Sports En cette année pré-olym- pique, la flamme olympique commence déja a éclairer les - &toiles du sport amateur. Les athlé- tes planifient leur entrainement pour atteindre leur idéal: partici- per ala plus grande manifestation sportive, les Jeux Olympiques. En 1992, ces jeux auront lieu, en hi- ver, a Albertville (France) et a Barcelone (Espagne), en été. Les athlétes canadiens n’échappent pas a ce tourbillon. Sous les feux des projecteurs: le dopage, laréunion del’ Allema- gne... et bien sir, les athlétes. Ben Johnson, sprinter émérite recon- nucoupable de dopage, vamaintenant tenter de franchir la distance sans recourir aux effets des stéroides ou autres substances interdites. Le vendredi 11 janvier, il retoume en compétition pour la premiére fois depuis sa suspension. Un premier 50m qui le propulse au second rang de la course mais au sommet de la couver- ture médiatique. Plus de 400 journalistes rivés a son nouveau physique plus mince. Son com- bat contre le dopage et sa conquéte du record du monde ont fait la une, toute l’année. Une lutte qui le met constamment sur la sellette face 4 un contréle anti-dopage surprise. Une seconde erreur lui serait fatale. Revenue récem- ment des championnats mondiaux aquatiques avec l’or au cou en nage synchronisée indivi- duelle, la Québécoise Sylvie Fré- chette relance le débat de la né- cessité de réunir les athlétes pour leur donner un esprit d’équipe. Ignorée pour la sélection olympi- que en 1988, elle refuse de join- dre les rangs de l’équipe natio- nale 4 Calgary. Pendant deux ans, elle s’entraine seule et monte sur la plus haute marche du podium, cette année. Ne voulant pas tra- vailler en duo ou en équipe , elle refuse carrément la nouvelle pro- position de Synchro-Swim de se rendre 4 Toronto. Que fera Syn- chro-Swim pour ne pas perdre la face? Les Jeux du Canada repré- sentent un modéle réduit des Jeux Olympiques. Malgré la fraternité manifestée lors de ces jeux, en. février 4 Vile du Prince-Edouard eta Kamloops en juillet, la qualité des résultats sera mesurée par les médailles et les points accumulés par les différentes provinces. La Colombie-Britannique pourra-t- Revue annuelle en... et les autres elle devancer le Québec au se- cond rang? Sport BC a tenu un forum sur |’avenir du sport amateur dans la province. Cet organisme de regroupement demande plus de fonds de la part du gouvernement mais aussi une plus grande parti- cipation financiére du milieu pri- vé. On veut développer des cen- tres de préparation a la perfor- mance sportive oU seraient re- groupés plusieurs services (psy- chologie, physiothérapie, méde- cine sportive, sites d’entraine- ments...). Qui va payer la note si ce projet voit le jour? Heureuse- ment que le sport amateur compte davantage sur l’appui incroyable des bénévoles pour fonctionner que sur des fonds hypothéti- ques. Dans notre pays, la fiévre du hockey dure 11 mois. Seul juillet échappe aux prouesses médiatiques des joueurs et des journalistes. Malgré une cure de rajeunissement, les Canucks lut- tent toujours pour la demiére place disponible dans la division Smy- the pour les séries éliminatoires. Une fin de saison excitante pour conserver leur quatriéme rang. Mais l’embauche d’agents libres tel Scott Stevens dans le hockey professionnel, cette an- née, laisse prévoir une flambée salariale et de difficiles négocia- tions pour le renouvellement du contrat de travail des joueurs de la Ligue nationale de hockey (LNH). Sans contrat publicitaire trés lucratif avec un grand réseau de télévision américain et des vil- les en difficulté (Minnesota, Islan- ders de New York, New Jersey), | laLNHne peut combler toutes les attentes des joueurs. Ces derniers réclament une autonomie compléte, le droit de devenir agent libre sans compensation comme au baseball, et un meilleur par- tage des recettes. Le spectre d’une gréve plane... La récession économique ne touche pas uniquement le hoc- ball et la ligue canadienne de soccer comptent aussi des équipes ayant key. La ligue canadienne de foot- depuis deux ans et l’aventure ne le tente plus. Ottawa survit de peine et misére. Au soccer, Ha- milton et Winnipeg voient