Rubrique financiére Le G20 est dans l'indécision, comme d'autres sont dans les affaires. Par Bertrand Huiban, www.lecapbh.com C'est sous le ciel menagant de la petite ville cétiére de Saint Andrews en Ecosse, située a 81 kilométres au nord est d'Edimbourg, que les chefs d'Etats du G20 se sont dispersés rapidement sur un statut quo en affichant le sourire figé de circonstance pour la traditionnelle photo officielle. L'agenda était-il trop ambitieux, comme d'habitude? Certes, il n'y avait que deux dossiers qui retenaient l'attention. Celui du réchauffement climatique qui piétine, alors que des solutions existent. Mais les points de vue divergent suffisamment pour décider de ne rien faire. L'autre dossier, celui de l'économie, est tout aussi complexe. Tant de systémes ont été mis a l'épreuve avec des résultats si mitigés ou imprévus, qu'il est probablement compliqué de mettre en ceuvre les moyens qui nous libéreraient du joug des banques qui nous maintiennent tous dans l'esclavage de l'endettement et de la spéculation, individus, entreprises, comme gouvernements. En fait, les marchés financiers ont commencé a déraper a partir du 8 janvier 1976 avec les accords de la Jamaique, c'est-a-dire avec l'idée fumeuse de Richard Nixon de mettre un terme a la convertibilité du dollar en or, pour résoudre SON probléme de financement de SA guerre au Vietnam. Des bulles spéculatives apparaissent en surévaluant sur papier des actifs, 4 des niveaux sans rapport avec la réalité. C'est la bulle immobiliére de 90 aux USA, l'attaque contre le peso mexicain (92), le premier choc pétrolier de 93, celle de la livre sterling (94) qui force la Banque d'Angleterre a sortir du Systeme Monétaire Européen a cause des agissements de Georges Soros, un gestionnaire de produits dérivés qui s'accapare 1 milliard de dollar en bonus au passage. Page 13 sur 28