ces critiques, M. Camu a indiqué que les points de vue qu’ila pu exprimer lorsqu’il était président de cet organisme reflé- taient ceux de son employeur. ET