rouge. Mais au nom de l’unité canadienne, ces ligues survivront. Et les 86 de Vancouver seront 4 nouveau couronnés champions cana- diens. Au baseball, les salaires continuent d’atteindre des pro- portions inimaginables: par exem- ple, 5 millions de dollars pour une année de 162 matchs, soit $30 000 pour chaque jour de travail. Plusieurs gens ne gagnent pas cela lors d’une année complete. D’au- tre part, les dirigeants du temple de la renommée. du baseball ont un sérieux dilemme a résoudre. Pete Rose, ce célébre prisonnier et parieur, pourra-t-il y étre intro- nisé malgré ses frasques? On devrait reconnaitre ses exploits sur le terrain et l’admettre. Il n’a jamais déshonoré le sport qu’il a pratiqué avec tant d’in- tensité en tant que joueur. Le sportif du petit écran sera encore choyé, cette année. Mais le véritable gagnant de cette tornade sportive est celui qui pratique réguliérement une acti- vité physique pour son bien-étre physique ou moral. En dernier - ressort, il bénéficie des avantages d’un meilleur équilibre de sa santé. A vos souliers, raquettes Trevor Linden peut contribuer 4 la poussée des Canucks vers les séries. facile! NEUF USAGE DEMONS. LOCATION ECHANGE C'est facile! AVANTAGE: LAWSON OATES C'est Robert Leduc _ Marcel Desjardins Invitation Venez découvrir notre nouvelle ligne Chrysler 1991, et aussi notre grand choix de voitures d'occasion a notre exposition vente. Chez Lawson Oates Nous avons les meilleurs prix! Chez Lawson Oates Avec la plus grande satisfaction! Ouvertures: 8h30 a 21h00 du Iundi au vendredi 8h30 a 17h00 le samedi 11h00 4 17h00 le dimanche au 1 Kingsway et Main Vancouver, C.B. VST 3H7 Mon.-Fri. 9-9 p.m., SATURDAY 9-6, SUNDAY 11-6 873 0211 Trt YOUR DOWNTOWN CHRYSLER CONNECTION e Vendredi 25 janvier 1991 Le Soleil de Colombie des problémes financiers. Aufoot- ou vélos... et bonne année ball, Murray Pezim parle de ven- _sportive. dre les Lions de la Colombie- Britannique. Il perd de 1’argent Daniel Bélanger LE COLLEGE MATHIEU Centre fransaskois d'éducation fait appel de candidatures pour le poste de DIRECTEUR(TRICE) GENERAL(E) Les responsabilités: Le/la titulaire prépare les réunions du Conseil d'administration et de son Bureau de direction et voit 4l'exécution des politiques établies par ceux-ci. Il/elle est res- ponsable de la planification (a court et 4 long-terme) ainsi que de coordonner le travail des directeurs/trices de secteur (pro me secondaire, éducation perma- nente (SFEA), centre de ressources (LE LIEN) etles services au personnel). Il/elle prévoit la publicité, le marketing et le recrutement et doit identifier les sources de fonds nécessaires pour la bonne gestion financiére des programmes offerts par le Collége Mathieu. Il/elle représente (au besoin) le Collége Mathieu a des fonctions politiques, sociales, médias, etc. Les exigences: La personne occupant ce poste possédera (de préférence) une maitrise en éducation et deux ans ou plus d'expérience en administration. I/elle maitrisera la langue francaise et aura une bonne connaissance de l'anglais. I/elle démontrera un sens de l'organisation et des capacités pour Je travail en équipe. Une formation et/ou une expérience en planification lui sera trés utile. I/elle possédera des compétences en communication interne et avec le public. Une expénience dans la gestion des ressources financiéres et humaines seront une nécessité. I/elle devra étre sensibilisé(e) aux besoins des francophones en milieu minoritaire. Il/elle doit accepter de vivre la mission frangaise et catholique du Collége Mathieu. Traitement: Le salaire et les avantages sociaux seront négociables selon la formation et l'ex- périence, Entrée en fonction: Le 2 juillet 1991 ou a une date convenue avec le Bureau de direction. Les personnes intéressées sont priées de soumettre une demande accompagnée de leur curriculum vitae et d'un dossier complet comprenant au moins trois référen- ces avant le lundi 11 février 1991. Adressez votre demande a: Madame Iréne Chabot Présidente du Collége Mathieu Sac 20 Gravelbourg (Saskatchewan) SOH 1X0 Pour des renseignements supplémentaires, s.v.p. appelez Marie Fortier au (306) 648-3491. ye oe ‘didi