| dans UJa a \ lindh i gs nal ii De la S53 terre pour la culture en pots Trop de gens croient qu’un sol de jardin de qualité moy- enne est suffisant pour la culture des plantes en con- tenants. Dans un espace plutdt li- mité, il est indispensable que le sol soit poreux, fri- able, riche en matiére or- ganique et en éléments nu- tritifs. C’est pourquoi je vous suggére de vous pré- parer un mélange approprié ou de demander a un centre de jardinage ou a4 un fleu- riste de le faire pour vous. Un bon mélange contient une partie de terre franche 4 jardinage, une partie de tourbe horticole et une par- tie de sable grossier (sable 4a construction). Si votre sol est sableux, pauvre en subs- tances nutritites pour les plantes, il se dessécherara- pidement. Pour l’améliorer, vous devez mélanger une partie de tourbe horticole 4 une partie de sol. Advenant le cas ot votre sol est, au contraire, plu- tot lourd (glaiseux), il aura tendance 4 devenir pateux, 4 se tasser facilement. Elements nutritifs Pour que votre sol’ con- tienne les éléments nutri- tifs indispensables 4 la -croissance de plants vigoi- « reux et sains, qui vous don- neront une floraison abon- dante durant toute la sai-. son, ajoutez 4 chaque bois- seau (50 lb) du mélange de sol, une cuillérée A table d’un engrais complet com- me le 6-9-6. Une autre fa- gon plus simple, de ferti- iser le terreau, consiste 4 ajouter, au mélange de sol, au moment de la plantation, une cuillérée 4 soupe d’en- grais 6-9-6 par pied carré du contenant (bofte a fleurs, pot, jardiniére,etc). Ainsi, par exemple, une bof- te de 8 pieds de longueur et ayant une largeur de 10 pou- ° ces au sommet, nécessitera _ environ 7 cuillérées A soupe d’engrais (4 onces environ). La Méditerranée, un autre Sahara? MONACO - Du rocher de Monaco, la mer offre un magnifique spectacle. De- puis la Costa Brava, en Es- pagne, jusqu’au Moyen-Ori- ent et en Afrique du nord, la Méditerranée s’étale, splendide. Mais, dans une vingtaine d’années, si rien n’est fait pour enrayer la pollution, la M$diterranée sera mor- te et n’offrira plus qu’un spectacle de désolation, dé- clare M. Jacques-Yves Cousteau, directeur du mu- sée océanographique de Mo- naco. “Elle sera aussi morte que le Sahara’’, souligne M.Jac- ques Semeria, directeur du Centre de recherches scien- tifiques de la principauté. **Il_y a des experts qui di- sent que la Méditerranée se- ra morte dans cinquante ans. M. Cousteau soutient que ce sera. dans vingt ans, mais tout le monde s’entend sur ce qui arrivera’’. Qu’entend-on par mer mor- te. Une mer dans laquelle il n’y a plus aucun étre vivant, ni vegetal, ni animal; une mer dans laquelle on ne pourra plus se baigner; une mer qui ne sera plus centre d’activités récréatives. Mais le Prince Rainier ne se résout pas 4laisser mou- rir la Méditerranée. Suivant les traces de son grand-pé- re, Albert Ier, que l’on deé- signe souvent comme le pé- re de l’ocanographie, le prince Rainier a lancé un projet-pilote fort promet- teur pour le nettoyage de la mer. Sa principauté a un immen- se intérét au maintien‘de la qualité de l’eau, étant le centre de villégiature le plus luxueux d’Europe. Mais c’est une tache qu’un pays ne peut accomplir seul. Il y a la France et I1’Italie, avec leurs centres industri- els; il y a de nouveaux déve- loppements en Yougoslavie, en Gréce et ailleurs; il y a des bateaux qui déversent du pétrole dans la mer. Le prince Rainier n’a pas encore trouvé le moyen d’a- mener tous les pays voisins a collaborer pour la conser- vation de la Méditerranée, mais il a réussi A former une association de gouver- nements municipaux depuis Saint-Raphael, en France, jusqu’a Génes, en Italie. Tou- tes ces villes sont des cen- tres de villégiature et leur avenir est en jeu. “L‘inquiétude” de Diefenbaker OTTAWA - L’ancien pre- mier ministre John Diefen- baker croit savoir que 1’on est en train de faire dispa- ‘raftre la couronne sur 1’in- signe de vétements d’agents de la Gendarmerie royale et il a fait part de son inquié- © tude A ce sujet. Le sollici- teur général, M. Warren All- mand, lui a répondu qu’il n’avait pas entendu dire que l’on procédait 4 une telle mo- dification. _jours du 18 , Ils n‘ont Sarna VU de Blancs BRASILIA - La Fondation brésilienne de 1’Indien en- verra ce mois-ci six nou- velles expéditions dans 1’ extréme nord de 1’Amazo- nie pour y pacifier des tri- bus encore jamais appro- chées par l’homime blanc. Ces tribus vivent le long du trace de la future route qui doit relier 1’Atlantique 4A la Cordillére des Andes, 4 travers quelque 3,000 mil- les de foréts vierges. Auto- tal, quelque 30,000 Indiens, soit 52 tribus recensées,dont 27 ont refusé toute approche de l’homime-blanc, vivent le long de la future route. Chaque