i i tt \ : VOL. 12 NO. 21. SENDREDE 14 SEEZEMERE 1979 phar DE 2e CLASSE ~ — SR ae ee uae ee _ sama aa LAAN ins a DR CHARLES BOUTON: ‘LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE: ‘DE LA COLOMBIE--BRITANNIQUE ea or en © ‘SECOND CLASS MAIL No. 0046. ‘25 CENTS « Nous avons les chite=. » Par André Piolat “Nous avons les cartes, c’est a nous de les jouer; V’avenir: sera ce que nous voulons qu'il soit. C’est aux francophones de la Colom- bie-Britannique de décider le sort du Programme Cadre Frangais”: c’est ce que décla- rait le Dr Charles Bouton, président de la Fédération des Franco-Colombiens,dans une courte allocution, a !’oc- cation d’une soirée “Vins et fromages” organisée au Cen- tre Culturel Colombien de Vancouver pour célébrer le début du ‘‘Programme C€a- dre Francais” dans les écoles de la C.-B. Il remercia le Dr. Nick Ardanaz, coordonnateur du francais au Ministére de l’Education, le professeur Jean-Guy Trépanier du Cen- tre d’Etudes de ]’Université: de la C.-B., président du Comité d’Education de la FFC et Jean Lalonde, res- | ponsable de ce Comité, pour le travail qu’ils ont accompli pour assurer le lancement de ce programme, qui donne droit aux parents franco- phones d'exiger des classes ou lenseignement. de toutes les matiéres, Sauf évidem- ment Yanglais, -se fait en frangais, partout oi il y a un L’Association interparle- — mentaire Canada - France tient cette année sa XIIle réunion annuelle en Colom- bie britannique. Elle a débu- té le 9 septembre et pren-. dra fin le 17. C'est la premiére fois de- puis sa fondation en 1965 qu'une telle rencontre a lieu dans notre province, plus précisément dans la région de Vancouver et de Tile de Vancouver. Cette Association a pour but de prendre les initia- tives susceptibles de provo- quer une meilleure connais- sance mutuelle des problé- mes nationaux et interna- tionaux et. de développer la coopération entre les deux pays dans tous les domaines des activités humaines. Les parlementaires fran- ¢ais ont discuté avec leurs collégues canadiens du pro- bléme des déchets nucléai- res, de la coopération écono- mique entre le Canada et le _ France, et de l’informatique au service des parlemen- taires. “est composée de MM. Emi- minimum de dix éléves pou- — vant suivre ces cours dans leur langue maternelle. Le Dr Nick “Ardanaz, res- ponsable du programme, dé- clara qu’au Ministére de Education, a Victoria, le frangais était de plus en plus accepté et qu’en octobre un Comité consultatif sera éta- bli pour évaluer les progrés du Programme et aussi, qu'un Centre serait ouvert en vue d’aider les profes- seurs et les parents des enfants participant au Pro- ‘gramme Cadre. Il admit que de nombreux obstacles, tels que le trans- port des enfants, avaient réduit le nombre d’enfants inscrits, mais que malgré cela, le Programme Cadre promettait d’étre un succés et qu’avec le temps beau- coup de ces obstacles seront aplanis. - Il félicita les namie qui, dit-il, ‘“‘ont eu le courage d'inscrire et d’envoyer leurs enfants dans un programme encore inconnu.” M. Dante Lupini, Surin- tendant de la Commission Scolaire de Vancouver, se dit satisfait des débuts du Programme, méme si le: nombre des éléves y partici- L’honorable Marcel Lam- bert, c.p., député d’Edmon- ton-ouest, préside la déléga- tion canadienne qui est composée de députés de différentes régions du Canada: ~* M. Bill Clarke (Vancouver- ’ Quadra), M. Donald Munro (Esquimalt-Saanich) et le Dr. Paul Yewchuk (Athabas- ca), pour le Parti progres- siste conservateur; M. J. Roland Comtois (Terrebonne), M. Gérard . Duquet (Québec est), M. Gé- rald Laniel (Beauharnois-Sa- - laberry) et M. Arthur Porte- lance (Gamelin) pour le parti libéral; M. Fabien Roy (Beauce) pour le parti crédit social. Le secrétaire de la délé-. gation est M. Martin Lavoie, Seerétariat des relations parlementaires et le conseil- ler technique, Mme Hen- riette Immarigeon, biblio- théque du Parlement. Le délégation francaise le Bizet, député de la Man- che, Albert Brochard, dépu- pant n’est pas aussi élevé que prévu; l’enseignement n’en sera que plus concentré et il prévoit une augmenta- tion des inscriptions l'année prochaine alors que le Pro- gramme sera mieux connu et que les premiers résultats seront visibles. ~ ; Cette célébration coihci- dait avec l’ouverture de la bibliothéque pour enfants du Centre Culturel. Mme Jean- nette Baillaut, directrice du