s } T : REL SP ig: th a iat 3, Le Soleil de Vancouver, 18 septembre 1970. POUR OU CONTRE LE FRANCAIS EN C,B,? POUR OU CONTRE? EST OUVERT. VOICI QUELQUES UNES DES REPONSES, SOU LIGNONS QUE LES DOSSIERS DU SOLEIL NE SONT PAS MOTIVES PAR L*AGITATION MAIS PAR ET POUR UNE PRISE ; DE CONSCIENCE OBJECTIVE. ET MAILLARDVILLE? el A.V. Courtenay, Cher monsieur, Samedi passé, je regardais a la T.V. la parade du PNE, Cétait magnifique! Différents groupes ethniques: anglais, ja— ponais, écossais, américains, allemand, norvégien, chinois, dukobors contribuaient au succés du défilé par leurs chars al— légoriques, leurs fanfares, leurs ‘reines etc. Mais ot: donc était 1’elément francais et canadien franc¢ais? Pourquoi Maillardville par exemple, brillait—il par son absence? Et ce n’est pas éton— nant que nous sommes ignorés en Colombie. Quel bel ar— gument pour René Lévesque et ses partisans: le francais ¢a n’existe pas en dehors du Qué— bec. . . A bon entendeur, salut! JE SUIS SEPARATISTE. .. a ee Bee LS. Vancouver. Je suis originaire de Mont: --réal; par la force des choses, SEPARATISTE AU QUEBEC, parce que nos hommes politiques a Ottawa, se racontent des his— toires. _ Je ne me suis. jamais sentie aussi indépendante qu’en Colom— bie. . . pourquoi? La majorité anglaise vit dans sa langue, Alors pourquoi veut—on tellement lui compliquer 1I*’existence en lui im— posant une langue qu’elle n’a méme pas besoin pour respirer chez elle? N*importe qui peut apprendre une seconde langue (intellectuel— : lement) mais s*il y a dynastie comme cela a toujours été au Québec, un malaise est créé. J’ai dt moi—méme apprendre l’anglais aux Etats—Unis pour arriver & me faire une place dans le monde qu’on dit ‘‘des affaires’’,, Sans l’anglais je pe— rissais dans mon milieu pas tel— -lement riche, 4 comparer avec celui d'ici; quand ceci se passe dans une Province ot 80 p.c. de Ja population est frangaise, cela devient une honte en pays soi disant démocratique. Tout ce que je souhaite, c’est un Québec unilingue francais chez lui, autant qu’une Colombie uni— lingue anglaise chez elle, Ce qui je crois sauverait le Canada, c’est une entente, une co—opération telle, entre Pro— vinces qu’Ottawa se poserait des questions sur son PROPRE Ca—~ nadianisme! En terminant, je vous deman— de Messieurs les journalistes. .. de grace, n’écrivez plus de ces entétes fracassantes, qui ne font que charger les esprits déjaassez ~ mal informés par vos nouvelles. Le Canadien moyen, j’irai jus— _ qu’a dire, le vrai séparatiste ne veut que du bien pour le peu— ple, ne demande qu’ @tre lui— meme, traité justement, et com— pris. Permettez—moi d%’tre des votres de langue anglaise en B.C. frangaise d’esprit! EN COLOMBIE DU NORD, C*’EST N.G. C.B. Nord, Cher monsieur, Le Francais officiel en Co— lombie Britannique’ Quand j'ai lu cette question, j’ai sursauté: car le Francais est officiel ici, tout comme il 1%est ailleurs tant en Ontario qu’au Québec. Et il 1’est depuis 1867. Non? Chers francophones de la Co— lombie, si votre langue mater— nelle, et devrais—je dire cons— titutionnelle , n’est pas respectée, c*est votre faute, Je vous donne ici un petit exemple anodin, mais efficace, de francophones qui se respec— tent et qui essaient de se faire respecter, (C’est vrai que nous habitions au Québec de 1960 4 1968, Et, croyez—moi, ga donne toute une formation!, . .) Nous ‘iabitions, mon mari, une dizaine d’amis et moi—m@éme, dans une petite ville miniere du Nord de la Colombie Britanniqhe, Ilya ici, un POST OFFICE, uneROYAL BANK OF CANADA, et les té— léphones C.N.T. Tous les autres services et commerces sont pri— vés et appartiennent 4 la Com— pagnie qui nous embauchent,Donc, nous n’avons tacitement pas le droit de