expédition sera for- mée d’un anthropologue- ethnologue et d’Indiens de tribus déja pacifiees, afin de faciliter les contacts. Heéros de 'URSS MOSCOU - Les deux cosmo- nautes de Soyouz 13 ont regu le titre de Héros de 1’Union soviétique, ainsi que les mé- dailles de l’Etoile d’or et de l’Ordre de Lénine. L’Agence Tass ajoute que le commandant Piotr Kli- mouk et l’ingénieur de bord Valentin Lebedev, qui ont ef- fectué un vol orbital de huit ont. été nomr Ree ‘au grade de pilote-cosmonaute de l’URSS attribué A tous les cosmo- nautes soviétiques. — Les syndicats australiens pour la rupture avec la France MELBOURNE - Les syndi- cats australiens et les orga- nisations de protestations contre les essais nucléaires fran¢ais estiment.que le gouvernement australien de- eee eT dh coin de foffice dela langue francaise VOUS men et ee tant — par Louis-Paul Béguin ARCHATSMES ET BARBARISMES Etudions aujourd’hui cer- taines expressions qu’onen- tend au Québec et qui, sans étre du frangais interna- tional, n’en sont pas moins intéressantes. Je ne l’ai pas vu pantoute, entend-on souvent. D’ot vient cette expression bizarre mais qui veut dire, avec plus de force que de raison: pas du tout. C’est tout simplement un ex- emple de contraction de la langue. On trouve d’abord V’expression: p& en toute. Qui devient avec les années: p’en tout’. Un son et deux voyelles disparurent. On se borna bientdt 4 dire, et A écrire cette négation en un seul mot: pentoute. Il existe une autre expression bien québécoise, semble-t- il, mais qui, pourtant, est encore employe dans cer- taines régions de la France. “En effet, c’est dans les di- u 26 décembre, a vrait rompre ses relations: diplomatiques avec la Fran- cee. Cette prise de position a été adoptée 4 la suite de l’annon- ce faite par te président Georges Pompidou que la France poursuivra ses ex- périences atomiques dans le Pacifique. Ces organisations entendent lancer une campa- gne pour faire pression sur le gouvernement australien. D’autre part, le secrétaire du syndicat des travailleurs de la métallurgie. a indiqué que des actions de boycot- tage et d’embargo 4 l’encon- tre des produits francais pourraient 6tre envisagees. Enfin, M. Bernie Nolan, se- crétaire général du syndicat des marins, a déclaré que son organisation pourrait réimposer un embargo sur les navires frangais, en ac- core avec d’autres centra- es. La Croix-Rouge, C’est l’homme a laide de son prochain alectes d’Anjou, du Maine et de la Saintonge qu’on trouve le verbe: enfarger. Ce n’est done pas, au Québec, un barbarisme. Ce n’est pas ee non plus un anglicisme. En- farger, c’est-a-dire fran- c¢ais moderne, s’empétrer, s’embarrasser, venant du vieux frangais, c’est donc un archaisme. Un autre mot, un barbarisme cette fois, provenant de l’influence de Vanglais est Jl’horrible: allouance. Croyez-le ounon, mais on le trouve encore. J’ai recemment lu, de mes yeux lu, la phrase suivante sur une étiquette: allouance ne sera accordée, si l’item est usé’’. Trois erreurs grossiéres dans cette phrase qui pourrait sembler hbanale. Allouance: qui n’existe pas en frangais; item avec son sens anglais que ne reconnait pas notre langue; et usé, influence de l’anglais Used, mais qui ne signifie pas la méme chose. Alors qu’il aurait été sisim- ple de refléchir un peu et de rédiger ainsi cet avertisse- ment: ‘‘Tout article ayant servi ne sera ni échangé ni remboursé’’. N’est-ce pas plus clair? la Photo par Lucien’ BELLIN. i ee fl ww en ie ee a ao. Dok L’image moderne et dyna- mique s’appuie sur les con- trastes. Lors de la prise de vues en couleur, il est nécessai- re de pouvoir controler 1’é- clairage. Donc, si votre po- semétre est incorporé, je recommande de mesurer d’abord les couleurs les plus sombres et ensuite les plus claires; aprés quoi, vous prenez Vindication au milieu des deux mesures indiquées. Les couleurs seront ainsi plus en harmonie. Le caractére d’une photo- graphie de paysage peut va- rier radicalement suivant |’ angle de vue, la distance, 1’ orientation de l’appareil et de sa position par rapport 4 la ligne d’horizon? La dis- tance entre le sujet et l’ap- pareil détermine 1’échelle, | CO N TRA So TORS et c’est pourquoi elle est un facteur des plus impor- tants pour réussir l’image. Si le photographe cherche de nouveaux angles de vue, il peut obtenir un effet ou un autre avec la mene c d’ho- rizon. ; L’emploi de la perspective atmospherique demande des connaissances de 1’influence ‘*Aucune - aT de l’éclairage; donc, un bon ~ conseil, placer la source de lumiére suffisamment bas- se, pour pouvoir obtenir |’ effet nécessaire de relief et de contraste. Les images perdent sou- vent leurs caractéristiques sculpturales sous l’influence d’une lumiére trop douce.