Centre, expliqua qu’avec les débuts du Programme Ca- dre Francais dans les écoles, il était logique qu’une biblio- théque francaise pour en- fants soit ouverte; déja de nombreux livres ont été recus. Pour le moment, il est . difficile de. satisfaire toutes les demandes, mais Mme Baillaut a ajouté qu’elle es- pérait avoir une réponse satisfaisante a l’appel d’aide faite aux gouvernements et au public, ce qui permettra l'augmentation du ‘contenu de la bibliothéque- . “Une bonne et adéquate bibliothéque est une nécessi- té primordiale pour le succés du Programme Cadre Fran- cais” dit-elle. ? Coopération Canada - France té des Deux-Sévres, Michel Manet, député de la Dor- dogne et Antoine Porcu, député de Meurthe et Mosel- le. Le secrétaire de la déléga- tion est M. Jacques Duter- tre. : M. Lucien Neuwirth, dé- puté de la Loire, qui devait présider la délégation, n’a pas pu venir, pour des rai- sons familiales. ‘Romanciére -allans A l'occasion de l’Année internationale de |l’enfance, l’Association canadienne des éducateurs de langue fran- caise vient d’éditer “Le para- dis terrestre”, roman qu'une jeune fille de Ste-Foy, en banlieue de Québec, a écrit lorsqu’elle avait onze ans. Sophie Bourque a mainte- - nant 13 ans et son prochain. ‘roman s’intitulera ‘ Une a- ~ venture périlleuse”. Carré Robson: en arriére-plan, avec son toit de marche le Seeretie Palais de Justice dont louverture officielle a eu lieu le 6 septembre, devant une foule de dignitaires. L’ancien Palais de Justice deviendra le site de la Galerie d’Art de Vancouver. Dixiéme anniversaire de la loi sur les langues officielles (OTTAWA) L’année 1979, qui marque le dixiéme anni- versaire de la Loi sur les langues officielles, couronne une décennie de progrés lent mais sir vers la réforme linguistique au Canada, se- lon le Commissaire aux lan- .gues officielles, M. Max Yalden. “Cet anniversaire ne dé- chafnera sans doute pas’ l'enthousiasme, a déclaré M. Yalden, il permet néanmoins de souligner que, sur le plan linguistique, les Canadiens sont beaucoup mieux servis par le gouvernementfédéral qu’ils ne l’étaient il y a a peine dix ans. La Loi sur les langues officielles a été adoptée le 9 juillet .1969 et mise en vigueur le 7 septembre sui- vant. Elle a joué un réle de catalyseur dans le long pro-. cessus amorcé pour promou- ‘voir une plus grande égalité entre les Canadiens anglo- phones et francophones. “Bien qu'il reste beaucoup a faire, a souligné le Com- missaire, il ressort que la fonction publique fédérale est bien plus en mesure de servir le public et d’exercer son activité dans les deux langues qu'elle ne I’était au début de la décennie.” M. Yalden cite en exemple la . Capitale nationale qui, il n'y a pas si longtemps, était a - toutes fins pratiques un bastion unilingue de fonc- tionnaires anglophones. Elle est maintenant, croit-il, en ‘passe de devenir un vérita- ble point de rencontre entre nos deux principaux groupes linguistiques. De plus, a-t-il affirmé, il est bien plus facile 4 qui entre aujourd’hui dans la fonction publique fédérale de faire carriére dans sa propre langue. Les deux groupes linguistiques y sont done mieux représentés que dans les années 60. Bien que la Loi ne s’appli- que qu’a l'appareil fédéral, M. Yalden estime raisonna- ble de penser qu’elle a incité les autres paliers de gouver- nement et le secteur privé a s’engager dans la voie de la réforme linguistique, et il cite notamment le domaine de I’éducation. “Mais, a insisté le Commissaire, le temps n’est pas venu de se reposer sur ses lauriers car, a bien des points de vue, la - réforme linguistique ne fait que commencer. II s’agit d'un lent processus d’évolu- tion qui ne peut étre le fait des seules mesures législati- ves.” “énorme”, selon lui. Méme _les plus optimistes ne pou- (Suite p.4) Soirée canadienne - Francophones et franco- philes, nous vous rappelons cette premiére, ce rendez- vous a ne pas manquer que Mare Béliveau vous annon- gait dans notre numéro du 24 aORtes 2 : Le club des vétérans de la police de Vancouver, situé ~ au coin de la rue Main et de la 23éme avenue sera le cadre d'une “soirée cana- dienne”, lundi soir 17 sep- tembre, de 20h a minuit. Au programme, un or- chestre, le chanteur Johnny Page, de Sherbrooke et des chansons que les partici- pants interpréteront ensem- ble dans nos deux langues Officielles. La tfche amoreée pour de bon il y a dix ans était .