% saa Société eGo" Radio- sse Canada eG Probes Aideneicd 30 Visie® 24 Le Soleil de Colombie; vendredi 3 avril 1981 5 A VPoccasion de Vinauguration officielle de la télévision frangaise a Chilliwack, Radio-Canada Cercle socio-culture Billets: Base- Real Preston; 15 Coquitlam, Vedder Crossing sone Information: 823-4938 vous invite au concert de jazz owe _LOrchestre Sympathique le samedi 11 avril 4 20h00 Théatre de la Base des Forces Canadiennes (com Keith-Wilson et Vedder Road) 1 1088B South Young (de 19h00 a 21h00 donné par Hy < Pourquoi ils apprennent le frangais ?suite des pager Francophonie Hors Québec Aprésles nécessités profes- sionnelles viennent les choix culturels. “Ceux qui. appre- naient le frangais pour des raisons politiques il y a dix ans, l’apprennent aujour- d’hui pour la culture”, estime Francis Andrew. Mais le francais, concu comme la langue de la France a tou- jours eu un cété “chic”. Le premier séjour de Jacque Bodolec a Vancouver date de 1970: il se souvient de cette éléve qui pestait contre les activités violentes du FLQ, tant en projetant un voyage a Paris. Culture québécoise, culture francaise. Tout anglophone qui apprend le frangais doit choisir. Les organismes ~ enseignants ont déja choisi: le département d’éducation permanente de UBC recrute - ses professeurs essentielle- ment parmi les québécois, tandis que l’Alliance se défi- nit comme une “Ecole de civilisation francaise”. M. Andrew oriente les anti- québécois vers M. Joannidés et réciproquement. Que ce soit dans les cours du soir ou dans les classes d’étudiants, la répartition est a peu prés égale: au départe- ment des langues de UBC, les cours consacrés 4 la culture francaise et a la culture québécoise recoivent les mémes effectifs. Mais Vhis- toire de France est plus cétée dans les écoles d’immersion, les futurs professeurs n’en- seigneront pas l'histoire du ‘Québec. France, Québec, et la francophonie en Colombie Britannique? “Francophonie en C.B., connais pas”, répon- dent en choeur, ou presque les étudiants des universités. Rares sont ceux qui enten- dent parler du Soleil de Colombie. Radio-Canada reste en fait le seul contact vivant avec la langue francai- se. “La minorité francophone est une communauté trés fermée, explique Daniel. C’est simple, nous ne les connaissons pas.” Et quand un anglophone qui apprend le francais rencontre un franco- phone, le plus souvent il ne le comprend pas. “Le francais universitaire et le canadien-f francais semblent étre deux langues différentes.” Mais les étudiants des uni- versités ne sont pas toujours eux-mémes des exemples d’ouverture d’esprit. Des exemples? Ce couple qui étudie le francais simple- ment parce que l’enfant est éléve d'une école_bilingue. Ou encore cet. honorable © monsieur de 87 ans, pilote dans la premiére mondiale, qui apprend a conjuguer les verbes de la langue de Moliére. Salon du Livre suite de ta page 1 Mais certains artistes et _ organismes francophones . ont décidé de jouer le jeu. Les Diamantose, le Cirque Alexander, |’Office National du Film et la Cinémathéque Pacifique profitent de l’occa- - sion donnée par le Salon du Livre pour présenter leurs activités. Le Ministé re Québéccis des AF faires intergouverne- mentales finance les vcyages a Vancouver de !’Orchestre _ Sympathique et du groupe - Bardes. La somme est importante: $4,000, les frais de transports des artistes __ québécois avaient causé le _défieit financier du Festival rrancophone 1980. ‘Cet enthousiasme sponta- né des francophones, et les “faveurs” du gouvernement québécois sont a l’origine du mini-festival de cette année. Ils dessinent aussi les ten- dances d’un Festival Franco- phone 1982. D’abord lunité d’action. “L’année prochaine, explique Jeannette Baillaut, tous les organismes francophones s'uniront pour les demandes de financement du Secréta- riat d’Etat”. Ainsi le Centre Culturel Colombien ne sera plus isolé. . Deuxiéme tendance: aller chercher l’argent québécois. Si le Festival Francophone s’était déroulé cette année, le Ministé re