mettre notre nez fran— cophone dans (a... Toujours que nous nous con— tentons de nos trois services gouvernementaux pré—cités, A la Banque, nous nous adressons avec un beau sourire au jeune caissier anglophone comiquement ou tragiquement affuble du nom de Lamontagne. . . demandons de faire un RETRAIT DE $10.00 ou des informations sur les BONS D’EPARGNE DU CANADA, etc, etc. Nous ecri— vons tous nos cheques en fran— cais. Au Bureau de Postes, nous demandons & acheter des TIM— BRES—POSTES et de faire un MANDAT DE $6.00. Et tout ce joli monde nous sert ma foi, de facon gentille et empressée, Car, dans la jeune génération, qui n’a pas une petite connais— sance du Francais? Ils sem— blent m@me contents de nous montrer qu’ils en savent un peu. Sauf au téléphone; je n’ai pas encore mis le doigt ou plutdt la voix. . . sur une réception— niste qui plairait 4 M, Trudeau... Mais j’essaie encore, Le secret? Quand je m’adresse en Francais, je ne prends pas une attitude de complexée ni de retardé ni de hors—la—loi, mais une attitude franche et respec— table. Ca se sent cette atti— tude—la, et on nous respecte, J*’estime 4 7 millions les fran— *cophones qui habitent le Canada, Si, tous ensemble, nous retrous— sions nos manches, par des moyens anodins cités plus haut et par d’autres, je pense aux moyens politiques, nous l’aurions notre Canada & notre gott, et a breve échéance, L’EXEMP LE VIENT D’EN HAUT. PES Fs SMES NRE ST I SIE] A.J. Cariboster, Notre Premier Ministre Cana— dien parle francais, de méme que Sa Majesté la Reine Eli— _sabeth, LE DOSSIER ! Nous lui ' Je suis un ancien combattant de la derniére guerre mondiale ws et demeurant depuis peu en B.C. << j’aime voyager et me lier avec « n’importe qui, qu’il soit de cou— leur ou ayant un autre langage. Je n’ai encore rencontré per— sonne & qui la langue francaise aie déplu, au contraire, Shas cun essayait de prononcer un simple mot en francais en guise de bienvenue, Dans les ménages ou il y a de jeunes enfants, je sentais le désir profond de ces parents & ce que leur pro— geniture apprenne deux langues, On est toujours fier de voir ses enfants posséder de meil— leures connaissances que soi— ‘m@me. La Colombie est Bri— tannique mais elle est aussi Ca— nadienne, lingue du Nord au Sud et de l’Est & 1’Ouest. Les premiers pionniers du Canada; tels que Cabot, Jacques Cartier, les mis— sionnaires Francais ont pris contact avec les tribus d’Indiens, et parmi ces Indiens quelques uns ont appris le Francais et méme visité la France, Je crois Savoir que le yukon Canadien posséde des écoles pour les pe— tits Indiens ot on professe la langue francaise. Alors pour— quoi refuserait—on que 1’on pro— fesse le Francais aux jeunes Ca— nadiens de la C.B., issus de vieilles ou de jeunes familles venues peupler le Canada de tous les Ozimuts, Je ne vois pas de quelle ma— niére la connaissance d’une deu— xiéme langue peut porter atteinte & la langue anglaise. Je suis tres fier de savoir un peu d’an— glais malgré mon age. Oh! un certain dira;** Le Canada, c*est de l’autre coté desRocheu— ses,” infesté de drogues, ol existent le capitalisme, le so— cialisme, le communisme etc, Toutes ces choses 1a existent - a—travers le monde; m@me dans un pays calme_ et en paix on fabrique des bombes et des obus, pourquoi ¢a? La langue fran— gaise est née avant ces luttes de classes ou de partis; alors parlons sérieusement. La C.B. fait partie du Canada et je ne crois pas qu'il soit venu & l*%idée d’aucun dignitaire du Gouvernement de mutiler ce royaume en désignant les Ro— cheuses comme frontiére. Pres— que tous les Chefs d’Etats, mi— litaires ou hommes _illustres parlent Francais ou Anglais sinon les deux. De tous temps, il y a eu des conflits