des Affaires in- ‘tergouvernementales aurait non seulement financer la venue. des Bardes et de YOrchestre Sympathique, mais aussi d’une troupe de danse québécoise. Le prochain Salon du Livre _ de l’Association Canadienne des Editeurs de langue fran- caise n’aura pas lieu avant 1983 ou 1984. Mais le Centre Culturel Colombien prévoit déja pour1982 un Festival Francophone et un, mini Salon du Livre. Les restrictions financi- éres du Secrétariat D’Etat n’ont pas entamé l’enthou- siasme des francophones de Vancouver. Bien au con- traire! Salon du Livre. Marché Granville. Du 7 au 12 avril 1981. ae presse anglophone indifférente “La presse anglophone de- vrait non seulement présen- ter aux francophones une information honnéte et préci- se sur les dossiers qui les touchent, mais également sensibiliser les anglophones aux problémes des franco- phones hors Québec”. Le verbe devoir est au. condi- tionnel. A Ottawa, devant la Com- mission Royale sur les quoti- diens, les responsables de la FFHQ ont stigmatisé la par- tialité de la presse de langue anglaise. “Francophones et anglophones: deux poids deux mesures” affirme le Vice-président Florent Bilo- deau. L’indifférence des jour- naux anglophones.est d’au- tant plus dramatique que les francophones hors Québec - disposent seulement de deux quotidiens en frangais, et pratiquement ne peuvent pas se procurer les quoti- diens québécois. La concentration financiére et donc diminution progressi- ve de la concurrence entre les quotidiens, ne font qu’agraver la situation. La FFHQ préconise donc l’amé- lioration de la loi anti-trust vieille du siécle dernier, et la création de conseils de pres- se dans toutes les provinces. “Afin d’assurer un droit de regard de la population sur ces services publics que sont les quotidiens”. Et les franco- phones font partie de la population canadienne. L.D. hd Campagne électorale au Québec L’enjeu des élections La campagne électorale au Québec bat son plein. Le 13 avril prochain, les Qué- bécois iront aux urnes. Ils auront a faire un choix. Quant au Parti québécois, son théme est: “Québec d’abord et avant tout”. Le premier ministre René Lé- vesque a affirmé que de tous les partis, le Parti québécois était le mieux placé pour accompagner le Québec dans sa marche en avant pour les années a venir et il faft confiance aux Québécois. Le gouvernement Léves- - que a crée plus de 200,000 emplois au cours des trois derniéres années. Sur le plan linguistique il s'est inspiré des aspirations du Québec francais. Au cours d’une conféren- ce de presse, M. Lévesque a * déclaré que le gouvernement s'est toujours inspiré de la confiance inébranlable qu’on les Québécois de progresser par eux-mémes sans quéter la permission a personne, que ce soit pour la politique agricole, pour |’assurance automobile ou tout autre domaine. Dans cette période inquié- tante l’enjeu de Tlélection consiste plutét selon M. Lé- vesque @ résister a toute tentative d’affaiblir le Qué- bec et a donner par ailleurs au Québec la meilleure chan- ce possible de s’épanouir. De son cété M. Claude Ryan, chef du Parti libéral au Québec, mise expressément sur le climat post-référen- daire pour sortir vainqueur le 13 avril prochain. M. Ryan - estime que son parti saurait mieux que son rival redonner au Québec sa place de choix a ae et sa position de force au sein de la fédération canadienne... Le chef libéral du Québec critique le budget Parizeau M.Ryan qualifie de lamenta- * a ble le déficit prévu de $3 - milliards pour l'année 81-82. De plus souligne M. Ryan, le gouvernement péquiste dé- tient le record des provinces canadiennes des journées non-travaillées, en raison des gréves entre 1978 et 1980. Il ne faudrait pas oublier non plus un parti qui essaie de refaire surface. En effet, M. Roch LaSalle chef du~ Parti de l'Union Nationale est aussi de la course. Selon un dernier sondage fait par le journal “La Presse” de Montréal, les résultats sont les suivants:- 41% Parti Québécois, 32% Parti Li- béral, 3% Union Nationale et 12% Indécis.