meme des guerres de Religion. Je me suis trouve devant des ennemis et je les ai revus apres la guerre et nous sommes devenus des amis, Mais comment? Parce que nous avons appris une deu— xiegme langue et on s’est com— pris; il fallait que ¢a change. Oui, je suis pour le Frangais en C.B. et je crois que cela serait riche d*avenir pour les jeunes et la nouvelle généra— tion , et au dela de ce vaste Canada Franco—Anglais. Il y a beaucoup 4 faire; donc pas de temps & perdre. L’ECOLE EST CHERE, AIDEZ— NOUS, ee Yeas Vancouver. Oui il faudrait que ga change ici au sujet du francais, Je suis arrivé ici au mois de juin 70 et quand je me promenais sur les grandes rues, jemesen— tais complétement isolé de chez— moi 4 3,000 milles d‘ici 4’ Mont— réal. Je ne me sentais pas du tout dans mon pays; je me croyais en Chine ou au Japon. J*étais compleétement désolé de voir ca. Je me suis dit: il n*y a pas beaucoup de Francais | ici, j’en suis certain, ais lorsque je suis rentré dans un LE CLUB DES ' COPAINS Pour toutes informations, appelez 524—5092 ou 685—1706 Or le Canada est bi— - petit bar sur la rue Hasting avec un copain qui est venu avec nous, ma femme et mes enfants (2), j’ai été tres surpris d’en— tendre parler francais. La, je ne me sentais plus étranger; cela nous a changé beaucoup lui et moi, Ensuite on est allé dans un magasin pas loin de 1a; il y avait des journaux pour au moins un dizaine de langues y: compris le francais. etait encore plus surpris, Mais de toute fagon une chose que je peux vous dire ici & Van— couver et méme aux alentours jfai parlé avec beaucoup de gens anglais et je peux vous dire qu‘ils sont tres compréhensifs et ils sont de service aussi, etave— nants avec ga. Beaucoup d’entre eux sont préts 4 nous aider en tout temps et beaucoup parmi eux m’on dit qu’ils aimeraient ¢a parler frangais mais qu’ils ont beaucoup de misére & l’ap— prendre et que s*il y avait un moyen ils l’apprendraient mais dans une école ¢a cotte trop cher et quand ils en sortent, ils n’en savent pas beaucoup plus, Ce que je suggérerais, ce se— rait de leur montrer le francais en commengant par la conver— sation méthode rapide; soit dans une salle ou genre d’école, gra— tuitement si possible. De cette maniere—la, ils vont @tre tres, intéressés par les cours et vont apprendre plus vite aussi, Dans peu de temps, ils pourront méme discuter en francais un peu et graduellement ils vont s’ame— liorer parce que je sais de bonne part qu’il y en a beaucoup qui y participeraient pour le plaisir de connattre une autre langue. De toute facon c’est en es— pérant que l’on vienne & bout de tout. Et au sujet de la T.V., ce n’est pas riche! Une heure par semaine, ce n’est pas beau— coup. Si au moins il y avait un film par semaine , ce serait un début. Pour commencer si le Gouvernement faisait les pre— miers pas comme il se doit; ensuite beaucoup d’autres sui— vront son exemple, j’en suis str. Bon je vous laisse en esperant que le Gouvernement va se re— veiller un jour. Et que votre journal vive long— temps encore. —————— La oni APPELEZ- Mol si vous désirez obtenir quelques idées sur l’assurance-vie — argent remis. La police Sun Life Dotation fonds de sécurité. protége votre famille jusqu’’ ce que vous soyez agé de 65 ans, puis vous rembourse toutes les primes plus les dividendes! MARCEL ST-DENIS | #600 - 675 W. HASTINGS STVANCOUVER 2 | Téléphone: Off. 681-5321 R&s. 926-568! SUN LIFE DU CANADA Gift SHAPE Il vous serait impossible, quei— | que soit la ‘saison, de faire un‘ meilleur achat que nos nouveaux costumes SHIFFER—HILLMAN faits entierement 4 la main—— Leur style parfait vous placera au sommet de 1’élégance mascu— | line. 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